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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-01T18:53:33+01:00

Je puis penser, causer avec moi, ce sont mes seuls moments de grand silence. Je ne suis pas distrait par le bruit de la foule où ma timidité m'isole.

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-08-04T15:19:23+02:00

Cela n'a de réalité, l'enfance, cela ne prend de sens qu'après coup. Ce n'est d'ailleurs qu'un mot d'homme faire : une pensée, une préoccupation d'un autre âge. On n'a jamais l'âge de son enfance. Elle vient trop tôt, et nous trop tard. Irréparablement.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-04-13T14:52:54+02:00

Ma mère avait plus de courage. Elle se sacrifiait, elle étouffait ses faiblesses, elle tordait le cou au premier mouvement pour se livrer au second. Au lieu de m'embrasser, elle me pinçait ; - vous croyez que cela ne lui coutait pas ! - Il lui arriva même de se casser les ongles. Elle me battait pour mon bien, voyez-vous. Sa main hésita plus d'une fois ; elle dut prendre son pied.

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Extrait ajouté par Kephas 2021-01-03T13:16:16+01:00

Mon père peut  me faire pleurer et saigner pendant toute ma jeunesse : je lui dois l'obéissance et le respect.

Les règles de la vie de la famille lui donnent droit de vie et de mort sur moi.

Je suis un mauvais sujet, après tout !

On mérite d'avoir la tête cognée et les côtes cassées, quand, au lieu d'apprendre les verbes grecs, on regarde passer les nuages ou voler les mouches.

On est un fainéant et un drôle, quand on veut être cordonnier, vivre dans la poix et la colle, tirer le fil, manier le tranchet, au lieu de rêver une toge de professeur, avec une toque et de l'hermine.

On est un insolent vis-à -vis de son père, quand on pense qu'avec la toge on est pauvre, qu'avec le tablier de cuir on est libre !

C'est moi qui ai tort, il a raison de me battre.

Je le deshonore avec mes goûts vulgaires, mes instincts d'apprenti, mes manies d'ouvriers.

Mes parents m'ont donné de l'éducation et je n'en veux plus !

Je me plais mieux avec les laboureurs et les savetiers qu'avec les agrégés...

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T13:01:12+01:00

C'était le proviseur et l'inspecteur d'Académie ; j'avais reconnu leurs voix. Ils reprirent :

" Je me suis contenté de lui donner un avertissement une fois. J'ai pris le prétexte de son fils.

- Qu'est-ce que c'est que ce garçon-là ?

- Un pauvre petit malheureux qu'on habille comme un singe, qu'on bat comme un tapis, pas bête, bon cœur. Il a plu beaucoup à l'inspecteur, la dernière fois… Je l'ai donc pris pour prétexte. "Occupez-vous plus de votre fils" ; cela voulait dire : "Restez un peu plus avec votre femme", - et il a tenu compte de l'observation."

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:41:31+01:00

Le bain ! - Ma mère en avait fait un supplice.

Heureusement, elle ne m'emmenait avec elle, pour me récurer à fond, que tous les trois mois.

Elle me frottait à outrance, me faisait avaler, par tous les pores, de la soude et du suif, que pleurait un savon de Marseille à deux sous le morceau, qui empestait comme une fabrique de chandelles. Elle m'en fourrait partout, les yeux m'en piquaient pendant une semaine, et ma bouche en bavait…

J'ai bien détesté la propreté, grâce à ce savon de Marseille !

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:34:48+01:00

Je suis en noir souvent, "rien n'habille comme le noir", et en habit, en frac, avec un chapeau haut de forme ; j'ai l'air d'un poêle.

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:33:05+01:00

"L'innocence. Ma grand-tante Agnès représente l'innocence ? C'est fait comme cela, l'innocence !"

Elle a bien soixante-dix ans, et elle doit avoir les cheveux blancs ; je n'en sais rien, personne n'en sait rien, car elle a toujours un serre-tête noir qui lui colle comme du taffetas sur le crâne ; elle a, par exemple, la barbe grise, un bouquet de poils ici, une petite mèche qui frisotte par là, et de tous côtés des poireaux comme des groseilles, qui ont l'air de bouillir sur sa figure.

Pour mieux dire, sa tête rappelle, par le haut, à cause du serre-tête noir, une pomme de terre brûlée et, par le bas, une pomme de terre germée ; j'en ai trouvé une gonflée, violette, l'autre matin, sous le fourneau, qui ressemblait à grand-tante Agnès comme deux gouttes d'eau.

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:27:51+01:00

Mon père - celui qui devait être mon père - n'y est pas resté, a voulu être bachelier, arriver aux honneurs, et s'est installé dans une petite chambre au fond d'une rue noire, d'où il sort, le jour, pour donner quelques leçons à dix sous l'heure, et où il rentre, le soir, pour faire la cour à une paysanne qui sera ma mère, et qui accomplit pour le moment ses devoirs de nièce dévouée près d'une tante malade.

On se brouille pour cela avec l'oncle curé, on dit adieu à l'Eglise ; on s'aime, on s'accorde, on s'épouse ! On est aussi au plus mal avec les père et mère, à qui l'on a fait des sommations pour arriver à ce mariage de la débine et de la misère.

Je suis le premier enfant de cette union bénie. Je viens au monde dans un lit de vieux bois qui a des punaises de village et des puces de séminaire.

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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:21:39+01:00

Le geôlier, en sa qualité de voisin, est un ami de la maison ; il vient de temps en temps manger la soupe chez les gens d'en bas, et nous sommes camarades, son fils et moi. Il m'emmène quelquefois à la prison, parce que c'est plus gai. C'est plein d'arbres ; on joue, on rit, et il y en a un, tout vieux, qui vient du bagne et qui fait des cathédrales avec des bouchons et des coquilles de noix.

A la maison l'on ne rit jamais ; ma mère bougonne toujours. - Oh ! comme je m'amuse davantage avec ce vieux-là et le grand qu'on appelle le braconnier, qui a tué le gendarme à la foire du Vivarais !

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