L'Autre Côté du rêve

Saisissant ! Ursula questionne le continuum entre la réalité et le rêve. Elle décrit une relation soignant-soigné dysfonctionnelle car hiérarchisée. Je retient une chose de ce livre : l'un est le tout le tout est l'un. Un peu mystérieux, certes, mais cela est le premier principe de l'alchimie. Qui compte brise cet équilibre, s'engouffre dans le néant.

Lecture très plaisante, sur le thème des rêves, tout en découvrant pour la première fois un roman de Ursula K. Le Guin. Le déroulé était assez inattendu et malgré l'éventuelle complexité, je ne me suis jamais sentie "perdue". Il faut peut-être faire attention à ne pas le laisser de côté trop longtemps entre deux moments lecture cependant !

Une histoire dont je garde peu de souvenirs, mais qui m'aura marqué pour la vision qu'elle apporte des changements que l'on peut (ou souhaiterait) faire dans le monde. On aborde généralement ce thème à travers les voyages dans le temps, mais ici, avec les rêves qui se matérialisent, on le voit d'une façon différente puisque c'est encore plus radical et que les possibilités sont d'autant plus grandes.

Je n'ai pas particulièrement apprécié ma lecture puisque je trouvais ça quand même un peu long et que j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, mais pour la réflexion et les questionnements apportées, je suis malgré tout contente de la découverte.

Un récit très intéressant qui a réussi à m'agripper au bout de seulement quelques pages. Il faut dire que le concept a de quoi intriguer, et le déroulé est parfaitement exécuté. Seul le dernier tiers m'aura déçue et perdue. Je dois avouer qu'avec toutes les boucles j'avais du mal à suivre. L'histoire est allée dans une direction que je n'ai pas apprécié malheureusement. C'est vraiment dommage, je pensais que ce livre finirait dans ma liste d'or voire de diamant, mais ce choix de dénouement aura fait retomber le soufflet.

J'ai moyennement apprécié ce livre. Cependant réussite de la poésie , l'intelligence , l'intégration du concept de polique et de philosophie à travers l'heroic fantasy nommée en France : science fiction. Ursula le Guin fait partie de ceux qui laisse l'imaginaire compléter les phrases à travers des cultures de mondes où la violence est loin d'être l"élément premier de ses récits.

A l'inverse de Jack Vance celle-ci a bénéficié d'une réflexion vaste et profonde concernant l'oeuvre de l'ancien "marine"..

C'est la première fois que je suis déçue par un livre d'Ursula Le Guin. Et pourtant, tout au long de la lecture je me demandais si j'allais le classer en Or ou en Diamant tellement j'étais prise dans l'histoire mais la fin m'a tout gâché. Non pas qu'elle soit vraiment mauvaise en soi, c'est juste que je la trouve bancale et que je n'arrive pas à comprendre où l'autrice a voulu en venir et en règle général, c'est quelque chose qui me chagrine beaucoup (d'autant que dans le cas précis ça fait vraiment ascenseur émotionnel).

En dehors de ça, le récit est très intéressant et les personnages, comme toujours, sont très travaillés, très "humains" dans toutes les nuances que cela peut recouvrir. J'ai adoré George et son combat pour vivre une vie "normale", Heather que son héritage familial a rendue très amère et même le psychiatre Haber que j'ai adoré détester. L'histoire en elle-même flirte très souvent avec la dystopie et sa recherche constante du meilleur des compromis possible pour vivre dans un monde parfait avec toutes les conséquences que ça peut avoir. Le livre n'étant pas très long, peut-être que je le relirai dans quelques années pour tenter d'y voir plus clair au sujet de la fin...

Par contre, la traduction est franchement nulle et la mise en page de l'ebook également. Je pensais avoir affaire à une traduction datant des années 70 (et là j'aurais pu pardonner) mais non, elle date du début des années 2000. Sincèrement, qui aurait l'idée de traduire "Black Power" ? J'ai mis 30 bonnes secondes à comprendre quand j'ai lu "pouvoir noir", et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. La typographie des : et ; est aussi systématiquement à revoir. Je ne sais pas comment est la version poche papier mais l'ebook est à déconseiller.

Que feriez-vous si vos rêves prenaient vie et ré-écrivaient l'histoire du monde de sorte que vous seul vous souveniez que ce n'était pas réel la vieille ? C'est l'idée de base de ce cours roman d'Ursula K. Le Guin. Notre héros a tout tenté pour ne pas impacter l'histoire de la planète, sa dernière tentative, le suivi psychologique va être le coeur de l'histoire. La narration et l'histoire sont construites de tel façon qu'on s'identifie complètement au héros et l'on ressent toute l'angoisse de la situation. Sans trop divulguer l'intrigue, c'est très compliqué d'expliquer ce qui rend ce roman angoissant et réussi. J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés et la réflexion qu'ils entrainent. On ne peut que se demander ce qu'on aurait fait à la place du héros, à celle du médecin…

Une excellente lecture

Petit livre que j'ai dévoré. C'est de la SF d'anticipation qui s'est fait rattraper. L'histoire est prenante, certaines scènes sont saisissantes.

J'ai beaucoup apprécié le milieu dans lequel ce livre nous porte. Ce monde post-apocalyptique ou même apocalyptique est difficile à appréhender. La part accordée aux rêves est excrément interessante. Mais le côté scientifique était beaucoup trop présent à mon goût.

George Orr est très attachant et j'ai éprouvé une haine violente envers le docteur :,)

J'ai dévoré ce livre tout en me sentant un peu plus perplexe à chaque part. J'ai apprécié le côté scientifique du récit (bien qu'il soit parfois un peu trop présent, je trouve) et les réflexions ultra-intéressantes sur les rêves. J'en ai d'ailleurs fait de très étranges après avoir lu ce bouquin.

Je suis néanmoins un peu... déçue par la fin. Je m'attendais à quelque chose de plus, comme s'il manquait une explication ou un dénouement. Enfin, ça reste très bon, vraiment très bon.