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Extrait

Extrait ajouté par Zinthia 2011-12-29T14:30:19+01:00

Elles ne différaient ni par les mots ni par les idées ; l'air, un regard, quelques gestes ou l'accent servaient à leurs paroles de commentaires libertins, lascifs, mélancoliques ou goguenards.

L'une semblait dire : « Ma beauté sait réchauffer le cœur glacé des vieillards. »

L'autre : « J'aime à rester couchée sur des coussins, pour penser avec ivresse à ceux qui m'adorent. »

Une troisième, novice de ces fêtes, voulait rougir : «Au fond du cœur je sens un remords ! disait-elle. Je suis catholique et j'ai peur de l'enfer. Mais je vous aime tant, oh ! tant et tant, que je puis vous sacrifier l'éternité. »

La quatrième, vidant une coupe de vin de Chio, s'écriait : « Vive la gaieté ! Je prends une existence nouvelle à chaque aurore ! Oublieuse du passé, ivre encore des assauts de la veille, tous les soirs, j'épuise une vie de bonheur, une vie pleine d'amour. »

La femme assise auprès de Belvidéro le regardait d'un œil enflammé. Elle était silencieuse. « Je ne m'en remettrais pas à des bravi pour tuer mon amant, s'il m'abandonnait ! » Puis elle avait ri, mais sa main convulsive brisait un drageoir d'or miraculeusement sculpté.

— Quand seras-tu grand-duc ? demanda la sixième au prince avec une expression de joie meurtrière dans les dents, et du délire bachique dans les yeux.

— Et toi, quand ton père mourra-t-il ? dit la septième en riant, en jetant son bouquet à don Juan par un geste enivrant de folâtrerie. C'était une innocente jeune fille accoutumée à jouer avec toutes les choses sacrées.

— Ah ! ne m'en parlez pas, s'écria le jeune et beau don Juan Belvidéro, il n'y a qu'un père éternel dans le monde, et le malheur veut que je l'aie !

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