Extraits

- Je reconnais que le fait que tu sois une tueuse à gage apporte...du piment à notre relation, fit Owen d'un ton profondement sincere. Mais je pense aussi que tu es la femme la plus fascinante que j'aie jamais rencontrée. Tu es solide, attentive et formidablement loyale envers ceux que tu aimes.

"J'en avais oublié à quel point cela faisait chaud au coeur de savoir que quelqu'un vous protégeait.

Que quelqu'un s'inquiétait pour vous.

Et c'est ainsi que les brins fragiles de mes sentiments pour Owen formèrent une trame, que les fils enchevêtrés se démêlèrent et tressèrent une guirlande autour de mon coeur."

Petit extrait qui pour moi montre le talent de l'auteure pour les descriptions imagées et recherchées.

"Sophia ce contenta d'opiner.

La naine gothique parlait aussi peu que possible,car elle avait la voix de quelqu'un qui aurait passé sa vie à descendre du mauvais wisky, à fumer comme un pompier et à se gargariser avec de l'essence."

« Owen Grayson apparut soudain de derrière l’arbre, une boîte de guirlandes à la main lui aussi. Il avait également adopté une tenue décontractée, tee-shirt noir et pantalon de pyjama gris. Le coton soulignait son torse puissant et mettait en valeur sa large carrure, qui me rappelait toujours le physique trapu d’un nain – à cette différence qu’Owen mesurait près de deux mètres et dépassait les nains de plusieurs têtes. Il avait des cheveux couleur ébène et le teint pâle, comme sa sœur, mais ses yeux étaient d’un violet clair perçant. Son menton était traversé par une fine cicatrice blanche, la ligne de son nez était légèrement tordue, mais ces petits défauts conféraient du caractère à ses traits, lui donnant un air un peu canaille qui ne le rendait que plus séduisant.

Au premier coup d’œil, les gens ne trouvaient pas forcément Owen beau. Pas autant que Finn, dont la beauté classique, le charme et le sourire désinvolte remportaient tous les suffrages. Mais plus je regardais Owen, plus il me plaisait. Il était impressionnant dans son genre, l’image même de la force, de la volonté. J’avais toujours eu un faible pour les hommes sûrs d’eux, surtout ceux qui, à l’instar d’Owen, avaient des raisons d’avoir confiance en eux. Même en tee-shirt et pantalon de pyjama, il semblait capable de gérer n’importe quelle situation, de la décoration d’un arbre de Noël avec sa petite sœur à un rendez-vous professionnel impromptu en passant par une rencontre avec un dangereux tueur qui rôderait chez lui. Il respirait le calme, la force intérieure tranquille. Il connaissait son pouvoir et sa place dans la société, et il n’essayait pas de le cacher. Je l’admirais aussi pour ça. »

Pendant le quart de seconde qu’il me fallut pour enregistrer le fait que Jonah McAllister et

LaFleur venaient d’entrer tous les deux dans le Pork Pit, mon restaurant, mon petit coin de paradis, j’envisageai toute une série de scénarios dans lesquels je les liquidais sur-le-champ et j’aidais

Sophia à faire disparaître les corps.

aujourd'hui, je savourai ce moment de bonheur. et demain, je m'occuperai de mab une bonne fois pour toutes.

- joyeux noel, owen dis je a mon tour doucement et joyeux oui il l'était.

Je secouai ma manche et un couteau glissa dans ma main. La garde de l'arme reposait contre la cicatrice en rune araignée qui marquait ma paume. La lame, véritable extension de mon bras, faisait partie intégrante de moi. Et le moment était venu pour l'araignée de partir encore une fois en chasse.

Un sourire froid se dessina sur mes lèvres, et je m'élançai dans la nuit.

J’avais une raison bien à moi de haïr Mab. Elle avait assassiné ma mère et ma sœur aînée quand j’avais treize ans. Et elle avait eu l’intention de se débarrasser également de moi et de ma petite sœur, Bria. Au cours de cette funeste nuit, elle m’avait capturée et torturée, et c’était ainsi que je m’étais retrouvée marquée à vie, dans mon âme et dans ma chair.

Finn était avant tout un financier. Sa passion, c'était l'argent et tous les joujoux qu'il pouvait acheter avec.

Finnegan Lane ne se montrait jamais en tenue négligée. Il aurait été heureux de se mettre au lit en costume trois pièces si cela n'avait pas risqué de gêner ses activités nocturnes.