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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-10T23:47:20+01:00

"Demain, me dit-il d'un ton grave, nous serons de nouveau nous-mêmes : le fou et le bâtard, ou le Prophète Blanc et le Catalyseur, si tu préfères. Nous devons reprendre le cours de ces existences, même si nous ne les aimons pas, et accomplir tout ce que le destin nous impose. Mais en cet instant, ici, rien qu'entre nous, et pour le seul motif que je suis ce que je suis et que tu es ce que tu es, je te le dis : je suis heureux, heureux que tu sois vivant. Te voir respirer insuffle l'air dans mes poumons. Si mon sort doit être lié à celui de quelqu'un, je suis heureux que ce soit le tien."

Il se pencha et appuya son front contre le mien ; puis il poussa un long soupir et s'écarta. "Dors, maintenant, mon garçon, fit-il en imitant, fort bien, ma foi, la voix d'Umbre. Demain sera bientôt là et nous avons du pain sur la planche." Il eut un rire mal timbré. " Nous devons sauver le monde, toi et moi."

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Tout en lui tapotant dans le dos comme à une enfant, je lui racontai l'homme bourru et chaleureux que je me rappelais de mon enfance. Pendant quelques temps, elle demeura immobile, le front sur mon épaule ; puis elle toussa comme si elle s'étranglait, et de violents sanglots la secouèrent soudain ; elle se mit à pleurer sans plus de honte qu'un enfant qui vient de tomber, qui a mal et qui a eu peur.

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Je me demandais depuis quand ils avaient cessé les hostilités et me rendis compte que, depuis quelques jours, je ne prêtais plus guère attention qu'à moi-même. J'avais accepté le fait que j'intéressais Astérie seulement dans la mesure où elle pourrait être présente si j'accomplissais quelque haut fait, et je n'avais pas insisté pour obtenir son amitié ; quant à Kettricken, son rang et sa peine érigeaient entre nous une barrière que je ne m'étais pas risqué à abattre ; Caudron, elle, manifestait une telle réticence à parler d'elle-même que tout conversation approfondie était difficile. Mais je ne voyais pas d'excuse pour avoir exclu le fou et le loup de mes pensées.

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"Et mon chien m'a suivi depuis la ville et il nous a rattrapés; je l'avais laissé à des amis mais il a dû ronger sa corde. Ici, mon chien, aux pieds!"

Tes pieds, je vais te les ronger, tu vas voir! me lança Œil-de-Nuit, mais il obéit et pénétra en même temps que moi dans la cour dégagée.

"Rudement grand, votre chien", observa Nik. Il se pencha en avant. "On dirait qu'il est plus qu'à moitié loup.

-Oui, on m'en a fait la remarque en Bauge? C'est une race de Cerf; on s'en sert pour garder les moutons.

Ca, tu me le payeras, je te le promets.

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— J’en référerai à la reine.

— Judicieuse décision : si vous désirez vraiment devenir son fou, c’est assurément la personne à voir. Mais, en attendant, permettez que je vous montre quelque chose. Non, reculez un peu, que vous voyiez la chose dans son ensemble. Tenez, regardez. » J’entendis un claquement, puis un bruit de loquet qui s’enclenche. « Ma porte vue de l’extérieur ! annonça le fou d’un ton joyeux. Je l’ai peinte moi-même ! Ça vous plaît ? »

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"Tu n'as jamais été très doué là-dedans, tu sais. Il y a toujours eu chez toi une naïveté qu'aucune laideur ne pouvait souiller, comme si tu ne croyais pas vraiment au mal. C'est ce que je préférais chez toi." Le fou oscillait légèrement sur son séant, mais il se ressaisit. "C'est ce qui m'a le plus manqué quand tu es mort."

J'eus un sourire niais. "J'ai cru comprendre tout à l'heure que c'était ma grande beauté."

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-10T23:47:20+01:00

Je le grattai délicatement derrière l'oreille et c'est tout juste s'il ne se roula pas sur le dos dans la neige. "Tu retourneras auprès d'eux un jour ?"

Il avait du mal à se concentrer sur mes propos pendant que je le grattais. J'interrompis mon geste et lui reposai la question. Il pencha la tête de côté pour me regarder d'un air amusé. "Demande-le-moi ce jour là et je pourrai te répondre"

- Un jour à la fois, acquiesçai-je. Je suis heureux que tu sois ici, mais je ne comprends toujours pas pourquoi tu es revenu. Tu aurais pu rester avec la meute.

Ses yeux croisèrent les miens et ne me lâchèrent plus malgré l'obscurité. "On t'a appelé, non ? Ton roi ne t'a-t-il pas hurlé : "rejoins-moi" ?"

Je hochai la tête à contre coeur. " Il m'a appelé, oui."

Il se releva soudain et s'ébroua, puis son regard se perdit dans la nuit. "Si on t'appelle, on m'appelle aussi."

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D’où provient véritablement la magie ? L’a-t-on dans le sang dès la naissance, de même que certains chiens naissent avec le talent de suivre une piste tandis que d’autres sont doués pour garder les troupeaux ? Est-ce un savoir qui peut s’acquérir par la simple volonté d’apprendre ? Ou bien les diverses magies sont-elles inhérentes aux pierres, aux eaux et aux terres du monde, si bien qu’un enfant s’en imprègne avec l’eau qu’il boit ou l’air qu’il respire ? Toutes ces questions, je les pose sans avoir la moindre idée de la façon d’y trouver les réponses. Si nous connaissions l’origine de la magie, celui qui le désirerait pourrait-il créer un sorcier de grand pouvoir ? Pourrait-on élever un enfant pour la magie comme on élève un cheval pour le labour ou la vitesse ? Ou bien choisir un nourrisson et commencer à le former avant même qu’il sache parler ? Ou encore bâtir son logis là où la terre regorge le plus de magie et où l’on peut y puiser à loisir ? Ces questions m’effraient tant que seul m’incite à y chercher réponse le fait que, si je ne m’y lance pas, quelqu’un d’autre risque de le faire à ma place.

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« Ne venez pas ici quand vous êtes soûl, lui dit Molly sans détour.

— Je sais bien que vous n’aimez pas ça. Mais c’est hier que je me suis soûlé ; j’ai bu encore un peu ce matin, mais je ne suis pas ivre. Pour l’instant, je suis simplement... fatigué, très fatigué. » Il se courba pour placer sa tête entre ses mains.

« Vous ne tenez même pas droit dans votre fauteuil ! » La colère montait dans le ton de Molly. « Vous ne savez même plus quand vous êtes soûl ! »

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"Elle n'a pas apprécié que je chante la ballade sur le clan de Feux-Croisés.

-C'est peut-être ta façon de chanter qui lui a déplu, tout simplement. Ne commençons pas à nous raccrocher à n'importe quoi."

Je souris malgré moi. "Il y a si longtemps que tu ne lançais plus de piques que c'est presque un soulagement de t'entendre te moquer de moi.

-Si j'avais su que a te manquait, j'aurais repris plus tôt mes turlupinades."

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