Extraits

On me fait entrer dans une petite pièce et Iris dans celle d’à côté. L’infirmière s’approche et me fait une prise de sang. Pensant en avoir terminé je me lève mais cette dernière dit soudainement, avec un coton tige géant dans la main :

—Ce n’est pas terminé monsieur Brown.

—Euh, c’est pour quoi faire ça ? je lui demande l’air inquiet.

—Les dépistages de la blennorragie et de la chlamydiose nécessitent un prélèvement, vous pouvez retirer votre pantalon et votre caleçon ?

—Non ! Hors de question, dis-je offusqué.

—Calmez-vous, c’est sans douleur.

—Mais je ne vais pas vous montrer ma…

—J’en vois tous les jours vous savez et nous sommes tenues au secret médical, je ne dirai à personne qu’elle est petite, je vous le promets, dit-elle en rigolant.

Petite ? Tu vas voir si elle est petite. Je suis blessé dans mon égo c’est donc fier que je sors la marchandise.

—Allez-y, grogné-je.

—Parfait, j’ai besoin d’effectuer deux prélèvements différents.

—Faites-vous plaisir pour maintenant.

—Voilà, plus qu’un petit pipi dans le flacon et c’est fini, me dit-elle en enfermant le coton tige dans un bocal.

Je prends le flacon qu’elle me tend et, à contre cœur, je pisse dedans ; sérieux cette femme a du courage, jamais de ma vie je ne bosserai dans un labo !

En sortant j’aperçois Iris, elle rigole à plein poumons et je comprends que mon infirmière ne s’est pas gênée pour raconter ma petite scène.

—Je croyais que vous étiez tenue au secret professionnel.

—Je n’ai donné aucune information sur votre verge, se défend-elle.

—Cet argument fonctionne toujours, se marre sa collègue, c’est fou comme les hommes réagissent dès qu’il s’agit de leur engin.

—Très drôle, dis-je agacé.

Nous sortons et Iris continue de rire, elle a de la chance de compter pour moi sinon je l’aurais laissé là.

—Tu m’as fait ma journée, je n’en peux plus ! Merci pour ce moment magique Issa.

—Elle m’a enfoncé un coton tige dans l’urètre et toi tu te marres, elle est belle l’amitié !"