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Si tu posais ton oreille sur mon cœur, tu entendrais le chant d'un ruisseau qui s'écoule doucement vers toi, une seule de ses gouttes pourrait t'inonder de bonheur.
Marie
Afficher en entierJ'ai ouvert et je l'ai vu dans l'obscurité.
J'étais sidérée.
- Où sont tes ramures?
- Je les ai sciées.
- Pourquoi ?
- Pour qu'on ne me reconnaisse pas. Il le fallait pour cette nuit. Ce n'est pas grave, elles repousseront.
Afficher en entierÇa me faisait tellement mal qu'il m'arrivait de souhaiter ne plus être amoureuse. J'aurais voulu que maman lessive mon coeur. Un bon lavage, un bon essorage, quelques heures sur le fil à linge pour faire tomber les dernières gouttes d'amour, et je serais repartie avec un coeur tout neuf,
Afficher en entierLa porte s'est ouverte et l'enfaon est apparu .Toute la classe a poussé un Wouah d'admiration car ce n'était pas l'enfaon qu'on connait avec 2 petit bois qui venait nous rejoindre mais un garçon arborant une magnifique ramure au bois étincelant
Afficher en entierQuelque chose me rongeait à l'intérieur. Ça me faisait tellement mal qu'il m'arrivait de souhaiter ne plus être amoureuse. J'aurais voulu que maman lessive mon cœur. Un bon lavage, un bon essorage, quelques heures sur le fil à linge pour faire tomber les dernières gouttes d'amour, et je serais repartie avec un cœur tout neuf, comme avant, quand je n'avais pas encore rencontré L'enfaon.
Afficher en entierEt puis, est-ce que papa aurais compris si je lui avais dit que j'étais tombée amoureuse ? L'amour, ça fait des bulles dans le cœur. Ça allume des lucioles dans les yeux. Ça soulève le vent dans les cheveux. Ce jour-là, tous les autres étaient bien peignés sauf moi qui avais de la folie dans les mèches. C'était le vent de l'amour.
Afficher en entierUn après-midi, nous effectuions une série d’opérations plus ou moins difficiles. L’enfaon, lui, observait toujours la sombre forêt à travers la fenêtre. Soudain la maîtresse lui a demandé :
– L’enfaon, si tu n’apprends pas à calculer, comment feras-tu pour trouver un jour un travail ?
Il a soupiré :
– Je ne comprends pas vos calculs, maîtresse. Pour vous, par exemple, 1 + 1 font 2. Pour moi, 1 + 1 font 1. Ça fera toujours 1.
– Tu te trompes, a répondu la maîtresse. 1 + 1 font 2.
L’enfaon a pivoté sur sa chaise et a répliqué :
– Je suis un mélange d’humain et de cerf, deux espèces différentes. Et pourtant je suis 1. Vous voyez bien que 1 + 1 font 1. Je sais que c’est difficile pour vous, maîtresse, de comprendre. Vous essayez de m’aimer tel que je suis. C’est pour ça que je reste ici. Uniquement pour ça. Mais si vous m’obligez à voir le monde comme vous le voyez, je partirai.
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