Kørner and Werner, Tome 1 : L'Enfant étoile

Un polar efficace. Des personnages attachants. Une écriture fluide qui sert le scénario. Bon moment de lecture.

Un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais typique des romans scandinaves je trouve. Les auteurs prennent, souvent, un moment avant d’installer leur intrigue.

Une histoire bien construite, J'ai bien aimé cette lecture.

C'était une bonne lecture : une intrigue prenante, des personnages originaux, et un bon final

Il faut s'accrocher durant les cent premières pages, je dirais, mais on fini par être captivé par ce roman policier, que j'ai au final énormément apprécié !

L'intrigue est loin d'être lente ou ennuyeuse, au contraire, il y a peu de temps morts, les scènes s'enchaînent à un bon rythme, avec parfois des pauses pour souffler, mais pas de très longs pavés et chapitres insipides comme on peut trouver dans certains romans de ce genre, surtout dans le polar nordique.

Si j'ai eu du mal au début, c'est à cause des personnages, qui au départ m'agaçaient car ils étaient justement eux-mêmes tout le temps agacés, énervés, tendus, etc... On peut le comprendre, en tant qu'enquêteurs et inspecteurs de police, mais j'ai mis du temps à m'attacher aux personnages. Les personnages sont pourtant un point fort de ce livre, Jeppe, Annette, Esther de Laurenti, je les ai tous trouvés très intéressants et authentiques, avec leur voix propre. Les personnages secondaires sont aussi important dans l'intrigue, et pas juste des personnages accessoires pour meubler.

Tout est très bien pensé dans cette histoire, le suspens était haletant et je me suis creusé les méninges pour régler l'énigme en même temps que les enquêteurs.

Au final, je retiens surtout l'attention portée à la solidarité, l'humanité, la bienveillance, le pendant de toute la noirceur et la mort qui courent tout au long du livre. C'est glauque, mais pas voyeuriste ni pervers.

Les auteurs de thrillers scandinaves ont un, je ne sais quoi de particulier dont je suis assez friande. Une atmosphère, des personnages… L’enfant étoile ne déroge pas à la règle et sans en lire tout le temps, lorsque ça m’arrive, je passe un très bon moment.

J’ai souvent besoin d’un laps de temps pour m’immerger totalement dans un roman scandinave, car les auteurs prennent, souvent, un moment avant d’installer leur intrigue, et même si cela peut sembler long, parfois, il n’en demeure pas moins que cela apporte, finalement une certaine saveur.

Pour autant, Katrine Engberg, dont c’est le premier roman, immerge rapidement son lecteur dans cette intrigue policière, aux côtés d’un duo d’enquêteur, Jeppe Korner et Anette Werner, assez atypique et détonnant.

Une jeune femme est assassinée dans son immeuble. Sa propriétaire et également voisine, Esther, est en train d’écrire un roman qui relate dans les moindres détails le déroulement du meurtre… L’idée est quand très intéressante et quelque peu innovante (enfin, je n’ai pas lu de polar avec ce type d’intrigue.) ce qui m’a bien plu.

L’auteure, avec une plume simple mais non dénuée de punch, construit une histoire assez fluide, bien dosée, rythmée, mais sans tomber dans le trop rapide dans la résolution de l’enquête ou dans les rebondissements toutes les deux pages. Les indices sont parsemés au fil de l’eau et c’est agréable à lire, car on prend le temps de savourer. Même si cela semble assez classique, c’est un roman qui fait très bien le job et on en redemande, car c’est suffisamment bien construit pour maintenir en haleine le lecteur.

En bref, un bon thriller, une enquête originale, des personnages à la psychologie plus complexe qu’il n’y parait. Le tout donne envie de découvrir la suite, qui sort le 3 février : « Le Papillon de verre« 

https://julitlesmots.com/2022/02/01/lenfant-etoile-de-katrine-engberg-un-livre-derangeant-aux-accents-bien-reels/

premier roman et wow. c'est un très bon livre. déjà, pour moi, c'est mon genre de lecture de prédilection; enquête criminel, meurtre un peu sordide... pour ma part, je n'ai trouvé aucun longueur. le rythme est soutenu et aucune description interminable que ce soit sur la personnalité, la vie des personnages ou encore sur les lieux. ça commence directement dans le vif du sujet et l'écrivaine s'en tien à l'important. jusqu'à la finale, j'avais un doute sur la motivation du tueur, bien que je n'ai aucune idée de celui-ci. elle a su maintenant le suspense. j'attends le prochain roman.

je n'ai pas adhéré. Certes les personnages sont différents des autres romans mais je n'ai pas réussi à m'y attacher.

On devine très facilement le nom du coupable.

Bon premier livre de Katrine Engberg mais qui m'a parfois laissé sur ma faim par manque de rythme. Je dois avouer que j'attends vivement le deuxième car l'auteure a donné vie à au moins deux personnages pour continuer une série.

Merci à Fleuve Editions et à Netgalley pour ce service presse.

Une jeune fille massacrée dans son appartement, un immeuble qui appartient à une propriétaire écrivain à la retraite dont le récit ressemble étrangement à ce meurtre. Puis des tas de gens qui se croisent, les parents de la jeune fille, le groupe d'écrivains de la propriétaire etc… A ni rien comprendre, et c'est le cas des deux enquêteurs.

Je suis une fan immodérée des écrivains des pays du nord de l'Europe et c'est pour cette raison que ce livre m'a attirée, une auteure Danoise et un récit qui se déroule au Danemark justement.

Malheureusement, et malgré mon insistance à finir ce polar très bien écrit, je n'ai pas accroché. Je pense que c'est surtout la personnalité des enquêteurs qui ne m'a pas entrainée dans ce récit. Jeppe Korner m'a semblé pâlot, avec bien du mal à surmonter son désert affectif et ses difficultés à diriger son équipe. Et ce n'est rien à côté de Anette Werner que j'ai trouvé tellement agaçante avec son partenaire et sa façon de toujours le rabaisser, non pas mon truc.

Paradoxalement, deux autres policiers me semblent bien plus intéressants et auraient mérité, à mon goût, une place plus importante : Sara et Falck.

Pour finir, je ne comprends toujours pas complètement le pourquoi du comment… Je vous laisse en juger par vous-mêmes.

Un premier roman addictif