Date de sortie
L'Ex
- France : 2018-05-06 - Poche (Français)
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L'Ex
Résumé
"Bertille est DRH. Épanouie dans son travail, elle est enfermée dans son couple. Victime de harcèlement « matrimonial », elle tente de se défaire des serres de son époux pervers. Militaire de métier, son mari qu’elle surnomme l’Ex la surveille, planque devant son bureau, installe des mouchards dans son ordinateur, cache ses affaires dans le but de la faire passer pour folle.
Lorsque l’Ex invite son supérieur à dîner, Bertille oscille entre fou rire et désespoir, ce chapitre est une des bouffées d’oxygène qui émaillent la noirceur du roman. Bertille est à bout, mais pas encore assez pour réagir ou fuir, elle ne veut pas faire de peine à ses enfants. La douleur de ceux qu’elle aime lui est plus insupportable que la sienne.
Le bonheur de ses enfants ou le sien, à ce stade elle s’imagine encore que les deux sont dissociés « Le bonheur de mes enfants ou le mien, il n’y a pas à choisir. Et ce n’est pas le moment de me laisser aller à l’hyper sensiblerie. »
Reconnue au travail, Bertille est chargée de mener un plan social en Belgique visant la fermeture d’un site industriel. Elle accomplit cette mission humainement difficile.
Paradoxalement, c’est à cette occasion qu’elle connaîtra ses plus grandes joies, braconnera des instants de liberté auprès de son collègue Gaspard dont elle commence à tomber amoureuse.
La perversité génétique de l’Ex lui saute aux yeux lorsqu’il félicite et encourage sa mère à poursuivre sa quête amoureuse sur un mode aussi malsain que tordu. Elle a créé sous un faux nom le profil de l’homme qu’elle recherche, étudie ses concurrentes, entre contact avec elles, et les décourage pour les disqualifier.
Bertille y retrouve les traits de son mari. Le vice, le mensonge et la manipulation pour aboutir à sa seule et égoïste satisfaction. Betille en est maintenant convaincue, la malfaisance est génétique, un mode de fonctionnement normal dans la famille de l’Ex.
Bertille débute le plan social en Belgique, les salariés qu’elle licencie sont plus prévenants avec elle que son mari. Les syndicalistes plus humains, et l’humour va bon train. La devinant heureuse et épanouie au travail, l’Ex décide de la blesser plus encore. Les enfants deviennent sa nouvelle arme.
Bertille ne pliait pas, et répondait à ses invectives avec humour. Alors, il commet l’irréparable en saisissant le fils de Bertille au cou pour l’étrangler. Elle en vient aux mains pour libérer son fils. Ses enfants souffrent, elle n’a plus qu’une idée en tête, les sortir de l’enfer « L’instinct maternel, c’est quand une mère est capable de tout pour protéger ses enfants, y compris buter le géniteur. »
Dès qu’elle lui fait part de son intention de divorcer, il fait montre d’une violence inouïe pour la briser. Après avoir délibérément blessé les enfants pour punir Bertille, il va maintenant les manipuler, les mettre en première ligne car « il faut qu’ils mesurent l’inconséquence et la légèreté de leur mère. »
A ce stade, Gaspard et sa sœur sont ses seuls alliés. L’Ex a réussi le lavage de cerveaux, aux yeux de tous, elle est seule coupable et unique responsable. Dans le huis clos familial, la lutte est âpre. L’Ex resserre son étau pour la dominer jusqu’à essayer de la faire interner.
Tous ceux qui connaissaient le couple prennent le parti de l’Ex, l’homme parfait, charmeur, brillant. Une coalition va même se former pour la faire céder. Désignée fautive aux yeux de tous, Bertille ne renonce pourtant pas. Malgré les manigances et les complots, elle avance, encaisse mais ne rend pas les coups, elle refuse d’y perdre son âme. Ses voisins, son ex-mari, ses ex collègues, sa famille… tout y passe, il entend détruire le peu de relations qu’elle avait réussi à maintenir.
La négociation du plan social en Belgique est l’occasion de tensions, et de rires. Le consultant désigné par l’entreprise de Bertille pour mener les négociations est un modèle de suffisance et d’incompétence « Il est docteur en plans sociaux, il sait tout des Belges et de la Belgique"
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