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Liste des extraits

La Nature nous a laissé cette teinture dans le sang qui fait que tous les hommes deviennent des tyrans s'ils le peuvent.

Daniel Defoe

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Il est à notre avantage que nos ennemis de battent entre eux. Où est le danger pour nous ?

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Soyez plus exigeants et plus durs envers vous-même qu'envers n'importe qui. Quand vous aurez peur, cachez-le. Personne ne le saura et la cause de votre peur passera. On ne ne souviendra que de votre conduite.

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Si vous vous êtes demandé un jour, "suis-je le seul couard dans un monde de guerriers ?", sachez qu'ils se posent la même question jusqu'au dernier.

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On peut traire une chèvre tous les jours, on ne la tue qu'une seule fois.

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Un peuple vient du nord, une grande nation.

Ils empoignent arc et javelot, ils sont cruels et sans pitié.

Le bruit qu'il font est comme le mugissement de la mer, ils montent des chevaux; ils sont rangés comme des troupes pour le combat.

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 Envoie des cavaliers dans toutes les directions. Je veux que tu ratisses la steppe à la recherche de toutes les petites tribus et de toutes les familles errantes. Dis-leur de venir à la montagne Noire au printemps prochain, près de l’Onon. Il y a là-bas une plaine assez vaste pour accueillir les milliers que nous sommes. Nous nous y retrouverons, prêts à chevaucher

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 Ne l’offense pas, chamane. C’est le premier guerrier qui m’a rejoint. D’ailleurs, il n’y a plus de Naïmans ni de liens avec la tribu. C’est envers moi seul que tous ont maintenant des obligations. — Je l’ai vu dans mes songes, s’empressa de confirmer Kökötchu. Tu as été choisi par les esprits

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Gengis hésita, le sabre parfaitement immobile. Sur une tunique et des jambières crasseuses, le chamane portait un deel marron foncé décoré de motifs brodés, de volutes violettes que la graisse et la saleté rendaient presque noires. Ses bottes tenaient par de la ficelle et laissaient penser qu’il les avait héritées d’un homme qui n’en avait plus l’usage

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Le jeune guerrier secoua la tête sans répondre et Gengis soupira. D’un geste vif il écarta le sabre du Naïman puis, de l’autre main, lui plongea un couteau dans la gorge. Le fils de Murakh tomba dans les bras ouverts de Gengis, qui grogna sous son poids et le poussa sur le côté. Kökötchu vit le corps rouler mollement vers le bas de la colline. Calmement, Gengis essuya la lame de son couteau et le remit dans le fourreau qu’il portait à la taille. Sa fatigue devint soudain évidente

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