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Tout le monde connaissait son histoire. Et même ceux qui prétendaient ne pas s’en soucier, ou exprimaient leur dédain à l’égard du culte qu’on lui vouait dans le monde entier, connaissaient jusqu’au moindre détail sordide de sa vie. Maladivement timide et terriblement belle, née dans la classe moyenne du Kent, elle avait réussi à se frayer un chemin jusqu’à Cambridge. Son mari, beau garçon et un peu plus âgé qu’elle, était le futur roi d’Angleterre.

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En public, elle était le visage radieux de la compassion mondiale. Mais, dans l’intimité, elle buvait trop et s’entourait de personnages qu’un conseiller de la reine qualifia un jour de « vauriens », opportunistes et profiteurs.

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Tandis qu’elle se débattait en vain pour se dégager de son étreinte, il lui murmura tout doucement dans le creux de l’oreille :

— Ne t’en fais pas, mon amour, ça ne fera pas mal.

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Aux Antilles, les équipes de recherche concentraient leurs efforts sur la localisation de l’épave plutôt que sur celle des corps des passagers ou des membres de l’équipage. Les recherches ne durèrent pas longtemps. En effet, tout juste quarante-huit heures plus tard, un sous-marin sans équipage de la marine française découvrit l’épave de l’Aurora à sept cents mètres de profondeur. Un expert, qui avait visionné les images vidéo prises par le submersible, déclara qu’il était évident que le yacht avait été envoyé par le fond à la suite d’un événement cataclysmique — presque certainement une explosion.

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« Du jazz et du classique, surtout, parfois un peu de reggae diffusé par les stations émettant des îles voisines. Toutes les heures, il levait les yeux de son livre et écoutait attentivement les informations de la BBC. Lorsque le bulletin était terminé, il scrutait les ondes en quête d’une musique à son goût — et les palmiers et les flots se remettaient à danser au rythme des accords qu’il avait choisis. »

Extrait de 

L'espion anglais

Daniel Silva

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Vingt-cinq ans s'étaient écoulés depuis que Christopher Keller avait mis les pieds à Belfast pour la dernière fois. Le centre de la capitale de l'Ulster avait beaucoup changé depuis. A vrai dire, s'il n'avait pas retrouvé quelques anciens points de repère comme l'opéra ou l'hôtel Europa, il aurait eu du mal à reconnaître les lieux. Il n'y avait plus de soldats britanniques patrouillant dans les rues, plus de postes de surveillance militaires au sommet des plus hauts immeubles et plus de peur sur le visage des passants qui marchaient tranquillement dans Great Victoria Street. Certes, la géographie de la ville demeurait visiblement façonnée par les divisions confessionnelles. Et il y subsistait encore de grandes peintures murales à la gloire de telle ou telle faction paramilitaire, quoique seulement dans les quartier les plus populaires. Mais la majeure partie des traces d'une guerre civile longue et sanglante avait été effacée. Belfast se targuait même, désormais, d'être une destination touristique en vogue.

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Le patron marseillais du Piment, François, qui avait le sang chaud, ne prit pas très bien la nouvelle. Il égrena un chapelet d’insultes méridionales. Il y ajouta des menaces de représailles. Et puis il y eut cette bouteille vide de bon bordeaux qui éclata en un millier de fragments étincelants lorsqu’elle se fracassa contre l’un des murs de la minuscule cuisine. Plus tard, François nia avoir visé son cuisinier démissionnaire. Mais Isabelle, une serveuse qui avait assisté à l’altercation, sema le doute sur cette version de l’incident. Elle jura que François avait jeté la bouteille comme on lance un poignard, directement vers la tête de M. Hernandez. Et M. Hernandez, se souvint Isabelle, avait esquivé l’objet d’un mouvement de la nuque, si souple et si prompt qu’il en était presque imperceptible. Ensuite, il avait longuement dévisagé François d’un œil glacial, comme s’il réfléchissait à la meilleure manière de lui tordre le cou. Puis, très calmement, il avait ôté son tablier blanc immaculé et avait enfourché son scooter.

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En fait, sa réputation de cordon-bleu ne tarda pas à faire le tour de la petite île. Le Piment, dont la clientèle se limitait jusque-là à quelques habitués, autochtones pour la plupart, se mit à refuser du monde. Les gourmets qui y affluaient chantaient tous les louanges de ce nouveau chef mystérieux qui portait un nom anglo-espagnol. Le Carl Gustaf tenta vainement de le débaucher, tout comme l’Eden Rock, le Guanahani, et La Plage. C’est la raison pour laquelle Reginald Ogilvy, capitaine de l’Aurora, était plutôt pessimiste lorsqu’il se présenta au Piment sans avoir réservé une table, le soir du lendemain de la disparition de Spider Barnes. Il fut obligé de poireauter une bonne demi-heure au bar avant qu’une table ne se libère pour lui. Il commanda trois hors-d’œuvre et trois plats de résistance. Après avoir goûté chacun de ces mets, il demanda à dire un mot au chef. Dix minutes s’écoulèrent avant que son souhait ne soit exaucé.

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Il se présenta d’abord au vieil et majestueux hôtel Carl Gustaf, mais le chef de cuisine de cet établissement lui refusa un entretien d’embauche quand il apprit que Colin n’avait pas de formation professionnelle. Les propriétaires du restaurant Maya’s l’éconduisirent poliment, tout comme les gérants du Wall House, de l’Océan et de la Cantina. Il proposa ses services à La Plage, mais le patron de ce restaurant n’était pas intéressé. Pas plus que ceux de l’Eden Rock, du Guanahani, de La Crêperie, du Jardin ou du Grain de Sel, le restaurant isolé qui surplombait les marais salants à Saline. Même à La Gloriette, pourtant fondée par un réfugié politique, on ne consentit pas à le recevoir.

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Un mois, jour pour jour, après son arrivée, les insulaires constatèrent quelques changements dans sa routine quotidienne. Après avoir déjeuné chez JoJo Burger, il se rendit au salon de coiffure de Saint-Jean. Quand il en sortit, sa tignasse noire et hirsute était coupée court, soigneusement coiffée et abondamment gominée. Le lendemain matin, quand il fit son entrée dans la boulangerie, il était rasé de près et arborait un pantalon impeccablement repassé ainsi qu’une chemise blanche immaculée. Il prit son petit déjeuner habituel — un grand bol de café au lait et une boule de grossier pain de campagne — et s’attarda pour lire longuement le Times de la veille. Puis, au lieu de retourner chez lui, il enfourcha son scooter et se rendit à Gustavia. Et ce jour-là, à midi, on sut enfin avec certitude pourquoi l’homme qui se faisait appeler Colin Hernandez était venu à Saint-Barthélemy.

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