L'Enchanteresse de Florence
Auteur
- Salman Rushdie (Écrivain)
Classement en biblio - 30 lecteurs
extrait
Il devait abandonner Sikri, il devait quitter sa ville rouge bien-aimée, sa ville d'ombre et de fumée, la laisser seule dans ce lieu devenu désertique, pour qu'elle se dresse à jamais comme un symbole de l'impermanence des choses, de la soudaineté avec laquelle le destin peut ruiner les peuples les plus puissants et les hommes les plus forts. Et pourtant il survivrait. C'était cela, être un prince, être capable de surmonter les catastrophes. Et un prince n'était que l'image majuscule de ses sujets, un homme élevé à un rang presque divin. Et c'était aussi cela, être un homme.
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Je n'ai pas été prise dans ce conte, l'histoire de la mystérieuse princesse et de son fils m'a semblé longue à lire même si je reconnais le travail historique que l'auteur a fourni dans les descriptions de cette flamboyante Renaissance ainsi que les idées qui l'on conçue.
En effet, le roman est intéressant sur un point : le lien entre les hommes d'Orient et d'Occident, les questionnements sur la nature humaine.
A part cela, je reste mitigée sur l'intrigue principale qui met du temps à se dérouler avec beaucoup trop de lenteur, me lassant d’attendre cette satanée révélation.
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Plus encore que dans ses romans précédents, Rushdie explore ici le thème du dialogue Est-Ouest, à travers le rêve de ces deux Renaissances, italienne et moghole. "Depuis longtemps je m'intéresse aux histoires qui racontent la manière dont les mondes s'imbriquent et se rejoignent." En écrivant L'Enchanteresse, c'est par le biais du double regard de Vespucci et de Qara Köz que Rushdie parvient à raconter l'exotisme oriental comme reflet onirique de l'extrême exotisme occidental. "Nous sommes leur rêve... et ils sont les nôtres", lance la reine Jodhabai.
Mais l'on s'ennuie vite dans cette profusion.
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Fresque clinquante, foisonnante, parfois vulgaire, pompeuse. C'est une galerie de personnalités extravagantes.
Au début texte passionnant mais long et lent vers la fin.
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Date de sortie
L'Enchanteresse de Florence
- France : 2008-10-02 - Poche (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- The Enchantress of Florence - Anglais
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Résumé
Résumé
Début du XVIe siècle, au coeur des Indes : un jeune Florentin qui se fait appeler Mogor dell'Amore arrive à la cour d'Akbar, le Grand Moghol. Il prétend être le fils de l'enchanteresse de Florence et se hisse très vite à un rang élevé parmi la cour. Une rencontre entre Orient et Occident où se mêlent la magie étourdissante des Indes et la sulfureuse sensualité florentine.
Quatrième de couverture
Curieuse apparition que ce jeune homme blond fièrement dressé sur un char à boeufs et sur le point d'entrer à la cour du grand Moghol, au coeur des Indes. Le voyageur se fait appeler «Mogor dell'Amore» et prétend détenir un secret. Ce qu'il va révéler à l'empereur est une histoire fantastique : il affirme être le fils de l'Enchanteresse de Florence, princesse moghole oubliée, maîtresse sulfureuse d'un soldat florentin, à la beauté envoûtante et aux pouvoirs mystérieux. Sa légende est nimbée d'une aura de magie, d'énigme et de mensonge. L'empereur ne sait que croire, jusqu'à ce que l'Enchanteresse à la jeunesse éternelle, le visite en rêve... Son histoire nous emmène sur les traces d'un destin fabuleux et relie un Orient conquérant et contemplatif à l'Occident sensuel et terrible de la Renaissance florentine. D'une cour l'autre, au rythme des complots et des intrigues, on croise sorcières et fêlons, l'ombre de Savonarole, les Vespucci ou Machiavel, personnages troubles qui peuplent la légende de l'Enchanteresse de Florence. Rushdie s'adonne ici à la magie, compose une oeuvre foisonnante et prouve une fois encore une puissance créatrice hors du commun.
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