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Une heure plus tard, perdus et fatigués, ils trouvèrent enfin la première balise. La chance leur souriait enfin, mais Max leur dit :
— Si l’un d’entre vous a encore des yeux pour lire ce plan, je suis preneur. J’ai les mirettes explosées, j’ai froid et j’en peux plus. Ce putain de sac me casse le dos, je suis crevé, j’en ai marre…
— C’est pareil pour nous, ajouta Daniel, qu’est-ce que tu crois ?
— François, tu peux nous aider ? Toi qui as une grande expérience militaire, ça doit être un jeu d’enfant pour toi, non ?
L’argument avancé par Yann leur redonna un peu de baume au cœur. Il ne leur restait que cinquante minutes et ils n’avaient qu’un poinçon sur quatre. Baissant la tête, l’ancien légionnaire leur avoua qu’il savait à peine lire et écrire.
C’était un homme de terrain et de combat, mais il avait toujours échoué aux tests écrits et aux courses d’orientation.
Tout espoir était perdu.
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