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Liste des extraits

"Le silence peut poser toutes les questions, alors que la langue a tendance à ne poser que les mauvaises."

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As-tu déjà eu l'impression de sentir le temps s'écouler en te laissant en arrière? Comme si le fleuve de la vie poursuivait sa course pendant que tu restes coincé dans un bras mort au milieu des poissons crevés et des vieux troncs moisis?

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L'enfant voit la graine de sa vie quotidienne mais l'homme qui se retourne sur son existence en voit l'arbre.

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Je m'efforce simplement de traiter ton mari comme je voudrais qu'un autre me traite dans le même cas. Tu ne vas tout de même pas prétendre qu'il est au courant de notre liaison et que ça lui est égal?

- Bien au contraire, il ignore tout, par conséquent ça lui est égal. Si tu réfléchis bien, tu t'apercevras que ça revient exactement au même.

- Pas à mes yeux. [...] Tu considères peut être mon existence comme misérable, mais c'est la mienne. Je refuse de picorer les miettes tombées de la table d'un autre ; il me reste au moins cet orgueil là.

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Peu importe qui est ton père. Tes parents ont donné le jour à un enfant, mais c'est à toi d'en faire l'homme que tu deviendras.

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La trahison d'une amie ne diffère de l'infidélité d'une maîtresse que par le degré et non par le type de la douleur qu'on ressent.

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- Je ne comprends pas. Tu es malade?

- Non. Idiot, c'est tout.

- Ah! Rien de nouveau, alors. Tu n'en es pas mort jusqu'ici.

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Pendant quelque temps, il se retira dans la partie de son esprit qui n’appartenait qu’à lui, puis il demanda d’un ton un peu irrité : Irions-nous tous les deux à pied, ou bien faudrait-il que je suive l’allure d’un cheval toute la journée ?

Tu as raison de poser la question. Si nous voyagions tous les deux à pied ?

Si tu dois y aller..., fit-il à contrecœur. Tu penses à ce fameux endroit des Montagnes, n’est-ce pas ?

L’ancienne cité ? Oui.

Il n’émit pas d’objection. Comptes-tu emmener le petit ?

Je crois que nous laisserons Heur se débrouiller seul ici un moment. Ça peut lui faire du bien ; et puis, il faut que quelqu’un s’occupe des poules.

Donc, je suppose que nous ne partirons qu’après le retour du petit ?

J’acquiesçai, tout en me demandant si j’avais complètement perdu la tête.

Et si nous reviendrions de notre voyage.

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Il arriva par un jour pluvieux de la fin du printemps et déposa le vaste monde sur le seuil de ma porte. J’avais trente-cinq ans cette année-là. A vingt ans, j’aurais considéré cet âge comme le dernier pas avant le gâtisme, mais désormais je n’y voyais plus ni jeunesse ni vieillesse, seulement un état d’équilibre provisoire entre les deux ; j’avais perdu mon inexpérience d’autrefois mais je ne pouvais pas encore me targuer des excentricités d’un âge avancé. Par bien des côtés, je ne savais plus ce que je pensais de moi-même ; parfois, j’avais l’impression que ma vie disparaissait lentement derrière moi, s’effaçait comme des empreintes de pas sous la pluie, jusqu’à me convaincre peut-être que j’avais toujours été cet homme taciturne qui menait une existence banale dans une chaumière entre mer et forêt.

Allongé sur mon lit ce matin-là, j’écoutais les petits bruits coutumiers qui m’apportaient quelquefois la paix de l’âme. Le loup respirait avec régularité devant la cheminée où le feu crépitait doucement ; je tendis vers lui la magie du Vif que nous partagions, pour effleurer ses pensées assoupies : il rêvait qu’il courait parmi des collines enneigées en compagnie d’une meute. Pour Œil-de-Nuit, c’était un songe de silence, de froid et de vivacité. Je me retirai discrètement et le laissai à son bonheur personnel.

Au-delà de mon fenestron, les oiseaux revenus de migration s’interpellaient en chantant. Un vent léger soufflait, et, chaque fois qu’il agitait les arbres, les feuilles laissaient tomber sur l’herbe humide une averse, résidu de la pluie de la nuit précédente. Les arbres en question étaient des bouleaux blancs, et il y en avait quatre ; ce n’étaient guère que des brindilles quand je les avais plantés, et à présent leur feuillage aérien jetait une ombre agréablement légère sur la fenêtre de ma chambre. Je fermai les yeux et crus percevoir leurs jeux de lumière sur mes paupières. Je n’avais pas envie de me lever, pas tout de suite.

J’avais passé une mauvaise soirée la veille, et j’avais dû y faire face seul ; mon aide, Heur, était parti courir le monde en compagnie d’Astérie presque trois semaines plus tôt et n’était toujours pas revenu. Je ne pouvais lui en vouloir : ma vie austère de reclus commençait à peser sur ses jeunes épaules, et les récits d’Astérie sur l’existence qu’on menait à Castelcerf, que ses talents de ménestrelle rendaient encore plus vivants, suscitaient des images trop fortes pour qu’il n’y prêtât pas attention. En conséquence, et bien qu’à contrecœur, j’avais permis à mon amie de l’emmener à Castelcerf passer quelques vacances, afin qu’il participe enfin à une fête du Printemps, mange un gâteau parsemé de graine de carris, assiste à un spectacle de marionnettes, et, qui sait ? embrasse une fille. Heur avait passé l’âge où des repas réguliers et un lit douillet suffisaient à le contenter. Je m’étais dit qu’il était temps de songer à le laisser partir, de lui trouver une place d’apprenti chez un bon charpentier ou un bon menuisier ; il montrait des dispositions à ces métiers, et plus tôt on se lance dans un art, mieux on l’apprend. Mais je ne me sentais pas encore prêt à le voir me quitter ; cependant, son départ avec Astérie allait me permettre de jouir d’un mois de paix et de solitude, qui m’obligerait à me rappeler comment m’occuper seul de moi-même. Œil-de-Nuit et moi nous tiendrions mutuellement compagnie ; que demander de plus ?

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«Bien ; et comment se porte Patience ? » J’avais choisi ma question avec soin. M’entendre donner des nouvelles de la veuve de mon père était très éloigné de ce que je souhaitais, mais je comptais me servir de la réponse d’Umbre pour me rapprocher de mon but

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