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Liste des extraits

Extrait ajouté par Looryn 2015-02-27T19:22:54+01:00

« A ceux qui trouvent cette conduite parfaitement ridicule, je conseillerais de se poser une question : ne vaut-il pas mieux couler des jours au goût de miel grâce à la folie, plutôt que chercher, comme on dit, la poutre pour se pendre ? »

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Extrait ajouté par Looryn 2015-02-25T20:58:28+01:00

« La Nature, que voulez-vous – à bien des égard plutôt marâtre que mère –, a implanté une perversion dans les cerveaux humains tant soit peu intelligents : ils ne sont pas contents d'eux-mêmes, et ils admirent les autres. [...] Y a-t-il en effet rien d'aussi fou que s'aimer, de s'admirer soi-même ? Mais à l'inverse, que pourras-tu faire, qui ait de l'élégance, du charme et de l'à-propos, si tu te déplais à toi-même ? »

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Extrait ajouté par Looryn 2015-02-25T20:53:44+01:00

« Par conséquent, compte tenu de la nature humaine, qui fait qu'on cherche en vain un homme sans défauts majeurs, et si vous ajoutez les fortes différences d'âge et d'éducation, les malentendus, les erreurs, tous les aléas de l'existence, comment voulez-vous que la douceur de l'amitié puisse tenir même une petite heure entre ces Argus, si n'entrait pas en jeu ce que les Grecs nomment joliment Euèthéia, qu'on pourrait traduire par folie ou naïveté. »

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Extrait ajouté par Elwysse 2023-09-25T13:46:01+02:00

Critiquer les mœurs des hommes sans attaquer personne nominativement, est-ce vraiment mordre ? N'est-ce pas plutôt instruire et conseiller ? Au reste, ne fais-je pas sans cesse ma propre critique ? Une satire qui n'excepte aucun genre de vie ne s'en prend à nul homme en particulier, mais aux vices de tous. Et si quelqu'un se lève et crie qu'on l'a blessé, c'est donc qu'il se reconnaît coupable, ou tout du moins s'avoue inquiet. Dans ce genre, saint Jérôme s'est montré plus libre et plus âpre, et parfois sans épargner les noms. Je me suis abstenu, pour ma part, d'en prononcer un seul, et j'ai tellement modéré mon style que le lecteur intelligent verra sans peine que j'ai cherché à amuser, nullement à déchirer. Je n'ai pas, comme Juvénal, remué l’égout des vices cachés, je n'ai pas catalogué les hontes ; mais les ridicules. S'il reste un obstiné que ces raisons n'apaisent point, je le prie de songer qu'il est honorable d'être attaqué par la Folie, puisque c'est elle que je mets en scène avec tous les traits de son personnage.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-06-05T23:58:04+02:00

Que dire des Gens de cour ? Il n'y a rien de plus rampant, de plus servile, de plus sot, de plus vil que la plupart d'entre eux, et ils n'en prétendent pas moins au premier rang partout. Sur un point seulement, ils sont très réservés ; satisfaits de mettre sur leur corps l'or, les pierreries, la pourpre et les divers emblèmes des vertus et de la sagesse, ils laissent de celles-ci la pratique à d'autres. Tout leur bonheur est d'avoir le droit d'appeler le roi "Sire", de savoir le saluer en trois paroles, de prodiguer des titres officiels où il est question de Sérénité, de Souveraineté, de Magnificence. Ils s'en barbouillent le museau, s'ébattent dans la flatterie ; tels sont les talents essentiels du noble et du courtisan.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-06-05T23:54:26+02:00

Personne ne voudrait payer la couronne du prix d'un parjure ou d'un parricide, si l'on réfléchissait au poids du fardeau que s'impose celui qui veut vraiment gouverner. Dès qu'il a pris le pouvoir, il ne doit plus penser qu'aux affaires politiques et non aux siennes, ne viser qu'au bien général, ne pas s'écarter d'un pouce de l'observation des lois qu'il a promulguées et qu'il fait exécuter, exiger l'intégrité de chacun dans l'administration et les magistratures. Tous les regards se tournent vers lui, car il peut être, par ses vertus, l'astre bienfaisant qui assure le salut des hommes ou la comète mortelle qui leur apporte le désastre. Les vices des autres n'ont pas autant d'importance et leur influence ne s'étend pas si loin ; mais le Prince occupe un tel rang que ses moindres défaillances répandent le mauvais exemple universel. Favorisé par la fortune, il est entouré de toutes les séductions ; parmi les plaisirs, l'indépendance, l'adulation, le luxe, il a bien des efforts à faire, bien des soins à prendre, pour ne point se tromper sur son devoir et n'y jamais manquer. Enfin, vivant au milieu des embûches, des haines, des dangers, et toujours en crainte, il sent au-dessus de sa tête le Roi véritable, qui ne tardera pas à lui demander compte de la moindre faute, et sera d'autant plus sévère pour lui qu'il aura exercé un pouvoir plus grand.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-06-05T14:38:27+02:00

Le plus drôle est que tous leurs actes suivent une règle qu'ils croiraient faire péché grave s'ils s'écartaient le moins du monde de sa rigueur mathématique : combien de noeuds à la sandale, quelle couleur à la ceinture, quelle bigarrure au vêtement, de quelle étoffe la ceinture et de quelle largeur, de quelle forme le capuchon et de quelle capacité en boisseaux, de combien de doigts la largeur de la tonsure, et combien d'heures de sommeil ! Qui ne voit à quel point cette égalité est inégale, exigée d'êtres si divers au physique et au moral ? Ces niaiseries, pourtant, les enorgueillissent si fort qu'ils méprisent tout le monde et se méprisent d'un ordre à l'autre. Des nommes, qui professent la charité apostolique, poussent les hauts cris pour un habit différemment serré, pour une couleur un peu plus sombre. Rigidement attachés à leurs usages, les uns ont le froc de laine de Cilicie et la chemise de toile de Milet, les autres portent la toile en dessus, la laine en dessous. Il en est qui redoutent comme un poison le contact de l'argent, mais nullement le vin ni les femmes. Tous ont le désir de se singulariser par leur genre de vie. Ce qu'ils ambitionnent n'est pas de ressembler au Christ, mais de se différencier entre eux. Leurs surnoms aussi les rendent considérablement fiers : entre ceux qui se réjouissent d'être appelés Cordeliers, on distingue les Coletans, les Mineurs, les Minimes, les Bulistes. Et voici les Bénédictins, les Bernardins, les Jacobins, comme s'il ne suffisait pas de se nommer chrétiens !

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Extrait ajouté par Belami77 2021-06-05T14:31:29+02:00

Aussitôt après le bonheur des théologiens, vient celui des gens vulgairement appelés Religieux ou Moines, par une double désignation fausse, car la plupart sont fort loin de la religion et personne ne circule davantage en tous lieux que ces prétendus solitaires. Ils seraient, à mon sens, les plus malheureux des hommes, si je ne les secourais de mille manières. Leur espèce est universellement exécrée, au point que leur rencontre fortuite passe pour porter malheur, et pourtant ils ont d'eux-mêmes une opinion magnifique. Ils estiment que la plus haute piété est de ne rien savoir, pas même lire. Quand ils braient comme des ânes dans les églises, en chantant leurs psaumes qu'ils numérotent sans les comprendre, ils croient réjouir les oreilles des personnes célestes. De leur crasse et de leur mendicité beaucoup se font gloire ; ils beuglent aux portes pour avoir du pain ; ils encombrent partout les auberges, les voitures, les bateaux, au grand dommage des autres mendiants. Aimables gens qui prétendent rappeler les Apôtres par de la saleté et de l'ignorance, de la grossièreté et de l'impudence !

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Extrait ajouté par Belami77 2021-06-04T13:28:55+02:00

On dira bien qu'en guerre l'intelligence joue un très grand rôle. Dans le chef, je l'accorde ; encore est-ce l'intelligence d'un soldat, non celle d'un philosophe. La noble guerre est faite par des parasites, des entremetteurs, des larrons, des brigands, des rustres, des imbéciles, des débiteurs insolvables, en somme par le rebut de la société, et nullement par des philosophes veillant sous la lampe.

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Extrait ajouté par PavillonRouge 2017-02-13T22:40:16+01:00

« Dans les grands desseins, c’est déjà beau d’avoir voulu. »

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