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Nous levâmes nos flûtes et les fîmes tinter.

— À votre succès.

— À notre succès.

Elle avala une lampée de champagne et plissa les yeux.

— C’est comment votre petit nom ? Henri, Hector ?

Le serveur remit la bouteille dans le seau à glace et saisit l’occasion pour me lancer une œillade.

— Hugues.

Elle réprima un rire.

— Hugues ? Ce n’est pas un peu vieux jeu ?

— Mes parents sont très snobs.

Le climat s’était réchauffé. La bouteille de Roederer Cristal que nous savourions avait joué une part active dans l’opération. Mon cerveau commençait à s’embrouiller et la diction de Nolwenn devenait pâteuse.

— Pourtant, Tonnon, ce n’est pas très snob.

— Ma mère est née Marie-Thérèse de Bergerhode.

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En règle générale, la hauteur de mes honoraires me permettait de trier ma clientèle sur le volet. Pour témoigner de mon opiniâtreté à vaincre, je me faisais rétribuer au success fee, un pourcentage que je me réservais sur les sommes conquises.

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Je m’abstins de le préciser, convaincu qu’elle le voyait comme tel.

Je l’observai à la dérobée.

Nolwenn Blackwell était le premier top model belge à avoir embrassé une carrière internationale. Mannequin dès ses treize ans, elle avait défilé pour les plus grands couturiers alors qu’elle en avait à peine dix-sept. Son mètre quatre-vingt-cinq, sa longue chevelure blonde, ses grands yeux verts striés d’or et ses formes avantageuses avaient ensorcelé les responsables de casting les plus retors.

À dix-neuf ans, elle avait quitté le plat pays et s’était installée à New York. Une publicité géante sur Times Square avait fini de forger sa réputation. Elle y apparaissait en tenue légère pour vanter une nouvelle gamme de croquettes pour chiens.

Entre une séance de photos et deux défilés, elle avait séduit Roberto Zagatto, un international de football argentin qui évoluait dans un club de pointe anglais. Six mois plus tard, leur relation avait pris fin par insultes interposées dans la presse à scandale.

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— Vous ne trouvez pas ça scandaleux ?

Nolwenn Blackwell était plantée devant moi, les jambes écartées, les seins menaçants, la minirobe en tension maximale.

Comme tout un chacun, j’avais eu l’occasion d’apprécier sa plastique à la télévision, en particulier lors de ses démêlés médiatiques avec son footballeur. Néanmoins, la voir virevolter en chair et en galbe dans mon bureau me faisait plus d’effet que je ne l’aurais imaginé.

Je fis glisser mes demi-lunes sur le bout de mon nez et la dévisageai.

— Vous savez, madame, dans mon métier, nous assistons tous les jours à des choses scandaleuses, étonnantes ou cocasses.

Plus récemment, je l’avais vue minauder au bras de sa dernière conquête pendant la finale du tournoi de Roland-Garros. Enlacés dans leur loge, ils guettaient les caméras en se bécotant comme des collégiens. Au début du mois de juillet, sa conquête était devenue son futur conjoint.

— Des choses cocasses ? Vous plaisantez ? Un homme qui vous trompe avec une prostituée aux yeux de tous ? Vous trouvez ça cocasse ?

Au début du mois, un paparazzi avait immortalisé son fiancé alors qu’il batifolait avec une stripteaseuse au bord d’une piscine dans une villa tropézienne.

De fait, je trouvais la chose cocasse.

— Non, bien entendu, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire.

Elle lança les bras en l’air.

— De quoi ai-je l’air ? Nous étions censés nous marier. Les tabloïds sont déchaînés. Je suis la risée de la planète.

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