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Extrait ajouté par SkeletonGirl 2020-03-24T20:01:51+01:00

Les rêves c'est bien quand on dort, non quand on veille.

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Extrait ajouté par SkeletonGirl 2020-03-24T21:33:53+01:00

"Non ! je ne me trompe pas ! s'écria Godfrey. Il y a là une fumée, et, par conséquent, un feu qui la produit !...et ce feu ne peut avoir été allumé que par...Par qui ?..."

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Extrait ajouté par SkeletonGirl 2020-03-24T20:12:57+01:00

Bientôt cette baie de San- Francisco, la plus vaste du monde, était traversée, le Dream franchissait l'étroit goulet de Golden-Gate, puis il tranchait de son étrave les eaux du Pacifique : c'était comme si cette "Porte d'or" venait de se refermer sur lui.

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Extrait ajouté par SkeletonGirl 2020-03-24T19:44:32+01:00

Vraiment, pour un homme voulant fuir les bruits du monde, cherchant la tranquillité dans la solitude, quoi de mieux que cette Islande perdue à quelques centaines de lieues du littoral ! Pour un Robinson volontaire, c'eût été l'idéal du genre ! Seulement, il fallait y mettre le prix.

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-05T11:55:24+02:00

- Mais, aussi, pourquoi faut-il que la cuisson soit nécessaire au pain, à la viande? Comment la nature ne nous a-elle pas faits pour vivre de l'air du temps?

- Cela viendra peut-être! répondit Godfrey avec un sourire de bonne humeur.

- Le pensez-vous?...

- Je pense que des savants s'en occupent, tout au moins!

- Est-il possible? Et sur quoi se fondent-ils pour chercher ce nouveau mode d'alimentation?

- Sur ce raisonnement, répondit Godfrey, c'est que la digestion et la respiration sont des fonctions connexes, dont l'une pourrait peut-être se substituer à l'autre. Donc, le jour où la chimie aurait fait que les aliments nécessaires à la nourriture de l'homme puissent s'assimiler par la respiration, le problème sera résolu. Il ne s'agit pour cela que de rendre l'air nutritif. On respirera son dîner au lieu de la manger, voilà tout!

- Ah! qu'il est donc fâcheux que cette précieuse découverte n'ait pas encore été faite! s'écria le professeur. Comme je respirerais volontiers une demi-douzaine de sandwiches et un quart de corned-beef, rien que pour me mettre en appétit!

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Extrait ajouté par SherCam 2018-08-05T11:55:11+02:00

Phina Hollaney était la filleule de William W. Kolderup. Orpheline, élevée par ses soins, il lui avait donné le droit de se considérer comme safille, le devoir de l’aimer comme un père. Elle n’y manquait pas.

C’était une jeune personne, «jolie à sa manière», comme on dit, mais à coup sûr charmante, une blonde de seize ans avec des idées de brune, ce qui se lisait dans le cristal deses yeux d’un bleu noir. Nous ne saurions manquer de la comparer à un lis, puisque c’est une comparaison invariablement employée dans la meilleure société pour désigner les beautés américaines. C’était donc un lis, si vous le voulez bien, mais un lis greffé sur quelque églantier résistant et solide. Certainement elle avait beaucoup de cœur, cette jeune miss, mais elle avait aussi beaucoup d’esprit pratique, une allure très personnelle, et ne se laissait pas entraîner plus qu’il ne convenait dans les illusions ou les rêves qui sont de son sexe et de son âge.

Les rêves, c’est bien quand on dort, non quand on veille. Or, elle ne dormait pas, en ce moment, et ne songeait aucunement à dormir.

«Godfrey ? reprit-elle.

– Phina ? répondit le jeune homme.

– Où es-tu, maintenant ?

– Près de toi... dans ce salon...

– Non, pas près de moi, Godfrey ! Pas dans ce salon !... Mais loin, bien loin... au-delà des mers, n’est-ce pas ? »

Et machinalement, la main de Phina, cherchant le clavier, s’égara en une série de septièmes diminuées, dont la tristesse en disait long et que ne comprit peut-être pas le neveu de William W. Kolderup.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-22T09:18:38+02:00

"Le courant du rio, que la crue, occasionnée par les dernières pluies, rendait assez rapide, à transporter tous ces bois. On formerait de petits trains, et ils s'en iraient tranquillement jusqu'à la hauteur du groupe des séquoias que le ruisseau traversait obliquement. Là, le barrage formé par le petit pont les arrêterait tout naturellement. De cet endroit à Will-Tree, il resterait à peine vingt-cinq pas à franchir".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-07-22T09:18:15+02:00

"- Pour varier notre ordinaire, dit-il, voici encore quelques coquillages et une demi-douzaine d'oeufs !

- Et rien pour les faire cuire !

- Rien ! dit Godfrey. Mais si ces aliments mêmes nous manquaient, que diriez-vous donc, Tartelett ?

- Je dirai que rien n'est pas assez ! répondit le professeur d'un ton sec".

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