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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:47:29+01:00

Nous avons traversé une cour où il y avait beaucoup de vieillard, bavardant par petits groupes. Ils se taisaient quand nous passions. Et derrière nous, les conversations reprenaient. On aurait dit un jacassement assourdi de perruches.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:47:18+01:00

A un moment donné, nous sommes passés sur une partie de la route qui avait été récemment refaite. Le soleil avait fait éclater le goudron. Les pieds y enfonçaient et laissaient ouverte sa pulpe brillante. Au-dessus de la voiture, le chapeau du cocher, en cuir bouilli, semblait avoir été pétri dans cette boue noire. J'étais un peu perdu entre le ciel bleu et blanc et la monotonie de ces couleurs, noir gluant du goudron ouvert, noir terne des habits, noir laqué de la voiture.

Tout cela, le soleil, l'odeur de cuir et de crottin de la voiture, celle du vernis et celle de l'encens, la fatigue d'une nuit d'insomnie, me troublait le regard et les idées.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:47:03+01:00

Mais selon lui, sa vraie maladie, c'était la vieillesse, et la vieillesse ne se guérit pas.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:56+01:00

J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:52+01:00

Comment n'avais-je pas vu que rien n'était plus important qu'une exécution capitale et que, en somme, c'était la seule chose vraiment intéressante pour un homme !

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:45+01:00

"Tout le monde était priviliégé. Il n'y avait que des priviliégés. Les autres aussi, on les condamnerait un jour.(...). Qu'importait, si accusé de meurtre, il était éxécuté pour n'avoir pas pleuré à l'enterrement de sa mère?"

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:38+01:00

"L'étranger" (1942)

Meursault, employé de bureau à Alger, assiste sans une larme à l'enterrement de sa mère, morte à l'asile où il l'avait placée.

Le lendemain, après une baignade dans le port et une séance de cinéma, il devient l'amant de Marie, jeune fille qu'il a connue naguère.

Son voisin de palier, Raymond, un souteneur, l'invite à venir, avec Marie, passer le dimanche suivant dans le cabanon d'un ami près d'Alger.

Là ils retrouvent deux arabes qui poursuivent Raymond pour venger une femme. Rixe sur la plage ; Raymond, blessé, confie son révolver à Meursault.

Un peu plus tard, le hasard remet Meursault en présence des arabes et, sans raison ou peut-être à cause du soleil, il tire quatre fois sur l'un des hommes.

Au procès, l'apparente indifférence avec laquelle il a accueilli la mort de sa mère devient, aux yeux de la justice, le signe évident de sa monstrueuse nature de criminel.

Condamné à mort, il refuse le secours de la religion, préférant assumer jusqu'au bout l'absurdité du monde.

(extrait de "Récits, pièces et essais" issu de "Albert Camus" de la collection "Génies et réalités" publiée aux éditions "Hachette" en 1964)

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:22+01:00

Il avait mauvais caractère, m'a dit Salamano. De temps en temps, on avait des prises de bec. Mais c'était un bon chien quand même.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:17+01:00

J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir.

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Extrait ajouté par Teeneo 2021-02-10T20:46:12+01:00

"Raymond m'a serré la main très fort et m'a dit qu'entre hommes on se comprenait toujours"

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