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La volupté partage ce qui ne se partage pas, la jouissance.
Afficher en entierLa femme tient la jouissance de l’homme sans la ressentir ; l’homme ressent la volupté de la femme sans la tenir.
Afficher en entierPour que votre toucher ne devienne pas insupportable à sa fragilité, à cette cotonneuse névropathie, que vous aurez eu le mauvais rôle de déclencher - il faudra y mettre les mots. Dans ces mots ne se lira pas le besoin de la toucher, par effraction, mais le désir qui la touche - qui la caresse au pointillé de ce que ces nerfs ne peuvent montrer.
Afficher en entierVous n'en menez pas, de part et d'autre, très large; vous vous rencontrez tous deux mal en point, et ces rencontres font un peu club des célibataires, à deux; un peu mortuaire. Vous n'êtes pas au sommet, l'un et l'autre, de vos formes respectives, pour des raisons qui seront aussi, ici, laissées dans l'ombre. Vos charismes, qui ne sont pas, de façon générale, rien non plus, ne brillent pas de leur meilleur éclat; vous êtes même plutôt ternes, et c'est cependant à ces rencontres, contre toute attente, que vous prenez goût. Vous vous prêtez main forte, sans en avoir l'air, l'air même dégagé, pour autant que vos états, plutôt mélancolique, pour l'une, plutôt dépressif, pour l'autre, s'y prêtent. Vous vous réchauffez, en somme, d'une ambiance plutôt grise. Vous vous y faîtes, et faîtes même surtout ça.
Afficher en entierCar vous savez désormais que si le porno masculin est d’une bêtise presque ineffable, d’autant plus qu’à être un mec on est soumis au processus et à l’automaton érotique qu’il révèle, la presse féminine est la pornographie des corps adjectivés de même… Le désir féminin, réfléchi dans sa « presse » comme le masculin se réfléchit dans la sienne, le cliché est connu, enveloppe tout, traverse tout. Il a une saisie globale de lui-même, tandis que le masculin, c’est le moins que l’on puisse dire, se localise, se focalise. L’homme est suspendu à sa jouissance, c’est l’essence de son désir, la femme atomisée dans la schize omnivore de son désir, où elle trouve l’essence de sa jouissance. Ou pas : on a baptisé ça l’hystérie.
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