Ajouter un extrait
Liste des extraits
L'Ordinn semblait regarder vers moi, mais ses yeux étaient vitreux. Était-elle morte?Je n'arrivais pas à croire que ma chaîne ait une telle efficacité. J'étais à la fois soulagé et angoissé. Mon adversaire était de la lignée des anciens dieux;tout avait été trop facile, bien trop facile....
Afficher en entierCertaines choses doivent s'accomplir ; il faut parfois tomber avant de se relever et devenir celui que l'on est en vérité.
Afficher en entierPeu à peu, de compromission en compromission, je me laissais entraîner vers l'obscur .
Afficher en entierIl n’était pas difficile de deviner ce qui se passait : tout le monde l’a vu repartir à Chipenden comme une furie.
Afficher en entierLes ménades sont douées d'une force hors du commun, capables de déchirer une proie à mains nues. Au fil des générations, elles ont régressé à un stade animal, tout en restant extrêmement rusées.
Afficher en entier"- Les ménades ne s'aventurent presque jamais en dehors de leur pays d'origine, la Grèce. Elles vivent en petits groupes dans des lieux sauvages. Elles vénèrent une déesse assoiffée de sang appelée l'Ordinn. Elles tirent leur pouvoir d'un mélange de vin et de chair crue qui les fait entrer dans une transe meurtrière jusqu'à ce qu'elles trouvent une victime (...)
- Mais pourquoi a-t-elle traversé la mer et fait un tel voyage jusqu'au Comté ?
- Elle est venue te tuer mon garçon, c'est évident. Ce que je ne saisis pas, c'est en quoi tu représentes une menace pour sa tribu, en Grèce. Quoique... Ta mère combat l'obscur là-bas. Ceci explique peut-être cela."
Afficher en entier- Des sorcières ? Maman ! Nous n'allons pas faire alliance avec des sorcières ?
L'énormité de la situation me frappa soudain. Je ne prévoyais que trop bien la réaction de l'Epouvanteur.
Maman posa sur mon bras une main apaisante :
- Je savais que tu aurais du mal à comprendre, à cause de ce que John Gregory t'a enseigné. mais, sans elles, nous avons aucune chance ; c'est aussi simple que ça. Or, nous devons abattre l'Ordinn. Nous n'avons pas le droit d'être vaincus. En cas de défaite, le Comté serait condamné, tout comme le reste du monde. Va, maintenant, et prie ton maître de venir. Tu nous laisseras seuls le temps que je lui parle.
Afficher en entierAlors que je reculais, un appel désespéré me vrilla le cœur :
_Va-t'en, Tom ! Je vais la retenir ici. Fuis avant qu'il ne soit trop tard !
Tout en moi m'ordonnait de venir en aide à ma mère, mais je n'avais plus d'arme. Les combattantes se lacéraient, leur sang jaillissait ; je dus admettre que je ne pouvais plus rien faire. Si je m'approchais, je serais mort avant d'avoir tenté un geste. Il ne me restait qu'à obéir, à tenir la promesse faite à maman. Bien que cela me déchirât le cœur, je me baissai pour ramasser ma chaîne d'argent et quittai les lieux en courant. Ce fut la chose la plus difficile que j'aie jamais dû accomplir, le moment le plus sombre qu'il m'ait été donné de vivre.
Afficher en entierQu'était-ce que cela ? Je focalisais mon esprit sur un point, et le temps ralentissait, s'arrêtait presque...
Oui, c'était le résultat de ma concentration !
Afficher en entierUne ancienne comptine du Comté me revint en mémoire :
Nez crochus et mentons pointus
Sont de l'obscur des traits connus.
Afficher en entier