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Extrait ajouté par Masa50 2018-11-04T18:46:59+01:00

L’adolescent à l’embryon de moustache fixait son père avec des lueurs sardoniques dans les yeux. La fillette, elle, avait l’air terrifiée par ce qu’elle entendait : on racontait d’horribles histoires sur la guillotine de Nantes, peinte en rouge afin de dissimuler les flots de sang aux yeux des spectateurs.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-01-19T18:27:37+01:00

"Comment l'avait-il retrouvé? Oui, bien sûr, c'était un enjomineur. Le paydret tira son couteau sans quitter des yeux la dague ensorcelée. Il suffisait qu'elle le touche pour qu'il soit réduit en cendres comme un arbre frappé par la foudre. Son passé l'avait rattrapé. [...]

Autrefois il se serait débattu comme un fauve pris au filet, il aurait puisé une force redoutable dans sa rage de vivre, mais, ce soir, il n'avait plus l'envie ni la volonté de se défendre, il se résignait, il acceptait d'être confronté aux femmes et aux hommes qu'il avait assassinés. L'enfer ne le changerait guère de son existence sur la terre. Il laissa tomber son couteau qui, d'un bruit mat, se planta dans la bande de terre entre deux pavés".

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Extrait ajouté par DarkCutthroat 2017-08-30T14:54:40+02:00

L'hiver s'étendait sur Nantes, refroidissant les esprits et les cœurs. Aux pluies d'automne avaient succédé des averses cinglantes de neige fondue. La rue de la Juiverie, où Cornuaud avait déniché un deux-pièces relativement clair et confortable, baignait dans un silence glacé. D'ordinaire animée, elle ne bruissait plus des éclats de voix et de rires des commerçants et des passants. Les boutiques étaient quasiment vides, les habitants du quartier ne s’intéressaient plus les uns aux autres de peur que leurs paroles ou leurs gestes ne fussent interprétés de travers. Les pauvres hères crevaient le long des venelles dans l'indifférence générale. Plus personne n'osait se montrer miséricordieux, la charité relevant du comportement calotin vilipendé par les nouveaux maîtres de la ville. On ne savait donc plus que faire des nécessiteux, à part les laisser croupir dans leur misère jusqu'à ce que la faim, le froid ou la maladie les emporte.

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Extrait ajouté par DarkCutthroat 2017-08-30T14:46:18+02:00

Ils coururent à perdre haleine vers la forêt de Cholet jusqu'à ce que la nuit, qui tombait par chance rapidement en cette saison, emprisonne le pays dans son silence lugubre et mette fin au carnage. Assis contre un arbre, exténué, Cornuaud saisit machinalement la gourde que lui tendait son voisin, un garçon de quinze ou seize ans, et but une gorgée de vin au goût prononcé de poudre. au-dessus des frondaisons déjà squelettiques, les éclairs rougeoyants des incendies sabraient un ciel ou s'assemblaient des nuages bas et lourds.

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