Extraits

Je considère ces hommes comme mes égaux.

Surprise, mais néanmoins au fait des mœurs de ses voisins, la guerrière se fit plus curieuse.

— Vraiment ? Je veux dire... Je sais que... ailleurs, les hommes ont le même statut que les femmes, ils sont même souvent, leurs supérieurs. Ils dirigent dans la plupart des royaumes... Ce qui me semble... répugnant. Je ne comprends pas comment c'est possible...

Ce sont des animaux sans cervelle... seulement capables de travaux manuels, inaptes à réfléchir... Alors, comment vous, la Grande Protectrice, une princesse et une reine, pouvez les considérer autrement ?

— Alors, embrassez-moi encore une fois, dit-il en s'en voulant d'avoir ce ton si suppliant.

Elle se jeta dans ses bras et l'embrassa plus passionnément que jamais.

Il se sentit tellement heureux, même en sachant qu'il cesserait de l'être à l'instant où leur baiser se terminerait.

Quand leurs lèvres se détachèrent, il eut l'impression qu'on lui arrachait la moitié du cœur.

Et c'est là qu'elle réalisa l'horrible vérité : elle l'aimait. Ce n'était pas une simple attirance.

Spoiler(cliquez pour révéler) Elle était mariée à un autre, mais elle aimait le chevalier.

Elle essaya de faire monter en elle la colère nécessaire pour faire ressortir la bête en elle et lui dit :

— Je suis Kern la Rouge, alors si vous voulez ces royaumes, il faudra vous battre contre moi !

(...) avait l'impression de devenir fou tant les questions se pressaient dans sa tête. Voir Kern le rendait plus fou encore... Ses cheveux flottant dans la brise... Et son odeur quand elle lui tendait le godet avec la décoction...

Le frôlement de ses doigts... Il avait beau essayer de ne pas y penser, comment faire sur une route aussi monotone pour ne pas retourner tout ça dans sa tête ? Et la nuit, tout était pire encore.

Quand il parvenait enfin à s'endormir, il rêvait d'elle dans ses bras. Il craignait de gémir dans son sommeil.

- il voudrait pas pisser autour de moi non plus pour définir son territoire ?! Dit-elle tout bas à Martel qui éclata de rire.

Les espoirs sont si souvent éloignés de la réalité...

-Kern, je ne suis pas venu te tuer.

-Non, tu es venu te faire tuer !

La peur et la douleur sont parfois de bonnes choses, elles vous apprennent la prudence.

Elle avait appris depuis bien longtemps que l'hésitation était mauvaise conseillère et pouvait lui coûtait la vie. Elle n'avait aucun état d'âme à tuer un ennemi assoupi.