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Les femmes ne peuvent plus rester confinées chez elles à dispenser tendresse et bonheur.
Afficher en entierCe n’est pas parce que j’apprécie la plume d’un écrivain que je partage toutes ses idées. Loti n’est pas quelqu’un de recommandable. On lui prête bien trop d’aventures.
Afficher en entierUne question lancinante agitait de plus en plus les Turcs : être nationaliste ou pas ? un clivage commençait à apparaître, dont les Anglais ne semblaient pas se méfier mais qui inquiétait le haut commandement français.
Afficher en entierTon rôle n'est pas de soutenir les nationalistes. mais de t'occuper de tes enfants et ton mari. Je ne comprends pas ce qui a pu te passer par la tête.
Afficher en entierLa ville était un labyrinthe. Bien qu’elle y fût née, Leyla la connaissait mal, elle s’y aventurait rarement et jamais seule. Les femmes comme elle, éduquées à la maison puis mariées jeunes, régnaient sur un univers clos de murs.
Afficher en entierIci, un pacha et un mendiant s’adressaient l’un à l’autre sur un pied d’égalité, sans condescendance ni servilité, et les femmes les plus humbles pouvaient partager les fêtes religieuses, un mariage ou une circoncision sous les plafonds décorés d’un prestigieux konak. Mais, si l’équilibre s’imposait entre les riches et les pauvres, une déférence naturelle maintenait chacun à sa place.
Afficher en entierL’Ottoman ne s’inquiète pas du lendemain. Il se sait dans la main ferme mais miséricordieuse de Dieu, qui le guidera entre les écueils d’une existence éphémère. Les Occidentaux méprisent à tort ce qu’ils croient être une soumission à la volonté divine alors qu’il s’agit en réalité d’un détachement salutaire des contingences terrestres.
Afficher en entierOn peut bien abandonner aux étrangers quelques territoires sans importance, mais contrairement à ce que pensent Sa Majesté et ses conseillers incompétents, la complaisance n’augure jamais rien de bon.
Afficher en entierÉlevées sans pudibonderie, les Ottomanes n’étaient pas naïves. La sexualité n’avait rien de tabou pour elles. Leyla avait eu la chance de devenir l’épouse d’un homme qui lui plaisait physiquement et sa sensualité s’était pleinement épanouie dans les premiers temps. Zeynep, sa cousine préférée, ne pouvait pas en dire autant, mais elle n’avait avoué son dégoût à Leyla qu’une fois celle-ci mariée, et comblée.
Afficher en entierLa vie de la maisonnée se déroulait en deux entités distinctes, mais le domaine des femmes, avec ses règles et ses devoirs, n’existait qu’en tant que reflet de l’univers des hommes dans la cité. Ils étaient les deux faces d’un même miroir. L’ombre et la lumière. De cet équilibre, le monde ottoman tirait sa force et son harmonie.
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