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Ma mère entra en larmes dans la pièce, suivie d'une foule de princes, princesses, de gens d'Eglise, de dames et de gentilshommes que je connaissais à peine.
Je compris immédiatement ce qui s'était passé et je descendis de mon perchoir lentement.
Maman prit mes deux mains dans les siennes et me dit avec une certaine solennité :
- Mon fils, le roi votre père est mort. Vous êtes le roi à présent.
Les gens entrés à sa suite me firent la révérence ou balayèrent le plancher des plumes de leur chapeau.
Certaine dames me baisèrent le bas de la robe ou le bout des doigts. M. Mazarin, mon parrain, s'inclina même devant moi.
Personne ne pleurait. Personne ne semblait triste. Je refoulai donc mon chagrin.
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