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Mais la culpabilité était là, comme une maladie dans son sang.
Afficher en entierGally, déclara-t-il avec un rictus, ne me menace plus jamais, c'est un conseil. Ne m'adresse même plus la parole. Si tu recommences, je te brise la nuque après t'avoir cassé les bras et les jambes.
Afficher en entier- Qu'est ce qu'on a fait de différent ?
- Aucune idée. Difficile de demander à un mort où il a pu se gourer.
Afficher en entierThomas commençait à s’habituer au fracas incessant des chaînes.
Les minutes passaient lentement. Chaque seconde lui semblait une éternité. Mais en se fiant à son instinct, il calcula qu’il montait depuis une demi-heure environ.
Curieusement, son appréhension laissa place à une vive curiosité. Il était impatient d’apprendre où il était et ce qui lui arrivait.
La cabine ralentit dans un dernier chuintement et émit un déclic sourd avant de s’immobiliser. Tout devint silencieux.
Une minute s’écoula. Puis deux. Il tâtonna dans le noir à la recherche d’une issue; il ne sentait que le métal froid. Il poussa un gémissement de frustration; le son résonna, avec des accents de lamentation funèbre. Le silence revint. Il cria, appela au secours, martela les parois avec ses poings.
En vain.
Afficher en entierOn ne devrait jamais s'en vouloir de pleurer. Jamais.
Afficher en entierOn leur avait retiré le droit au bonheur et à l'amour.
Afficher en entierDe l'autre côté, c'est le Labyrinthe, chuchota Newt, les yeux écarquillés, comme en transe. Notre vie entière tourne autour du Labyrinthe. Chaque seconde de notre putain de vie est consacrée au Labyrinthe, à résoudre une énigme qui n'a peut-être pas de solution, tu comprends ? Je tiens à te montrer pourquoi il faut prendre ça au sérieux. Pourquoi ces foutus murs se referment tous les soirs. Et pourquoi tu n'as vraiment pas intérêt à te retrouver coincé là-bas.
Afficher en entierTout le monde a peur, déclara Alby, c'est humain. Si tu réagissais autrement, je t'aurais déjà balancé du haut de la Falaise parce que ça voudrait dire que tu es cinglé.
Afficher en entierThomas crut entendre Chuck renifler discrètement.
-Ne baisse pas les bras, Chuck. On va trouver une solution, on va se tirer d'ici. Je suis un coureur, maintenant, et je te jure de tout faire pour que tu retrouves ta chambre. Et que ta mère cesse de pleurer.
Il était sincère.
-J'espère que tu as raison, fit Chuck d'une voix tremblante.
Il brandit les deux pouces derrière la fenêtre, puis s'en alla. Thomas se leva pour faire les cent pas dans sa cellule, bien décidé à tenir sa promesse.
-Je te le jure, Chuck, murmura-t-il. Je te jure de te ramener chez toi.
Afficher en entier-Ne t'en fais pas. Tu vas rester dans le cirage pendant quelques jours, mais après tu vas te faire à cet endroit. Je m'y suis bien fait, moi. C'est là qu'on vit, maintenant. C'est toujours mieux que vivre sur un tas de plonk. (Il fit la grimace, anticipant peut-être la prochaine question de Thomas.) Le plonk, c'est le caca. À cause du bruit qu'il fait en tombant dans le pot de chambre.
Thomas dévisagea Chuck. Il n'en croyait pas ses oreilles.
-Euh... super, bredouilla-t-il.
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