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"Cette Molly...c'est donc elle que j'ai vue dans la cour des lavandières, avec Brodette ? Elle porte haut la tête ? Il y a des reflets roux dans sa robe ?

- Dans ses cheveux, oui, fis-je à contrecœur.

- Elle a une belle croupe bien large. Elle mettra bas sans problème", dit-il d'un ton approbateur.

Je le foudroyai de l’œil. "Merci", répondis-je, glacial.

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"Le Nouveau, tu as pris un chemin rudement détourné pour me dire enfin que tu m'aimais ! Entrer chez moi par effraction et ensuite rester planté là comme un ahuri à te tortiller la langue autour du mot "je t'aime"! Tu n'aurais pas pu le dire, tout simplement, il y a bien long-temps ?"

Raide comme un piquet, hébété, entre ses bras, je baissai les yeux sur elle. Ah oui, me dis-je vaguement, tu es beaucoup plus grand qu'elle maintenant.

"Alors ? fit-elle pour me relancer et je mis quelques secondes à comprendre.

- Je t'aime, Molly." c’était si facile, finalement ! Et quel soulagement ! Lentement, prudemment, je passai mes bras autour de ses épaules.

Elle me sourit. "Et moi aussi je t'aime."

Lors, enfin, je l'embrassai. Et à cet instant, quelque part non loin de Castelcerf, un loup poussa un long hurlement joyeux, et tous les chiens et tous les molosses se mirent à aboyer en un chœur qui se répercutait contre le cristal du ciel nocturne.

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Un grand calme m'envahit. J'avais fait ce qu'il fallait, aujourd'hui. Je le sus comme un fait indéniable. Mon devoir était odieux et avilissant, mais c'était le mien, et je l'avais accompli. Pour mon peuple.

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"Cette Molly... c'est donc elle que j'ai vue dans la cour des lavandières, avec Brodette ? Elle porte haut la tête ? Il y a des reflets roux dans robe ?

- Dans ses cheveux, oui, fis-je à contrecœur.

- Elle a une belle croupe bien large. Elle mettre bas sans problèmes", dit-il d'un ton approbateur. Je le foudroyai de l’œil.

"Merci", répondis-je, glacial. Son sourire me désarçonna.

"C'est ça, mets-toi en colère ; j'aime mieux ça que te voir pleurnicher sur ton sort. Allons, raconte-moi tout."

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"Je me détournai en hâte pour relacer ma botte afin de ne pas voir le prince Vérité frapper le prince Royal; ce que j'entendis néanmoins évoquait fort une gifle retentissante et un cri de fureur étouffé. Quand je relevai les yeux, Vérité paraissait toujours aussi calme, tandis que Royal était plié en deux, une main sur la bouche et sur le nez. "Le roi-servant Vérité ne tolère pas qu'on insulte la reine-servante Kettricken. Ni lui-même. Je dis que ma dame a réveillé la fierté en nos soldats. Et peut-être attisé la mienne aussi." Vérité parut vaguement surpris de ses propres propos.

"Le roi en entendra parler !" Royal retira la main de son visage et prit une mine effrayée en la voyant couverte de sang. Il la montra, tremblante, à Vérité. "Mon père verra ce sang que tu as versé !" dit-il d'une voix chevrotante avant de s'étouffer sur le sang qui lui ruisselait dans la bouche. Il se pencha en avant en tenant sa main souillée loin de lui comme pour éviter de maculer ses habits.

"Comment ? Tu as l'intention de saigner jusqu'à cet après-midi en attendant que notre père se lève ? Si tu réussis cet exploit, passe aussi chez moi, je voudrais voir ça !" Puis à moi : "Fitz ! Tu n'as rien de mieux à faire que de rester le bec ouvert ? File veiller à ce que les ordres de ma dame soient bien exécutés !"

Et il s'en alla à grandes enjambées dans le couloir."

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Il secoua la tête d'un air apitoyé. "Plus que tout, c'est ça que je n'ai jamais compris chez vous : vous jouez aux dés et vous comprenez que le sort du jeu puisse dépendre d'un seul jet ; vous vous distrayez aux cartes et dites que la fortune amassée en une soirée peut partir en fumée sur un pli. Mais un homme, ça, vous le reniflez d'un air dégoûté et vous laissez tomber : quoi, ce néant d'humain? Ce pêcheur, ce charpentier, ce voleur, cette cuisinière, allons, mais qu'est-ce que ces gens là pourraient bien accomplir dans le vaste monde ? Et, telles des chandelles dans un courant d'air, vous vivez de petites existences crachotantes, vacillantes.

- La gloire n'est pas pour tout le monde, observai-je.

- En es-tu sûr, Fitz ? En es-tu sûr ? A quoi bon une petite vie qui ne change rien à la vie du monde ? Je ne conçois rien de plus triste. Pourquoi une mère ne se dirait-elle pas : Si j'élève cet enfant, si je l'aime, si je l'entoure d'affection, il mènera une existence où il dispensera le bonheur autour de lui, et ainsi j'aurais changé le monde ? Pourquoi le fermier qui plante une graine ne déclarerait-il pas à son voisin : Cette graine que je plante nourrira quelqu'un, et c'est ainsi que je change le monde aujourd'hui ?

- C'est de le philosophie, fou. Je n'ai jamais eu le temps d'étudier ces choses là.

- Non, Fitz : c'est la vie. Et nul ne peut se permettre de ne pas y penser. La moindre créature doit en avoir conscience, songer au moindre battement de son coeur. Sinon, à quoi sert de se lever chaque matin ?

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« Vous devez avoir d’autres devoirs. Pourquoi venir chaque jour me tenir compagnie ? » s’enquit Kettricken à la manière directe des Montagnards. C’était le milieu de la matinée, au lendemain d’une nuit de tempête. Il tombait de gros flocons et, afin de les admirer et malgré le froid, Kettricken avait fait ouvrir les volets.

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Je ne savais pas si c'était de la colère ou de l'amusement qui brillait dans ses yeux lorsqu'il me posa cette question à brûle-pourpoint : "Qui est cette dame Jupes-Rouges et pourquoi est-ce que je rêve d'elle toutes les nuits ?"

J'en restai coi. Eperdu, je me demandai ce qu'il avait vu de mes rêves. La confusion me faisait tourner la tête ; je ne me serais pas senti plus gêné si je m'étais présenté tout nu devant la cour.

Vérité détourna le visage et son toussotement aurait bien pu être un gloussement déguisé. "Allons, mon garçon, je comprends très bien ton embarras. Je n'a pas cherché à percer ton secret ; c'est plutôt toi qui me l'as imposé, en particulier ces dernières nuits. Et moi, j'ai besoin de dormir, pas de me réveiller en sursaut enfiévré par ton... admiration pour cette jeune fille." Il s'interrompit soudain. J'avais les joues plus brûlantes qu'une fournaise.

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"Va-t-en, fou ! Tu es déjà venu deux fois aujourd'hui. Le roi est couché et il n'a nul besoin de toi."

L'homme avait parlé d'un ton autoritaire, mais, dans le même temps, il avait involontairement reculé. Il était de ces gens incapables de soutenir le regard pâle du fou et de supporter le contact de sa main blanche.

"Jamais deux sans trois, Mur-Fesse, mon ami, et mes présents remplaceront ta présence. Trotte-t'en d'ici et va donc jacasser auprès de Royal ; si les murs ont des oreilles, toi aussi, sûrement, puisque tu en as déjà les fesses, et tes oreilles débordent des affaires privées du roi. Et, tout en éclairant notre cher prince, tu pourrais aussi le soigner : la noirceur de son regard me donne à penser que sa tripe lui est tant montée à la tête qu'il n'y voit plus rien.

- Comment oses-tu parler ainsi du prince ? " bredouilla Murfès. Le fou avait franchi la porte et je le suivais de près. " Il sera mis au courant !

- Parler ainsi ? Parle, ranci ! Je ne doute pas qu'il soit tenu au courant de tout ce que tu fais. Mais ne me souffle pas ton haleine à la figure, cher Fesse-au-Mur ; garde-la pour ton prince, qui fait ses délices de ce genre d'exhalaisons. Il s'adonne en ce moment à la fumée, je crois ; va donc lui lâcher quelques bouffées : dans sa somnolence, il hochera la tête et trouvera tes paroles fort sages et tes airs bien doux."

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"Notre ambition, les tâches que nous nous donnons, le cadre que nous nous efforçons d'imposer au monde, tout cela n'est que l'ombre d'un arbre projetée sur la neige. Elle change avec le soleil, disparaît la nuit, dans avec le vent et, quand la neige fond, elle gît déformée sur la terre inégale. Mais l'arbre continue d'exister. Comprenez-vous cela ?"

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