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- Tu vis dans l'instant et tu refuses de songer à ce qui risque d'arriver. Mais, moi, j'ai découvert que je ne peux guère penser qu'à ce qui risque de se produire. J'ai été heureux, ces derniers jours, mon frère : vivre avec d'autres, chasser ensemble, partager la viande... Mais la chienne hurlante avait raison hier soir. Il faut des petits pour faire une meute. Et ton petit...
- Je suis incapable d'y réfléchir pour le moment. Je dois penser seulement à ce qu'il me faut faire aujourd'hui pour survivre et à tout ce qui me reste à accomplir avant de pouvoir espérer rentrer chez moi.
Afficher en entierLe temps...j'en étais prisonnier, enfermé dans un petit bout de maintenant qui était le seul sur lequel je puisse avoir de l'influence ; tous les bientôt et les demain que je projetais n'étaient que des fantômes qui pouvaient m'être arrachés à tout instant. Les intentions n'étaient rien. Tout ce que j'avais, c'était maintenant.
Afficher en entier"Elle croit que tu m'aimes, voilà tout", dis-je pour me justifier.
Il m'adressa un regard étrange. "Mais c'est vrai.
- Non, enfin, comme une femme aime un homme."
Il prit uns inspiration. "Et comment est-ce ?
- Je veux dire..." J'étais presque en colère qu'il fit semblant de ne pas comprendre. "En couchant ensemble, en...
- C'est comme ça qu'un homme aime une femme ? En couchant avec elle ?
- Ça en fait partie !" J'étais soudain sur la défensive, mais j'ignorais pourquoi.
Il haussa un sourcil et déclara calmement : "Tu recommences à confondre amour et tuyauterie."
Afficher en entier"Des siècles de prophéties, et c'est à vous qu'on aboutit ?
- Ce n'est pas ma faute", répondis-je bêtement.
Afficher en entier"Et prends mieux soin de toi que je ne l'ai fai de moi-même.Je t'aimais tu sais, ajouta-il tout à coup;malgré tout ce que je t'ai fait subir, je t'aimais."
Je ne sus tout d'abord que répondre, puis comme ilposait les mains sur la tête du drangon,je lui dis: Je n'en ai jamais dout. Soyez toujours assuré que je vous aimais moi aussi.
Je n'oublierais jamais ,je crois, ce dernier sourire qu'il m'adressa par-dessus son épaule.
Afficher en entierJe tombai à genoux sur la rue enneigée. Puis je me relevai lentement tout en m’efforçant de rassembler mes souvenirs. M’étais-je enivré ? La nausée, la tête qui tournait correspondaient à l’ivresse, mais pas la cité silencieuse au lustre sombre où je me trouvais. Je promenai mes regards alentour : j’étais sur une place, à l’ombre d’une espèce de monument de pierre. Je battis des paupières, fermai étroitement les yeux puis les rouvris. La lumière nébuleuse continuait de brouiller ma vue : j’y voyais à peine à la distance de ma main tendue. En vain, j’attendis que mes yeux s’habituent à la vague clarté des étoiles. En revanche, je me mis à frissonner de froid et j’entrepris de déambuler sans bruit par les rues vides. Ma prudence naturelle me revint rapidement, suivie du souvenir indistinct de mes compagnons, de la tente, de la route tranchée net ; mais entre ces images brumeuses et le fait de me retrouver dans cette rue, il n’y avait rien.
Afficher en entierLe fou et Fitz
"Allons-y, me dit le fou dès que j'en eus terminé.
-Où ça? demandai-je alors que je ne rêvais que de faire la sieste.
-a la femme au dragon." Et il se mit en route d'un pas vif, sans même regarder si je le suivais? Il savait que je n'avais pas le choix.
"A mon avis, c'est une idée de fou! lui criai-je en trottant derrière lui.
-Exactement", répliqua-t-il avec un sourire complice, puis il se tut jusqu'à ce que nous soyons près de la vaste statues.
Afficher en entier« Je sais que les massacres des Pirates rouges te semblent une catastrophe, mais les malheurs qu’ils infligent aux tiens ne sont pas davantage qu’un bouton sur les fesses du monde. »
Afficher en entierIl est difficile de se rappeler d'un rêve. Il faut l'attraper dès qu'on se réveille et se le répéter rapidement pour en durcir les détails ; autrement, il disparaît très vite.
Afficher en entier"Comment se fait-il que vous en sachiez si long en matière d'Art ?" lui demanda le fou d'un ton ironique. Il avait retrouvé en partie sa personnalité.
"Peut-être ai-je appris en écoutant au lieu de poser sans cesse des questions indiscrètes, répliqua-t-elle d'un ton cassant. Et maintenant, buvez-moi ça."
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