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Une dernière porte, un dernier couloir aux parois de plastique torturées… Pyanfar redressa les oreilles, ce qui fit sonner ses anneaux et saillir ses griffes ; elle prit une profonde inspiration comme si elle se préparait à sauter d’une grande hauteur avant de pénétrer dans une salle baignée d’une lumière laiteuse. Les murs bizarrement contournés étaient une splendeur.
Afficher en entierBien sûr, dit une jeune hani en battant en retraite. Entendu, capitaine. — Il vaudrait mieux filer, capitaine, murmura Chur. On entendait mugir les sirènes. Pyanfar regarda par-delà la foule qui s’éclaircissait, en quête d’autres bars. Des corps piétinés se convulsaient dans l’encadrement de la porte
Afficher en entierC’était la voix d’Haral qui avait jailli de son communicateur de poche. Renonçant à inspecter les boutiques alimentaires bordant le marché, Pyanfar s’élança coudes au corps, passant devant des mahendo’sat et des stsho éberlués qui s’empressaient de lui laisser le champ libre. Elle dut même se jeter de côté pour éviter les zigzags erratiques et imprévisibles d’un véhicule méthanien
Afficher en entierEh ! lança une autre voix ayhar. Chanur ! Tu es folle, Chanur ? Qu’est-ce que c’est que cette idée de l’amener ici, hein ? Tu n’as donc pas d’égard pour lui ? — Venez, na Khym, l’implora Hilfy. (Quand elle tira sur son bras massif, elle perçut la tension qui l’habitait.) Venez, au nom des dieux, na Khym ! Il y a urgence
Afficher en entierD’un bout à l’autre de la table, six paires d’oreilles alourdies de multiples anneaux se couchèrent et se redressèrent dans un mouvement qui trahissait l’état d’ébriété de leurs propriétaires. — Dieux… qu’est-ce que tu as bien pu boire, petite ? — Pardonnez
Afficher en entierElle se remit en marche aussi vite que cela lui était possible sans prendre ses jambes à son cou, passa derrière le panneau d’enregistrement éteint du Mahijiru (éteint ? pourquoi ? parce qu’il était en panne ?), devant un poste de mouillage, puis un autre. L’atmosphère artificielle stsho était glacée. Elle était à bout de souffle quand elle parvint, enfin, en vue de L’Orgueil. Le navire semblait frappé de paralysie. Les engins de déchargement étaient stoppés et des barils étaient encore en attente sur la rampe. Haral, silhouette rousse aux reflets d’or, revêtue d’une culotte bleue, l’attendait sur le quai. Elle se précipita sur elle aussitôt qu’elle la vit
Afficher en entierÉcouter je, vieille amie. Dire ceci. Kif non oublier. Ils traquer je. Et bientôt traquer vous. Non vengeance. Pensée kif. Skikkik. Traquer je, traquer vous. Tully ici venir. Ennuis extra-grandeur, cette fois. Cette affaire Tully apporter nous seulement… précipiter choses. Suivre plan à nous, non plan kif
Afficher en entierJe dois rester trois jours à quai. Rester coincée ici trois jours avec des kif, que les dieux les vomissent, qui fouineront partout. Si L’Orgueil prend l’espace plus tôt, je serai dans un sale pétrin. Il faudra être très prudent. Quand partirez-vous ? — Faire livraison paquet, attendre un peu et appareiller je. Pas de fret avoir sauf faux conteneurs je donner vous
Afficher en entierEh bien, moi, j’ai des questions à poser. Des quantités de questions. Vous m’avez mis au pied du mur, affreuse belette que vous êtes. Alors, soit : j’accepte le marché. Mais, par tous les dieux, vous allez vider votre sac, maintenant. Et jusqu’au bout. Vous allez me dire tout ce que vous savez. D’abord, qu’est-ce que c’est que ces histoires avec les kif ? Où opèrent-ils ? Sont-ils d’ores et déjà à vos trousses
Afficher en entierPyanfar. (Il l’empoigna par les deux épaules.) Pyanfar. Je dire vous humain certain papier avoir. Il ce document lire à vous. Il envoyé par son humanité. Humains faire affaires. Grosses affaires, peut-être comme jamais la Communauté avoir vu. Vous toucher participation
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