Extraits

"Le temps est un admirable maitre, qui, malheureusement, tue tous ses éleves"

Je lui coupai proprement la tête. Je ne suis pas du genre à me vanter, mais ce n'est pas facile de décapiter quelqu'un d'un seul geste.

Une ère sombre se prépare. La mienne. Si cela vous offense. Venez m'arrêter.

Considérez la réalité comme un navire dont on a établi l'itinéraire, et dont le gouvernail est immobilisé par des constantes universelles. [...] Notre plus grande réussite, qui causa aussi notre perte, consista a tourner ce gouvernail, trés légerement.

J'étais dans un état tellement lamentable et je me sentais tellement moche que ça me donnait envie de lui gâcher sa journée.

Belles paroles pour une vieille carne qui, à en croire l'odeur, a dû mourir il y a dix ans, mais n'a simplement pas eu la décence d'arrêter de jacasser.

Je me représentai la scène en mon for intérieur. Le beau prince avec ma dague dans l'orbite, et nous fuyant dans la montagne.

Je ne fais pas partie des adeptes du " j'aurais dû ". Mais j'aurais dû.

La perspective d'être brûlé vif m'a toujours causé du souci. Appelez ça une faille personnelle.

Le gris lâcha un long pet complaisant qui me dispensa d’avoir à répondre à cette tirade. J’ai toujours adoré ce cheval.

Mes rêves, sombres et purs, n’appartiennent plus qu’à moi. Si tu veux les connaître, mon frère, barre-moi le chemin.