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— Mais c’est un cauchemar ! hurlai-je en direction de l’homme qui se tenait adossé au mur.

— Je suis si horrible que ça ? Pourtant j’ai plutôt du succès avec les filles.

La porte sauta de ses gonds et je dévalai les escaliers pour me mettre à l’abri dans le salon.

— Mais il est vrai que je manque peut-être d’un peu de tact…, dit-il derrière moi, en haut des escaliers.

Avec la rapidité et la dextérité d’un félin, il se posta devant moi en un éclair. Son corps imposant me barra la route puis s’approcha de moi à pas lents. Je posai mes mains tremblantes sur sa poitrine pour tenter de le maintenir à distance. Mais mes reins rencontrèrent le dossier du canapé et je me retrouvai prisonnière de lui.

— Comment… comment tu es rentré ?

— Par la porte d’entrée, il me semble, dit Kiryan en m’adressant un sourire enjôleur.

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— Ça ne sert à rien de m’éviter, tu sais ? dit une voix qui me fit sursauter.

— Je ne t’évite pas, j’ai juste besoin de me poser un peu, mentis-je.

En face de moi, bien trop près, frôlant mes genoux, je le sentis s’installer en tailleur. Ses mains délicates et si douces m’attrapèrent les poignets et les attirèrent vers lui. Je levai timidement mes yeux remplis de larmes vers lui, puis les détournai en direction des fenêtres donnant sur la cour secondaire.

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Prologue

Banlieue parisienne, seize ans plus tôt.

La lune avait pris la place de son homologue du jour depuis plusieurs heures déjà. La brise balançait lentement les branches des arbres croulant sous les feuilles vertes. Les habitants de la forêt avaient repris leurs droits et le hibou entamait son chant nocturne.

Au cœur d’une clairière, une petite maison se détachait. Malgré l’avancée de la nuit, les lumières de la bâtisse éclairaient les alentours. Des ombres humaines dansaient sur les rideaux fermés.

— Dépêche-toi, Véliah ! demanda un homme qui retournait le tiroir d’un long buffet.

Au même moment, une berline fit son entrée en trombe dans l’allée de la maisonnette. Un homme vêtu de noir s’en extirpa et grimpa les marches du perron. La porte d’entrée s’ouvrit vivement sous sa poigne ferme et il pénétra dans le petit salon cossu, l’air tendu et l’œil aux aguets.

— Nous n’avons plus le temps, il faut y aller.

— Véliah ! appela l’autre homme.

Une jeune femme dévala l’escalier menant à l’étage en serrant contre son cœur un nouveau-né. Des perles roulaient sur ses joues et des spasmes secouaient son corps. Même sous la douleur, elle restait incroyablement belle. Des cheveux d’or se collaient à son visage et sa robe blanche ne montrait aucune imperfection.

— Daren, je ne peux pas, dit-elle dans un sanglot.

L’homme s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Il caressa tendrement ses cheveux puis déposa ses lèvres aussi chaudes que la braise sur celles de la jeune femme.

— Tout va bien se passer, ma puce.

Elle se laissa aller dans les bras de son mari, impuissant devant la douleur qui la rongeait. Cette douleur, au fond de lui, il la partageait. Pourtant, ses yeux noirs restèrent étrangement secs.

Leurs regards plongèrent quelques instants l’un dans l’autre. Il n’y avait pas besoin de mots pour savoir ce qu’ils ressentaient. Des secondes comparables à des minutes passèrent avant que l’homme les rappelle.

— Allez, on y va, dit-il en les prenant par les épaules.

Le jeune couple obéit et, sans se retourner, descendit les marches du perron. Daren jeta un dernier coup d’œil à la maison. Un nœud lui comprima l’estomac. C’était à l’existence qu’il avait construite pendant tant d’années qu’il envoyait un dernier regard.

Véliah grimpa à l’intérieur de la voiture, sans se retourner, tout en serrant davantage l’édredon. Son mari la rejoignit à l’arrière et la berline prit la route. Les kilomètres qui suivirent parurent une éternité. L’atmosphère qui régnait dans l’habitacle pesait sur ses passagers. Seules les plaintes de la jeune femme brisaient le silence qu’ils s’étaient imposé. Les caresses et les mots ne calmaient en rien son chagrin. Ses yeux vert clair scrutaient l’horizon et son esprit se perdit dans les ténèbres.

— On en a pour longtemps ? demanda Daren

— Encore une bonne heure. Tu devrais te reposer, Véliah.

La jeune femme balança mélancoliquement son visage de droite à gauche. Daren soupira et s’enfonça dans le siège, tout en tapant nerveusement sa main contre sa cuisse. De l’autre, il tira sa compagne vers lui, l’obligeant à poser sa tête contre son épaule. Ses paupières devinrent lourdes comme du plomb et elle s’endormit profondément.

— Il y a peut-être une autre solution.

— Non, Max, c’est la meilleure qui soit.

— Comme tu veux.

— Comme je veux…, répéta-t-il dans un murmure las. Nous n’avons pas vraiment le choix.

Il aperçut son reflet dans le rétroviseur et se jeta un regard dédaigneux. Ses yeux étaient creusés et son visage bronzé laissait paraître son inquiétude. Ses cheveux de jais en bataille soulignaient la rapidité avec laquelle il avait dû déserter de sa maison.

— Et Véliah ? demanda Max.

— Je serai là. Je la protégerai.

Max soupira et se concentra sur la route qui défilait à toute vitesse. Au fond de lui, il se faisait beaucoup de soucis pour ce couple d’amis. Un poing au creux du ventre lui écrasait le cœur. Il avait eu beau chercher des alternatives, aucune ne pouvait les aider.

Pour passer le temps, il monta le volume de la radio. Encore quelques kilomètres, et ils rejoindraient un homme qui avait promis de les secourir. Peut-être pourrait-il atténuer leur souffrance…

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Tiffany m’attira contre elle, m’obligeant à me lever du fauteuil, et déposa sur mes lèvres un baiser chaud comme la braise. Mes lèvres cédèrent et j’eus l’impression d’y avoir enfourné un gâteau au chocolat sortant du four. Ma langue brûla, mais une sensation délicieuse m’envoûta et me fit frémir. Étrangement, je ne la repoussai pas et profitai de ce baiser langoureux que nous échangeâmes avec passion.

— J’adore, dit Kiryan en nous envoyant en regard rempli d’envie. Mais vous pourriez jouer avec nous quand même, les filles.

Elle me rendit mes lèvres, mais elle resta accrochée à mon cou. Je restai quelques instants hébétée par ce que j’avais osé faire et surtout par le plaisir que j’avais éprouvé.

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Je lui adressai ma main tendue afin qu’il y dépose mon médaillon, mais il n’en fit rien. Il le contempla quelques instants puis le saisit délicatement. Il retourna ma main et entoura mes doigts des siens. D’un geste sûr et gracieux, il l’attira en douceur jusqu’à ses lèvres et en embrasse le revers. Sous son baiser brûlant, mes muscles se détendirent et le temps se figea.

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Banlieue parisienne

Un nombre incroyable de lycéens se tenait devant les panneaux de liège recouverts de feuilles punaisées, faisant grimper le brouhaha qui gagnait en ampleur et résonnait dans l’entrée du bâtiment. Les lycéennes les plus exubérantes se sautaient dans les bras, heureuses de commencer une nouvelle année avec leurs amies – et surtout de se donner en spectacle. Les garçons se tapaient simplement dans la main, signe qu’ils se retrouvaient dans la même classe. Quant à d’autres, ils s’éloignaient tête baissée, se plaignant de devoir commencer l’année seuls.

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Véliah grimpa à l’intérieur de la voiture, sans se retourner, tout en serrant davantage l’édredon. Son mari la rejoignit à l’arrière et la berline prit la route. Les kilomètres qui suivirent parurent une éternité. L’atmosphère qui régnait dans l’habitacle pesait sur ses passagers. Seules les plaintes de la jeune femme brisaient le silence qu’ils s’étaient imposé. Les caresses et les mots ne calmaient en rien son chagrin. Ses yeux vert clair scrutaient l’horizon et son esprit se perdit dans les ténèbres.

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Une jeune femme dévala l’escalier menant à l’étage en serrant contre son cœur un nouveau-né. Des perles roulaient sur ses joues et des spasmes secouaient son corps. Même sous la douleur, elle restait incroyablement belle. Des cheveux d’or se collaient à son visage et sa robe blanche ne montrait aucune imperfection.

— Daren, je ne peux pas, dit-elle dans un sanglot.

L’homme s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Il caressa tendrement ses cheveux puis déposa ses lèvres aussi chaudes que la braise sur celles de la jeune femme.

— Tout va bien se passer, ma puce.

Elle se laissa aller dans les bras de son mari, impuissant devant la douleur qui la rongeait. Cette douleur, au fond de lui, il la partageait. Pourtant, ses yeux noirs restèrent étrangement secs.

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Banlieue parisienne, seize ans plus tôt.

La lune avait pris la place de son homologue du jour depuis plusieurs heures déjà. La brise balançait lentement les branches des arbres croulant sous les feuilles vertes. Les habitants de la forêt avaient repris leurs droits et le hibou entamait son chant nocturne.

Au cœur d’une clairière, une petite maison se détachait. Malgré l’avancée de la nuit, les lumières de la bâtisse éclairaient les alentours. Des ombres humaines dansaient sur les rideaux fermés.

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