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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-23T11:51:44+01:00

En plus, il y a eu l'antisémitisme. Au cours du débat sur la légalisation de l'avortement, au moment du vote de la loi et dans les années qui ont suivi, j'ai reçu un certain type de courrier. On ne peut pas dire qu'il soit agréable d'ouvrir certaines lettres, d'être insultée ou de tomber sur des dessins abominables... J'ai conservé la plupart de ces lettres. Pas toutes, malheureusement. Mes secrétaires ont fini par m'avouer que certaines étaient tellement épouvantables qu'elles les avaient déchirées au lieu de me les montrer. Beaucoup sont arrivées quand je n'étais plus au gouvernement.

J'aurais dû me montrer plus vigilante et demander au ministère qu'on les garde et qu'on les trie pour moi. Un grand nombre de ces lettres ont été détruites.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-23T11:27:18+01:00

L'essentiel du Chagrin et la Pitié est consacré aux attitudes des Français. On y présente Clermont-Ferrand comme une ville très largement favorable à la Collaboration, avec des résistants quasi inexistants.

Cela m'a beaucoup étonnée.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-23T11:24:46+01:00

En 1971, j'ai été invitée à la projection privée d'un film dont le sujet m'intéressait beaucoup et sur lequel mon opinion était a priori favorable. C'était Le Chagrin et la Pitié, tourné par Marcel Ophuls sur un scénario d'André Harris et Alain de Sédouy, avec, pour sous-titre, Chronique d'une ville française sous l'Occupation.

Ce film est une succession d'interviews de témoins de la période de l'Occupation, dans la ville de Clermont-Ferrand et en Auvergne. Cela se présente comme un tableau de la France et de l'attitude des Français entre 1940 et 1945. Une partie particulièrement intéressante est consacrée au témoignage de Pierre Mendès France sur son procès en 1941 par un tribunal militaire à Clermont-Ferrand. Ce procès ad hominem, extrêmement dur, traduisait la volonté du régime de Vichy de détruire toute velléité de résistance. Mendès France a été jugé pour désertion alors précisément qu'il avait cherché à continuer le combat.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-23T11:12:21+01:00

Lorsque le général de Gaulle est arrivé, il y avait beaucoup de condamnés à mort en instance d'exécution. De Gaulle a décidé de suspendre toutes les peines capitales. A l'époque, cela n'allait pas de soi. La population de Français d'Algérie menaçait de faire justice elle-même. On craignait une éventuelle intervention directe dans les prisons. Il fallait mettre les condamnés à l'abri.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-19T11:54:06+01:00

En 1974, pendant sa campagne pour la présidentielle, Valéry Giscard d'Estaing avait pris l'engagement de légaliser l'interruption volontaire de grossesse. Une fois élu, il a tenu à ce qu'un projet soit rapidement disposé. Dans le gouvernement Chirac, Jean Lecanuet a été nommé garde des Sceaux et moi, ministre de la Santé. Pour ce projet de légalisation de l'IVG, Giscard d'Estaing privilégiait l'approche de santé publique sur l'approche judiciaire.

Le curseur était donc de mon côté. Le président pensait aussi que ce projet serait défendu plus facilement par une femme que par un homme. Ensuite, il n'a pas hésité une seconde, il a voulu que cela aille vite. En tant que ministre de l'intérieur, Michel Poniatowski l'avait beaucoup alerté sur la question des très nombreux avortements sauvages qui portaient une atteinte quotidienne à l'ordre public.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-19T11:40:24+01:00

Dès les années 1970, au moment de la loi pour l'IVG, j'ai été, bien sûr, violemment attaquée par le Front national, alors marginal et plus ouvertement antisémite qu'aujourd'hui. Ces attaques m'ont laissée parfaitement indifférente. Elles étaient prévisibles.

Quand un adversaire est absolument irrécupérable et dégueulasse, il ne vous atteint plus personnellement. Ce qui est inquiétant, c'est de penser qu'il y a autant de gens qui se laissent entraîner par ce parti, et qui votent pour lui sans comprendre ce qu'il représente.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-06T11:54:59+01:00

Paul Schaffer est né en 1924 et a grandi à Vienne, en Autriche. Après la nuit du Cristal, le 10 novembre 1938, ses parents décident de quitter Vienne pour s'installer en Belgique. En 1940, suite à l'attaque des Allemands sur la Belgique, ils viennent en France, dans le Sud-Ouest, à Revel. Paul est arrêté en août 1942, avec dix mille étrangers et apatrides, complétant la rafle du Vél' d'Hiv' à la demande de Laval et Bousquet. Interné à Drancy, il est déporté à Auschwitz le 4 septembre 1944, par le convoi n° 28. En mai 1944, il est transféré à Bobrek. Lorsque Simone Veil le rencontre, il n'a pas vingt ans.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-06T11:48:31+01:00

Le petit camp de Bobrek faisait partie du complexe d'Auschwitz-Birkenau. A quelques kilomètres du camp principal, il a fonctionné de mai 1944 à janvier 1945 pour le compte de l'entreprise Siemens-Schuckert.

Près de trois cents déportés d'Auschwitz, dont une trentaine de femmes, y ont été transférées. Les conditions de vie y étaient moins extrêmes qu'à Birkenau. Les femmes étaient affectées aux travaux de bâtiment et de terrassement, les hommes, à l'usine Siemens.

Paul Schaffer a fait partie du premier kommando de Bobrek. Simone Veil y a été transférée avec sa mère et sa sœur en juillet 1944.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-06T11:41:07+01:00

Le 5 juillet 2017, la France rend un dernier hommage à la rescapée de Birkenau dans la cour des Invalides.

Des centaines de gens sont à l'extérieur, sur l'esplanade. Il y a beaucoup de femmes, de banderoles qui disent l'émancipation des femmes, qui rendent hommage aux combats pour la liberté et le respect des droits humains. Ce sont des messages bienveillants et tendres, toujours reconnaissants envers l'humanisme, le courage et la dignité de Simone Veil.

Dans la cour des Invalides s'est rassemblée la France officielle, des anciens présidents, des ministres, les députés au complet, des sénateurs, des personnalités du monde des arts et du spectacle...

Jean Veil est aux côtés de son frère Pierre-François. Ses mots sont justes, sobres et émouvants. Puis il dit "Maman", avec douceur et fragilité, il explique que Simone Veil appartient désormais aussi aux autres, à tous les autres.

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Extrait ajouté par Alyer 2022-01-06T11:32:50+01:00

Marceline Loridan-Ivens est née à Epinal, dans les Vosges, le 19 mars 1928.

Elle est arrêtée à l'âge de seize ans lors d'une rafle à Bollène, dans le Vaucluse, dans le petit château que son père avait acquis avant-guerre. Le 29 février 1944, elle est emprisonnée à Avignon et à Marseille avant d'être envoyée par train au camp de Drancy le 1er avril 1944.

Le 13 avril 1944, elle est déportée à Auschwitz-Birkenau par le convoi n° 71, le même convoi que Simone Veil.

Elle y passera sept mois.

En novembre 1944, elle est transférée au camp de Bergen-Belsen où elle retrouve Simone, puis en février 1945 au kommando de Raguhn. Elle rejoint en avril 1945 le camp-ghetto de Terezin, où elle est libérée.

Elle arrive garde de l'Est à Paris pour être conduite à l'hôtel Luteria.

Ne sachant pas où loger à Paris, elle regagne la petite ville de Bollène pour retrouver sa famille.

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