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L'Été des charognes



Description ajoutée par Sarah-39 2017-05-23T13:14:43+02:00

Résumé

‘‘Le soleil s’est lézardé par fragments de petites lumières orange en touchant les premières cimes, sous les feuilles des hêtres ça nous faisait presque des peaux de léopard pendant qu’on regardait le feu droit dans les flammes, puis la lumière est morte et tout le monde est parti.’’

Ici c’est La Fourrière, un ‘‘village de nulle part’’ et c’est un enfant qui raconte : massacrer le chien de ‘‘la grosse conne de voisine’’, tuer le cochon avec les hommes du village, s’amuser au ‘‘jeu de l’arabe’’, rendre les coups et éviter ceux des parents.

Ici on vit retiré, un peu hors-la-loi, pas loin de la misère aussi. Dans cette Guerre des boutons chez les rednecks, les bêtes sont partout, les enfants conduisent leurs parents ivres morts dans des voitures déglinguées et l’amitié reste la grande affaire.

C’est un pays d’ogres et d’animaux errants, un monde organique fait de pluie et de graisse, de terre et d’os, où se répandent les fluides des corps vivants et ceux des bestioles mortes. Même le ramassage scolaire ressemble au passage des équarisseurs.

Mais bientôt certains disparaissent, les filles vous quittent et la forêt finit par s’éloigner.

D’une bagarre l’autre, la petite musique de ce premier roman vous emmènera jusqu’à l’adolescence, quand la douleur fait son entrée et que le regard change, dans les turbulences d’une langue outrancière au plus près du rythme de l’enfance : drôle et âpre, déchirante et fièvreuse, traversée de fulgurances.

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Classement en biblio - 18 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Sarah-39 2017-05-23T13:17:49+02:00

on marchait sur le bord de la route quand on est tombés dessus, ça faisait déjà quelques jours qu’on le cherchait.Il s’était barré après ça, comme si tout de suite il avait senti que ça allait chier pour lui. Il paraît qu’ils peuvent sentir ce genre de chose les chiens, en tout cas lui il avait bien senti.

C’est Jonas qui l’a vu en premier, il était en train de fouiller dans les feuilles avec sa truffe juste à l’entrée du champ qui part sur la gauche de la route, celle qui mène au hameau qu’on habite tous les deux.

On l’a fait venir un peu plus loin jusque dans la remise avec la grille accrochée au plafond qui servait avant à faire sécher les châtaignes dans le bois avec les grands hêtres. Il voulait pas entrer dans la remise alors on l’a frappé bien fort dans la gueule avec un bâton pour qu’il y aille et il a couru se mettre au fond contre le mur.

Nous on s’est tous les deux mis derrière lui, la porte était très basse et il y avait des feuilles mortes partout sur le sol. On y voyait pas grand-chose parce que Jonas et moi on cachait la lumière du jour qui entrait derrière nous, si bien que le chien il a dû voir que nos ombres se pencher et ramasser les pierres au sol et les lui jeter bien fort en plein sur sa tronche de con.

Il a commencé à gueuler pire que la mort et nous on l’a défoncé avec les pierres jusqu’à ce qu’il gueule plus du tout. Ça a duré longtemps mais à la fin on aurait dit qu’il restait plus que des poils, du sang et un bruit d’os mouillé qui flottait dans l’air humide de la cabane.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par alex361 2022-11-12T01:07:26+01:00
Diamant

On connaît habituellement la campagne bucolique décrite par des auteurs comme Bosco ou Giono, représentée en peinture par Millet ou Rosa Bonheur : une rivière scintillante , l’odeur des champs, des belles vaches qui broutent, la lumière du crépuscule enveloppant une ferme.

Depuis les géorgiques de Virgile, il y en a eu des livres pondus par quintaux dans la veine bucolique. Celui-ci est plutôt dans la veine alcoolique. Comme Houellebecq ou Despentes, Johannin met le doigt sur la plaie pour s’en nourrir et crée une poésie de l’immonde à travers le rapport animal dans une campagne sinistrée qui laisse partir un individu à la dérive.

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Commentaire ajouté par SaleGargouille 2022-08-30T20:38:33+02:00
Pas apprécié

L’été des charognes, c’est un peu Titeuf à la campagne.

Une succession d’anecdotes, sans fil rouge, avec leur lot de blagues sur le caca, de bagarres formatrices, de tranches d’amitiés bourrines, mais également de surenchères et de bouts de vies fantasmés. De quoi faire tomber le citadin en pâmoison devant cette autre France (mdr), surtout lorsque s’est balancé dans un fatras cru. Je dis bien cru, mais pas sans retenue pour autant. Car, si on se trouve bien chez les rednecks, des sujets comme le racisme ou l’homophobie sont abordés (très souvent pour le premier) de manière fort lisse par notre protagoniste qui n’hésitent pas à nous rappeler que définitivement, c’est vraiment pô bien, même si des écarts peuvent être commis par ignorance. De quoi donc rassurer les plus sensibles d’entre nous, notre conteur n’est pas totalement dénué de valeurs primaires.

Titeuf, je vous dis.

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Commentaire ajouté par Meritaton 2022-01-01T14:17:53+01:00
Lu aussi

Lecture très particulière. Ovni littéraire qui laisse quelque peu indécis à la fin de la lecture. On est dégoûté sans vraiment la détester. Je la conseille ? Je ne sais pas. Si vous cherchez un livre original, alors vous l'avez trouvé.

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Date de sortie

L'Été des charognes

  • France : 2017-01-05 - Poche (Français)

Activité récente

Gibet le place en liste or
2022-03-24T10:38:48+01:00

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Note globale 5.22 / 10

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