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- Donovan Caine cherche lui aussi à savoir qui est derrière tout ça. Son sens de l'honneur, du devoir, l'empêchera de tourner la page. Surtout quand il comprendra qu'il aurait été aussi mort que Giles si je n'avais pas tout fait foirer.

- Très bien, dit Finn. Disons que le gentil flic veut voir triompher la justice, la vérité et autres platitudes de ce genre. Comment envisages-tu de prendre contact avec lui? Sans être abattue dans la seconde, je veux dire. Parce qu'il est sûrement surveillé, ce monsieur.

- C'est simple. On va faire ce à quoi l'élémentale et les flics s'attendent le moins.

Finn secoua la tête.

- Ne dis rien. Je t'en prie, ne dis rien.

- On va rendre visite à Donovan Caine, en plein jour, au vu et au su de tous.

Finn lâcha un grognement désespéré.

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Le remords et le chagrin m’étreignaient la poitrine, brisaient la muraille qui protégeait mon cœur,réduisaient la pierre en poussière. Ma gorge se serra, et les larmes, plus chaudes que l’eau qui coulait sur moi, me brûlèrent les yeux. Je tombai à genoux dans la cabine de douche, me recroquevillai contre les carreaux lisses et froids.

Et, pour la première fois en dix-sept ans, je pleurai vraiment.

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Quand on est mort, on en revient pas, alors peut importe l’état dans lequel on y arrive.

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Effectivement. Mourir ne me faisait pas peur. J’avais trop souvent vue la mort, l’avais trop souvent donnée pour la craindre. C’était la torture que l’on pouvait infliger avant la mort qui m’inquiétait. La vraie douleur était là. Et si l’on manquait de chance et que l’on survivait à ces mauvais traitements, alors le souvenir de ces moments vous hantait, et c’était pire.

La mort était un soulagement, à de nombreux égards. Une fuite vers autre chose. Quoi, je l’ignorais. Peut-être le paradis, peut-être l’enfer. Peut-être rien du tout. Mais cela ne pouvait pas être pire que certaine scènes dont j’avais été le témoin ou l’acteur dans ma vie.

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- De l'Araignée.

Evelyn pinça ses lèvres écarlates, et s'autorisa un petit "t-t-t" de reproche.

- Comme si ta petite personne pouvait être quelqu'un comme ça. Le tueur le plus redouté du Sud.

- De tout l'est du Mississippi, la corrigeai-je à nouveau. Et je suis assurément l'Araignée. D'ailleurs,je vais vous tuer, Evelyn. Il ne vous reste que trois minutes à vivre, le compte à rebours a commencé.

C'était peut-être le calme avec lequel je fixais son visage, mes yeux gris immobiles. Ou l'absence total d'émotion dans ma voix. Toujours est-il que son rire s’arrêta en chemin, n'alla pas plus loin que sa gorge, où il resta bloqué, comme un animal pris au piège.

Je me levai et étirai mes bras au-dessus de ma tête, positionnant la vis dans ma main. Le tee-shirt blanc à manche longue que je portais remonta sur mon ventre, exposant mes abdominaux impeccables. L'infirmier passa sa langue sur ses lèvres, les yeux rivés sur mon entrejambe. Moribond qui s'ignorait.

- Mais assez parlé de moi, lâchai je en me laissant retomber sur ma chaise. Parlons plutôt de vous, Evelyn.

Elle secoua la tête.

Allons, Gin, tu sais bien que c'est contraire au règlement. Les thérapeutes ne sont pas autorisés à parler d'eux au patients.

- Pourquoi? Cela fait des jours que vous me posez des questions sur moi. Vous essayez de me faire évoquer mon passé, exprimer mes sentiments. A votre tour, maintenant. Et puis, avec Ricky Jordan, vous avez beaucoup parlé.

Derrière ses lunettes ses yeux étaient comme des soucoupes.

- Où... où as tu entendu ce nom?

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La mort, c’est la mort. On en revient pas, alors peut importe l’état dans lequel on y arrive.

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-Pfff... Rendez service à quelqu'un, et il vous met la police aux fesses...

-Tu tues les gens, quand même, me fit remarquer Finn. C'est un peu normal qu'il se méfie, non?

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On dirait une assemblée de corneilles qui se croassent à la figure.

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Chapitre 1

— Je m’appelle Gin. Je tue des gens.

En temps normal, cet aveu aurait provoqué diverses manifestations de panique : visages pâles, sueurs froides, cris étouffés, fuites affolées dans un mouvement désordonné de chaises qui valdinguent pour éviter que je ne plante un couteau dans le cœur – ou dans le dos – de quelqu’un, quoi qu’il en soit un coup mortel, personnellement, je ne suis pas regardante sur l’endroit où je frappe.

Mais là, la situation était différente.

— Bonjour, Gin, me répondirent en chœur quatre personnes, d’une voix blanche et monocorde.

Derrière les murs de l’hôpital psychiatrique de Ashland, mon aveu, bien que parfaitement conforme à la réalité, n’eut même pas droit à un haussement de sourcils, et encore moins à une réaction d’effarement mêlé d’horreur. J’étais relativement normale, si on tenait compte de la colonie de monstres qui résidaient en ces lieux et à la magie qui les faisait vibrer. Entre autres cas, il y avait Jackson, le géant albinos de deux mètres quinze, assis à ma gauche, qui bavait plus qu’un bouledogue et babillait comme un bébé de 3 mois.

Un long filet de salive dégoulinait de ses énormes lèvres, mais Jackson était trop occupé à susurrer des incohérences à la marguerite grossièrement tatouée sur le dos de sa main pour y prêter attention. Ou pour faire quoi que ce soit de sensé et d’hygiénique, comme s’essuyer la bouche, par exemple. Je me détournai légèrement, pour prévenir tout contact avec ce torrent de mucus.

Dégoûtant. Mais Jackson était l’exemple type des pensionnaires de l’asile. Asile. Ce mot m’avait toujours fait sourire. C’était un trop joli nom pour un tel enfer.

Y passer une semaine m’avait déjà été très difficile.

Ce qui était le plus dur, et me mettait à cran, c’était le bruit – et surtout tout ce que les murs de cet endroit avaient enregistré. Les cris des damnés et des fous avaient imprégné au fil du temps les murs de granite et le sol de l’asile, qui gardaient en mémoire toutes les émotions. Appartenant à la famille des élémentaux de pierre, je sentais les vibrations dans le roc, et j’entendais les murmures permanents, incohérents, même à travers la moquette qui recouvrait tous les sols, et malgré mes chaussettes en coton blanc.

A mon arrivée, j’avais essayé d’entrer en contact avec la pierre, d’utiliser mes pouvoirs magiques pour lui apporter un peu de réconfort. Ou au moins pour faire taire les cris qui m’empêchaient de dormir. Mais cela n’avait servi à rien. Les pierres, ici, en avaient trop entendu pour écouter, ou même réagir à ma magie. Exactement comme les pauvres hères qui parcouraient les couloirs d’un pas traînant.

Alors j’avais fini par m’isoler de ce bruit, comme je le faisais pour bon nombre d’autres choses.

Une femme assise avec nous dans le petit cercle de chaises en plastique se pencha en avant. Elle était pile en face de moi, et il lui fut facile de planter son regard dans le mien.

— Allons, Gin. Tu nous as déjà dit cela. Et nous en avons discuté. Tu penses que tu es une tueuse à gages, c’est tout. Tu n’en es certainement pas une.

Evelyn Edwards. La psy censée guérir tous les pensionnaires de cette maison de dingues. Elle dégageait un calme et une assurance très professionnels, dans son tailleur-pantalon noir et son chemisier ivoire, juchée sur ses talons aiguilles. Des lunettes à monture noire tenaient en équilibre sur le bout de son nez pointu, soulignant ses yeux verts. Ses cheveux blonds étaient coupés au carré, avec un effet décoiffé. Evelyn était plutôt mignonne, mais une expression affamée se lisait sur ses traits – une expression que je connaissais. Le regard dur d’un prédateur sournois.

La raison de ma présence en ces lieux.

— Je ne suis certainement pas une simple tueuse, rétorquai-je. Je suis l’Araignée. Vous avez forcément entendu parler de moi.

Evelyn leva les yeux au ciel et se tourna vers l’infirmier à la carrure imposante qui se tenait juste derrière nous. Il eut un petit rire narquois, puis fit tourner un index contre sa tempe.

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Effectivement. Mourir ne me faisait pas peur. J’avais trop souvent vue la mort, l’avais trop souvent donnée pour la craindre. C’était la torture que l’on pouvait infliger avant la mort qui m’inquiétait. La vraie douleur était là. Et si l’on manquait de chance et que l’on survivait à ces mauvais traitements, alors le souvenir de ces moments vous hantait, et c’était pire.

La mort était un soulagement, à de nombreux égards. Une fuite vers autre chose. Quoi, je l’ignorais. Peut-être le paradis, peut-être l’enfer. Peut-être rien du tout. Mais cela ne pouvait pas être pire que certaine scènes dont j’avais été le témoin ou l’acteur dans ma vie.

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