L'École des soignantes

Un roman formidable qui fait suite au Chœur des femmes. L’auteur imagine un futur proche ou le soin est totalement repensé pour remettre les soignés au cœur du processus, ça donne vraiment envie !

Seul petit bémol, on sent bien que les personnages sont là uniquement pour présenter l’utopie et les principes imaginés, et j’ai eu du mal à m’attacher à eux.

J'avais adoré Le choeur des femmes du même auteur mais je n'ai aimé dans celui-ci

Une utopie d'une monde médical qui veut se rapprocher d'un idéal... Pour un roman dit futuriste, c'est un sujet rare, bien écrit, bien pensé. Les personnages sont à la fois très modernes et fort singuliers, les thèmes chers à Martin Winclker sont abordés sous un nouvel angle, assez déconcertants, l'optimisme omniprésent est presque irréel.

J'ai beaucoup aimé ce roman, mais sa philosophie générale m'a semblé irréalisable et j'ai été un peu agacée par les coupures régulières avec l'introduction de textes en vers libres

Sentiment assez mitigé par rapport à cette lecture. J'ai beaucoup aimé le côté poétique, les idées de révolution du système de santé mais j'ai pas croché au côté futuriste...

Je suis un peu plus mitigée sur cet ouvrage que sur les précédents même auteur , que j'affectionne pourtant d'habitude.J'ai retrouvé l'immense sens ethique et l'ouverture d'esprit du soignant, double d'un sens certain de la pédagogie , par contre le récit m'a semblé moins abouti. La fin en particulier m'a déçue , ainsi que le personnage d'Hannah , qui est très attachant tout au long du livre, avec une part de mystère , à mon sens aurait pu être beaucoup plus approfondi.

A mi-chemin entre l'utopie et l'essai, Martin Winckler nous décrit dans ce livre ce qui pourrait être une médecine plus juste, moins dangereuse, moins agressive mais ô combien plus humaine. J'ai beaucoup aimé la première partie qui développe la construction de l'Ecole des soignantes. Tout est très bien expliqué, chaque changement est justifié par une injustice causée par l'ancien système (notre système actuel malheureusement). Mettre fin à la hiérarchie entre médecins, infirmières et aides-soignantes, cesser les examens automatiques, écouter les soigné.e.s, voilà des idées qui résonnent. Et puis ce changement lexical, je suis convaincue que les mots ont du pouvoir. Un soigné n'est pas un patient, c'est une personne qui n'est plus réduite à sa maladie.

Le seul point négatif de ce roman concerne les cinquante dernières pages et cet élément de science-fiction qui m'a fait tiquer. J'aurais préféré que l'auteur ne cherche pas à justifier ainsi son idée et qu'il nous laisse rêver et construire ce futur possible.

Comme toujours, j'ai aimé cette vision d'une médecine plus humaine et plus à l'écoute que nous dépeignent les romans de cet auteur

Je l'ai lu d'une traite, très bon livre. Dans les brutes en blanc Winckler dénonce, ici il illustre l'application d'une solution possible pour une médecine respectueuse et à l'écoute des soignées.

Je suis clairement déçue pas ce livre alors que martin Winckler est un auteur que j'apprécie tout particulièrement.

L'idée de départ ma plaisait bien : un hôpital unique en France où le féminin l'emporte sur le masculin, où tout est repensé pour une prise en charge plus humaine de la personne, en particulier de la femme.

J'ai aimé la première moitié du livre où on fait la connaissance de Hannah (qui est un homme) mais après, on part vraiment dans des idées loufoques auxquelles je n'ai pas vraiment adhéré.

Ce livre, qui m’a été offert à Noël, ne rentre clairement pas dans mes lectures habituelles et j’ai aimé. J’ai aimé découvrir autre chose, j’ai aimé cette écriture plus engagée, dans un monde futur où quelques personnes vont monter un hôpital pas comme on les connaît aujourd’hui. De là, né le Chht! et l’École des soignantes où peuvent se former femmes ET hommes mais où tous les adjectifs pour « qualifié » quelqu’un sont féminins. Le mot « soignant » n’est pas utiliser pour un homme, ce sera « soignante ». Il n’y a pas de hiérarchie non plus.

Nous sommes aux côtés d’Hannah, nous y faisons de belles rencontres et nous y apprenons comment soigner, sans traitements, sans examens, sans acharnement. Avec l’écoute, l’empathie, les mots, ces soignantes font beaucoup.

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Ce livre a énormément résonné en moi.. j’ai été aide-soignante, j’ai travaillé dans des conditions déplorables, et avec ce livre j’ai l’espoir qu’un jour nous puissions soigner comme Hannah, Betty, Djinn, Renée, et toutes les autres..