Commentaires

Un très bon roman fort en émotion qu'on ne lâche pas si facilement. l'histoire de Edna nous marque et nous hante par la suite. Les sentiments dominants dans ce livre est la colère et l'injustice. c'est un vrai régal !!

Edna est mise de côté, par son beau-père, par ses camarades en cours.

On l'humilie, la rabaisse, l'insulte, la bouscule, sans cesse...

Jusqu'à ce qu'Eliott, un garçon qui se croit tout permis, l'agresse.

Il n'aura aucune sanction.

On dira à Edna qu'elle a un mois pour ne pas faire d'histoire sinon elle sera exclue définitivement.

On va alors lui proposer un concours littéraire, pour se "racheter" une conduite et pour prouver qu'elle peut s'intégrer.

Comme ci, le problème venait d'elle...

Cette lecture m'a laissé perplexe.

Je vais essayer de pas trop partir dans tous les sens en m'expliquant lol.

Pour commencer on sent l'influence de "Carrie" de Stephen King dans l'histoire d'Edna. J'ai seulement vu le film et pourtant j'aurai pu remplacer l'une par l'autre sans aucun soucis. Leurs histoires sont très similaires. Et ce n'est pas vraiment un problème au final, on peut considérer qu'Edna est la Carrie d'aujourd'hui. Même si on préférerai que ça n'existe plus, parce que ce genre d'harcèlement est inadmissible...

Cet aspect là de l'histoire donc m'a plu.

Là où j'ai moins accroché c'est qu'on nous parle tout le long de "l'événement" qui a conduit à la perte d'Edna, de l'accumulation qui l'a faite basculer jusqu'au point de non retour, mais c'est mal amené je trouves. On commence le livre puis d'un coup au milieu d'un chapitre on se met à nous parler du pourquoi, du comment. Ce n'est pas amené de façon fluide à l'histoire.

Parlons maintenant personnages, je n'ai réussi à m'attacher à personne, même Edna, je comprenais sa position, son mal-être mais il y avait quelque chose qui bloquait, sans trop savoir quoi, encore aujourd'hui après plusieurs jours suivant la lecture je ne saurai pas mettre le doigt dessus.

Chaïnez, la fille qui est censée l'aider, m'a paru fausse du début à la fin, il n'y a qu'à voir sa jalousie alors qu'à côté elle fait de grands sourires à Edna... C'est hypocrite au possible je trouves.

Et pour ce qui est de l'intrigue et du dénouement, cela rejoint le point plus haut sur l'influence de Carrie, j'ai vraiment apprécié retrouver cette ambiance pesante, ce "coup de folie"... Mais ce sera la seule chose que je retiendrai...

En bref, histoire très sympa à suivre mais qui de mon avis aurait dû être amené différemment et avec des personnages pas assez forts pour être attachants.

Une forme originale qui cherche à ressembler à un documentaire.

Mais pour le reste, c'est une lecture assez quelconque.

Pas mauvaise, plutôt addictive, bien rythmée, et qui pousse à continuer pour avoir le fin mot de l'histoire (même si on devine dès le début comment les choses vont se conclure).

Mais tout de même, pas mal de points négatifs.

Tout d'abord, cette impression de déjà-vu. Parce qu'on va pas se mentir, avec L'énigme Edna, vous aurez l'impression de relire Carrie de Stephen King, mais en moins bien et dans un contexte plus moderne post-confinement. Ce qui fait que le déroulement de l'intrigue n'a créé aucune surprise. Le thème du harcèlement est plutôt bien exploité, même si le niveau des lycéens et de leurs "blagues" est plutôt affligeant, tout comme le personnage de la professeur documentaliste.

Mais surtout, c'est l'occasion de mettre sur la table quelques sujets de société : corruption politique, essais cliniques douteux (avec le cadre covidien qu'on aime tant). Des sujets qui auraient pu apporter quelque chose au récit, mais qui finalement sont si peu exploités (à peine mentionnés) que finalement, ça n'éclaire pas grand-chose et ça ne va pas jusqu'au bout des choses.