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Extrait ajouté par Talou61 2023-12-15T12:00:39+01:00

A tous ceux qui crevèrent d'ennui au Collège ou qu'on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance furent tyrannisés par leur maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-04-14T14:21:43+02:00

- Pas le cerveau ", dit le médecin, qui croit à une affection du gros intestin : si bien qu'il ne sait pas au juste si M. Bergougnard est philosophe parce qu'il est constipé, ou s'il est constipé parce qu'il est philosophe.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-04-13T22:53:19+02:00

Aujourd'hui encore dans mes rêves, dans un salon quelquefois, au milieu de femmes décolletées, à table, dans un bal, j'entends, comme Jeanne d'Arc, une voix : " Jacques ! Les cabinets sont en bas ! "

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Extrait ajouté par Belami77 2021-04-13T14:58:49+02:00

Je grelottai tout le jour. Mais je n'étais plus seul ; j'avais pour amis Crusoé et Vendredi. A partir de ce moment, il y eut dans mon imagination un coin bleu, dans la prose de ma vie d'enfant battu la poésie des rêves, et mon coeur mit à la voile pour les pays où l'on souffre, où l'on travaille, mais où l'on est libre.

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Extrait ajouté par Belami77 2021-04-13T14:56:23+02:00

J'ai le cou brisé, la nuque qui me fait mal, la poitrine creuse : je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d'une émotion immense, remué jusqu'au fond de la cervelle et jusqu'au fon du coeur : et en ce moment où la lune montre là-bas un bout de corne, je fais passer dans le ciel tous les oiseaux de l'île, et je vois se profiler la tête longue d'un peuplier comme le mât du navire de Crusoé ! Je peuple l'espace vide de mes pensées, tout comme il peuplait l'horizon de mes craintes : debout contre cette fenêtre, je rêve à l'éternelle solitude et je me demande où je ferai pousser du pain....

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Extrait ajouté par ELFAfanny 2019-03-08T18:37:54+01:00

Mon père a un couteau à la main et taille un morceau de sapin ; les copeaux tombent jaunes et soyeux comme des brins de rubans. Il me fait un chariot avec des languettes de bois frais. Les roues sont déjà taillées ; ce sont des ronds de pommes de terre avec leur cercle de peau brune qui fait le fer… Le chariot va être fini ; j’attends tout ému et les yeux grands ouverts, quand mon père pousse un cri et lève sa main pleine de sang. Il s’est enfoncé le couteau dans le doigt. Je deviens tout pâle et je m’avance vers lui ; un coup violent m’arrête ; c’est ma mère qui me l’a donné, l’écume aux lèvres, les poings crispés.

« C’est ta faute si ton père s’est fait mal ! »

Et elle me chasse sur l’escalier noir, en me cognant encore le front contre la porte.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-11-27T22:58:36+01:00

Je maudis l’oignon…

Tous les mardis et vendredis, on mange du hachis aux oignons, et pendant sept ans je n’ai pas pu manger de hachis aux oignons sans être malade.

J’ai le dégoût de ce légume.

Comme un riche ! mon Dieu, oui ! — Espèce de petit orgueilleux, je me permettais de ne pas aimer ceci, cela, de rechigner quand on me donnait quelque chose qui ne me plaisait pas. Je m’écoutais, je me sentais surtout, et l’odeur de l’oignon me soulevait le cœur, — ce que j’appelais mon cœur, comprenons-nous bien ; car je ne sais pas si les pauvres ont le droit d’avoir un cœur.

« Il faut se forcer, criait ma mère. Tu le fais exprès, ajoutait-elle comme toujours. »

C’était le grand mot. « Tu le fais exprès ! »

Elle fut courageuse heureusement ; elle tint bon, et au bout de cinq ans, quand j’entrai en troisième, je pouvais manger du hachis aux oignons. Elle m’avait montré par là qu’on vient à bout de tout, que la volonté est la grande maîtresse.

Dès que je pus manger du hachis aux oignons sans être malade, elle n’en fit plus : à quoi bon ? c’était aussi cher qu’autre chose et ça empoisonnait. Il suffisait que sa méthode eût triomphé, — et plus tard, dans la vie, quand une difficulté se levait devant moi, elle disait :

« Jacques, souviens-toi du hachis aux oignons. Pendant cinq ans tu l’as vomi et au bout de cinq ans tu pouvais le garder. Souviens-toi, Jacques ! »

Et je me souvenais trop.

J’aimais les poireaux.

Que voulez-vous ? — Je haïssais l’oignon, j’aimais les poireaux. On me les arrachait de la bouche, comme on arrache un pistolet des mains d’un criminel, comme on enlève la coupe de poison à un malheureux qui veut se suicider.

« Pourquoi ne pourrais-je pas en manger ? demandai-je en pleurant.

— Parce que tu les aimes », répondait cette femme pleine de bon sens, et qui ne voulait pas que son fils eût de passions.

Tu mangeras de l’oignon, parce qu’il te fait mal, tu ne mangeras pas de poireaux, parce que tu les adores.

« Aimes-tu les lentilles ?

— Je ne sais pas… »

Il était dangereux de s’engager, et je ne me prononçais plus qu’après réflexion, en ayant tout balancé.

Jacques, tu mens !

Tu dis que ta mère t’oblige à ne pas manger ce que tu aimes.

Tu aimes le gigot, Jacques.

Est-ce que ta mère t’en prive ?

Ta mère en fait cuire un le dimanche. — On t’en donne.

Elle en mange froid le lundi. — T’en refuse-t-on ?

On le fait revenir aux oignons le mardi — le jour des oignons c’est sacré — tu en as deux portions au lieu d’une.

Et le mercredi, Jacques ! qui est-ce qui se sacrifie, le mercredi, pour son fils ? Le jeudi, qui est-ce qui laisse tout le gigot à son enfant ? Qui ? parle !

C’est ta mère — comme le pélican blanc ! Tu le finis le gigot — à toi l’honneur !

« Décrotte l’os ! ce n’est pas moi qui t’empêcherai d’en manger, va ! »

Entends-tu, c’est ta mère qui te crie de ne pas avoir de scrupules, d’en prendre à ta faim, elle ne veut pas borner ton appétit… « Tu es libre, il en reste encore, ne te gêne pas ! »

Mais Dieu se reposa le septième jour ! voilà huit fois que j’en mange ! J’ai un mouton qui bêle dans l’estomac : grâce, pitié !

Non, pas de grâce, pas de pitié. Tu aimes le gigot, tu en mangeras.

« As-tu dit que tu l’aimais ?

— Je l’ai dit, lundi…

— Et tu te contredis samedi ! mets du vinaigre, — allons, la dernière bouchée ! J’espère que tu t’es régalé ?… »

C’est que c’est vrai ! On achetait un gigot au commencement du mois, quand mon père touchait ses appointements. Ils en mangeaient deux fois ; je devais finir le reste — en salade, à la sauce, en hachis, en boulettes ; on faisait tout pour masquer cette lugubre monotonie ; mais à la fin, je me sentais devenir brebis, j’avais des bêlements et je pétaradais quand on faisait : prou, prou.

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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2017-10-04T04:37:04+02:00

J’avais pour amis Crusoé et Vendredi. A partir de ce moment, il y eut dans mon imagination un coin bleu, dans la prose de ma vie d’enfant battu la poésie des rêves, et mon cœur mit à la voile pour les pays où l’on souffre, ou l’on travail, mais où l’on est libre.

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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2017-10-04T04:36:42+02:00

J’ai toujours envie de rire quand on dit la prière. J’ai beau me retenir ! Je prie Dieu avant de me mettre à genoux, je lui jure bien que ce n’est pas de lui que je ris, mais dès que je suis à genoux c’est plus fort que moi.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-05-20T14:38:01+02:00

" Mon enfant, il ne faut pas jeter le pain ; c´est dur a gagner. Nous n´en avons pas trop pour nous, mais si nous en avions beacoup, il faudrait le donner aux pauvres. Tu en manqueras peut-etre un jour, et tu verras ce qu´il vaut. Rappelle-toi ce que je te dis, mon enfant ! "

Je ne l´ai jamais oublie.

Cette observation, qui, pour la premiere fois peut-etre dans ma vie me fut faite sans colere, mais avec dignite, me penetra jusqu´qu fond de l´ame ; et j´ai eu le respect du pain depuis lors.

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