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" Tu sais qui je suis. Je t'ai même confié mon vrai nom ; quant à ce que je suis, tu le sais aussi. Tu cherches un faux réconfort en exigeant de moi que je me définisse par des mots. Les mots ne contiennent ni ne définissent personne."

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"- Et que se passe-t-il si je vis?

- Nous gagnons. C'est peu probable désormais, et, à mon avis, nos chances ne cessent de se réduire. En toute vraisemblance nous perdrons; tu mourras et le monde sombrera dans les ténèbres, l'horreur et le désespoir.

- Tant d'optimisme, c'est lassant."

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"Si c'est vrai, je crois que tu me dois la vérité sur toi-même. Quelle est la réalité, fou ? Pas celle sur laquelle tu plaisantes ou que tu laisses les autres imaginer : Qui es-tu ? Qu'es-tu ? Quels sont tes sentiments pour moi ?"

Enfin, il se tourna vers moi. Son regard était bouleversé. Mais comme je continuais à le dévisager, exigeant de savoir, je vis la colère s'allumer dans ses yeux. Il redressa soudain les épaules, poussa un petit soupir de dédain comme s'il ne parvenait pas à se convaincre que je lui posais vraiment la question. Il secoua la tête, prit une grande inspiration, puis les mots jaillirent de sa bouche comme un torrent. " Tu sais qui je suis. Je t'ai même confié mon vrai nom ; quand à ce que je suis, tu le sais aussi. Tu cherches un faux réconfort en exigeant de moi que je me définisse par des mots. Les mots ne contiennent ni ne définissent personne. Un coeur en est capable, s'il le veut ; mais je crains que le tien n'y soit pas prêt. Tu en sais beaucoup plus sur moi que quiconque, et pourtant tu persistes à prétendre que tout cela n'est pas moi. Que voudrais-tu que je retranche de moi ? Et pourquoi devrais-je me réduire pour te faire plaisir ? Pour ma part, jamais je ne te le demanderais. Et, par ces mots, admets une autre vérité : tu connais mes sentiments pour toi, depuis de longues années. Seuls ici, toi et moi, ne faisons pas semblant que tu les ignores. Tu sais que je t'aime. Je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours." Il s'exprimait d'un ton égal, comme s'il décrivait un fait inévitable ; on ne percevait ni trace de honte ni d'humiliation dans sa voix. Il se tut ; des paroles comme celles qu'il venait de prononcer exigent une réponse.

Je repoussai tant bien que mal l'accablement induit par l'écorce elfique, puis je décidai de parler franchement et sans ambages. " Tu sais, toi aussi, que je t'aime, fou. Je t'aime comme un homme aime son ami le plus cher, et je n'en éprouve aucune gêne. Mais laisser croire à Jek, Astérie ou n'importe qui que notre relation dépasse les limites de l'amitié, que tu aurais envie de coucher avec moi, c'est...." Je m'interrompis, espérant un signe d'acquiescement qui ne vint pas. Au contraire, il fixa sur moi son regard ambre où je ne vis aucune dénégation.

" Je t'aime dit-il à mi- voix. Je n'impose pas de limite à mon amour ; aucune. Comprends-tu ?

- Trop bien, malheureusement! " répondis-je en chevrotant. Je rassemblai mon courage et poursuivis d'une voix rauque : " Jamais je ne... Me comprends-tu, toi ? Jamais je ne pourrais te désirer comme compagnon de lit. Jamais."

Il détourna les yeux. Ses joues rosirent légèrement non de honte, mais sous l'effet d'une passion tout aussi profonde et il murmura d'une voix parfaitement maîtrisée : " Cela aussi, nous le savons depuis des années. Ces mots qu'il n'avait jamais été nécessaire de prononcer, je devrai désormais les porter pour le restant de ma vie." Il me fit face de nouveau mais son regard paraissait aveugle. " Nous aurions pu vivre toute notre vie sans avoir cette conversation. Tu viens de nous condamner à ne jamais l'oublier."

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’avais voulu l’acheter ; j’avais cherché à savoir ce qui lui faisait envie afin de l’obliger à m’obéir en agitant une récompense sous son nez, non par cruauté, mais pour obtenir grâce à un marchandage qu’il se plie à ma volonté. En cela, je n’aurais guère agi différemment de mon grand-père quand il avait négocié mon allégeance : Subtil m’avait remis une épingle et promis de me fournir une éducation ; jamais il ne m’avait donné son amour, même s’il avait fini, je crois, par me porter autant d’affection que j’en éprouvais pour lui. Pourtant, j’avais toujours regretté que ce fût son dernier cadeau et non le premier ; vers la fin de sa vie, je l’avais d’ailleurs soupçonné de partager ce vain remords.

Et je me surpris alors à prononcer des paroles avant même de les savoir présentes à mon esprit. « Oh, Lourd, que nous t’avons donc maltraité ! Mais nous allons réparer, je te le promets. Nous allons améliorer ton sort avant que je te prie encore une fois d’apprendre ce que je te demande. »

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-Pourquoi tant de pessimisme ? Pourquoi dois-tu toujours envisager le pire ?

-Peut-être parce que j'ai appris la prudence auprès d'un vieillard sage qui se conduit aujourd'hui stupidement.

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« Si tu crois que je n'ai jamais connu l'amour, c'est que tu ne sais rien de moi, répliquais-je. En ce qui te concerne, Svanja est la première fille avec laquelle tu as dépassé le stade du "bonjour" ! Tu la culbutes dans ton lit et tu appelles ça l'amour ! Ce n'est pas une simple affaire de coucherie, mon garçon. Si l'amour n'est pas présent avant et ne survit pas après, s'il n'est pas capable de patience ni de courage face à la déception et la séparation, ce n'est pas l'amour. Il n'a pas besoin de relation physique pour exister ; il ne nécessite même pas de contact quotidien. Je le sais parce que j'ai connu l'amour, sous de nombreuses formes, dont ce que j'éprouve pour toi. »

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Tu as toujours choisi de te laisser enfermer par ce que tu es. À présent, choisis de te laisser libérer par ce que tu es.

Je retins mon souffle en sentant cette pensée naître dans mon esprit. Œil-de-Nuit ?

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La main qui a manié autrefois la hache et l’épée n’aspire plus qu’à tenir pour un soir la plume. Quand j’en nettoie la pointe d’une, je me demande souvent combien de seaux d’encre j’ai utilisés au cours de ma vie ; combien de mots ai-je confiés au papier ou au vélin, croyant ainsi capturer la vérité ? Et, de ces mots, combien en ai-je jeté au feu parce que je les jugeais sans valeur ou erronés ? Comme d’innombrables fois auparavant, j’écris, je sable l’encre pour la sécher, j’examine mon texte puis je le brûle. Peut-être alors la vérité s’échappe-t-elle par la cheminée sous forme de fumée ? Est-elle détruite ou au contraire, délivrée, se répand-elle sur le monde ? Je l’ignore.

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Un seul homme armé du mot juste peut accomplir ce qui sera impossible à une légion de soldats.

Proverbe montagnard

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Trame me serra le poignet d'un geste cordial en exprimant son espoir de pouvoir bientôt s'entretenir avec moi de nouveau. Il n'avait pas fait trois pas qu'il demandait à la domestique si elle aimait son travail, si elle résidait depuis longtemps au château et si elle ne trouvait pas dommage qu'une si belle journée de printemps s'achève par un tel déluge.

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