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Liste des extraits

— Nous sommes tous dans le même camp, non ? Les Contrées et les Terres de D’Hara ne sont-elles pas confrontées à la même menace ? Ne luttent-elles pas pour la même cause ? L’Ancien Monde entend envahir le Nouveau en totalité, sans s’arrêter à nos frontières internes. Si nos ennemis l’emportent, il n’y aura plus de Contrées ni de Terres de D’Hara. Morts ou réduits en esclavage, nous n’aurons plus notre mot à dire. C’est une affaire de survie, pas de misérable souveraineté.

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Chapitre premier

— J’ai entendu dire, souffla la vieille femme sur le ton de la confidence, qu’il y a parmi nous des gens qui ne se limitent pas à parler avec les morts…

Arrachée à ses pensées vagabondes, Magda Searus leva les yeux et fronça les sourcils à l’intention de la femme au visage ridé par la concentration qui se penchait vers elle.

— Que veux-tu dire, Tilly ?

Plissant ses yeux bleu délavé, Tilly sonda scrupuleusement les coins obscurs de la pièce plongée dans la pénombre.

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Quelqu'un a volé les boîtes d'Orden dans l'intention évidente de les utiliser. Ce faisant, cette personne mettra délibérément _ ou sans le savoir _ en jeu la survie du monde des vivants. mon seul souci est d'empêcher ça. A quoi bon m'épargner de courir des risques ce soir si nous devons tous mourir demain ? Merritt, toi seul peux achever la clé. Et je suis la seule personne en qui tu puisses avoir confiance.

" J'irai jusqu'au bout ! Je sais que tu seras prudent mais si je dois quand même y laisser la vie, j'aurais pris le risque en toute connaissance de cause, et je t'interdis de te sentir coupable. Mon ami, je préfère mourir en essayant de sauver le monde qu'assister à la fin de tout avant de disparaître à mon tour.

" Fais-toi confiance, Merritt! Réussi ce que nul autre que toi ne pourrait réussir. Je suis là pour t'aider à achever la clé.

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Magda se rembrunit

_ aujourd'hui, je suis passé près de la mort en deux occasions. La seconde fois, vous m'avez tirée en arrière alors que j'allais traverser le voile, sentant déjà l'étreinte des esprits du bien. En réalité, j'étais morte, mais vous m'avez ramenée dans le monde des vivants.

>> chaque seconde que je vis depuis est un bonus. Que peuvent mes ennemis, sinon m'envoyer là où je devrais être? Si je survis, j'entends jeter aux orties l'hypocrisie et les faux semblants.

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Sur le pont de pierre qui enjambait un gouffre abyssal, devant la Forteresse, les deux femmes en robe grise qui avançaient en sens inverse de Magda et Merritt se pétrifièrent lorsqu’elles reconnurent le sorcier.

À peine plus âgée que Magda, la plus petite des deux femmes semblait être la fille de l’autre, qui arborait déjà des cheveux gris. Se remettant à marcher, les deux inconnues se frayèrent un chemin parmi la foule qui allait et venait sur le pont et vinrent rejoindre le sorcier.

Magda remarqua une tache de sang sur la robe de la « fille ».

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Pour le Conseil, Baraccus n’était plus qu’un héros du passé dont le souvenir s’estompait déjà.

Alors que le monde continuait sa course folle, il revenait à Magda de transmettre le savoir venu de ces « âges reculés ».

Mais elle parlerait à la bonne personne, et à nulle autre…

Après une brève révérence, Magda se détourna et sortit. Une excellente tactique pour éviter que les conseillers insistent lourdement sur leur proposition.

Alors qu’elle refermait un des lourds battants de la double porte, Magda entendit des bruits de pas dans son dos. Se retournant, elle reconnut le procureur Lothain, escorté par une dizaine de gardes du corps.

Afin de laisser passer tout ce petit monde, la jeune femme s’écarta sur le côté.

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Une bourrasque venue de nulle part tourbillonna dans la pièce, éteignant toutes les bougies. Comme si quelqu’un venait d’ouvrir une porte en plein milieu de l’hiver, l’air devint glacial.

Ombre feulait comme aucun chat ne l’avait jamais fait en présence de Magda. On eût presque dit le rugissement d’un lion.

Le vent mordant mourut soudain dans la pièce presque obscure. Par bonheur, le volet de la lanterne de Magda étant fermé, la veilleuse n’avait pas été soufflée par l’étrange bourrasque. Mais la lumière de cette petite flamme avait bien du mal à percer les ténèbres.

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— De la sympathie, oui, mais après m’avoir écoutée, on m’a répondu qu’on ne pouvait rien pour moi. En fait, les conseillers ne m’ont pas crue, et je vois mal comment leur donner tort. Même parmi les sorciers, le royaume des morts est un mystère, donc ces hommes ne pouvaient pas mesurer la gravité de ce que je leur disais. Mon père aurait tout de suite compris, mais ces politiciens n’avaient pas passé leur vie à étudier le monde des esprits. Pour eux, le massacre de Grandengart était une tragédie dont les victimes, toutes mortes, n’avaient hélas plus besoin d’aide. Le doyen souligna d’ailleurs que le Conseil devait se soucier des vivants. Puis il ajouta que ses collègues et lui avaient une longue liste d’urgences à traiter. Même s’il ne le dit pas, je compris qu’il m’en voulait de lui avoir fait perdre son temps. Car ma découverte, à ses yeux, n’était d’aucune utilité pour notre cause.

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— Eh bien, d’après certaines théories, les chats, et surtout les noirs, sentent la présence des esprits – ou captent leur essence, peut-être bien. Nous n’avons pas toujours conscience qu’une telle présence est entrée dans le monde des vivants, mais un chat noir le sait d’instinct. C’est pour ça que des ignorants associent ces pauvres bêtes à la mort et au malheur. Mais leurs talents n’en font pas des agents du Gardien, pas vrai ? Ni des ennemis de l’humanité. Parfois, il faut prêter attention à certains signes, mon amie, en particulier dans un lieu tel que celui-là. Pour ma part, je ne les néglige jamais…

— Mais à quoi peut servir un animal pareil ?

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Sur presque toutes les niches, en tout cas les premières, le nom d’une famille ou le titre d’un notable restaient encore inscrits dans la pierre. Parfois, des motifs mystérieux, gravés par la main maladroite d’un parent ou d’un ami, saluaient la mémoire du ou des défunts.

Beaucoup de gens tenaient à inhumer les membres de leur famille afin de pouvoir leur rendre visite. Mais tout le monde ne partageait pas cette façon de voir les choses. Les parents des personnes célèbres, par exemple, préféraient la crémation, car ils redoutaient que la dépouille devienne un sujet de curiosité – ou un objet de mépris pour les rivaux du cher disparu.

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