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— Sprechen Sie Deutsch ? répéta-t-il, le coeur battant de cet espoir encore minime.
— Natürlich, répondit le démon en le regardant du coin de l'oeil. Mirabile dictu, n'êtes-vous pas de cet avis ?
Le coeur du Jésuite bondit. Pas seulement de l'allemand, mais aussi du latin maintenant ! Et dans le contexte, qui plus est !
Afficher en entierOn a du mal à s’imaginer que Dieu existe, ou alors il lui faut des millions d’années de sommeil chaque nuit, sans cela il devient irritable. Vous voyez ce que je veux dire ? Il ne nous parle jamais. Mais le Diable, oui, mon père. Le Diable ne cesse de se manifester.
Afficher en entierIl lui tendit un télégramme. Le vieil homme le remercia, serein, avec un regard bienveillant, puis retourna à sa contemplation, continua sa promenade dans cette nature qu’il aimait. De temps en temps il s’arrêtait pour entendre le chant d’un rouge-gorge, pour observer un brillant papillon posé sur une feuille. Il n’ouvrit pas le télégramme. Ne le lut pas. Il savait ce qu’il contenait. Depuis longtemps. Il l’avait lu dans la poussière des temples de Ninive. Il était prêt. Il continua de faire ses adieux.
Afficher en entier....Jésus mettait pied à terre, quand vint à sa rencontre un homme de la ville, possédé de démons....A maintes reprises, l'esprit s'était emparé de lui ; on le liait alors, pour le garder, avec des chaînes et des entraves, mais il brisait ses liens. Jésus lui demanda : "Quel est ton nom ?" "Légion", répondit-il.......
Evangile de saint Luc, VIII 27-30
Afficher en entierPartie 2: Eschyle: chapitre 6: pages 302-303
Le grondement menaçant, les mots venaient de Regan, sa voix rauque et gutturale distillait du venin tandis qu'en un éclair son expression et ses traits se transformaient et devenaient ceux de la personnalité infernale et démoniaque qui était apparue pendant l'hypnose. Et maintenant, sous les yeux effarés de Chris, les deux visages et les deux voix alternaient avec la rapidité des répliques.
-Non!
-Tu le feras!
-Je vous en prie!
-Tu le feras! Chienne! Ou je te tuerai!
-Par pitié!
-Oui tu vas laisser Jésus te baiser, te baiser! Salope!
[...]
Un froid glacial souffla des murs tandis que les coups cessaient et que le cri de terreur implorante de Regan se changeait en un ricanement guttural de rancune malveillante, puis de rage triomphante alors qu'elle enfonçait le crucifix dans son vagin et se mettait à se masturber férocement, râlant de cette voix profonde, rauque et assourdissante:
-Maintenant, tu es mienne! Maintenant tu es mienne! Vache puante! Salope! Laisse Jésus te baiser! Te baiser!
Afficher en entier-Ah, petite salope de mère! croassa Regan dans un spasme érotique, de cette même voix gutturale éraillée et rauque: Lèche-moi, allez, lèche-moi! Lèche-moi! Aahhh!
Afficher en entierPartie 2: Eschyle, chapitre 3, page 173-174
Et brusquement il recula en chancelant, à travers la pièce, assommé, reprenant avec peine son équilibre après le coup de poing vicieux que Regan lui avait porté, tandis qu'elle s'asseyait sur le lit, le visage convulsé d'une rage hideuse.
-La truie est à moi! mugit-elle d'une voix rauque et puissante. Elle est à moi! Ne vous en approchez pas! Elle est à moi!
Un rire glapissant jaillit de sa gorge, puis elle retomba sur le dos comme sous l'effet d'une poussée invisible. Elle releva sa chemise de nuit, exposant son sexe.
-Prenez-moi! Prenez-moi, hurla-t-elle aux médecins, tout en se masturbant frénétiquement des deux mains.
Chris n'y tint plus et s'enfuit de la chambre avec un sanglot étouffé tandis que Regan portait ses doigts à sa bouche et les léchait.
Comme Klein s'approchait du lit, Regan se mit à se bercer elle-même, caressant doucement ses bras.
-Ah, oui, ma perle..., croassa-t-elle de cette voix étrangement rauque. (Ses yeux étaient clos, comme si elle était en extase.) Mon enfant...ma fleur...ma perle...ma truie.
Puis, de nouveau, elle se roula d'un côté sur l'autre, marmottant des syllabes incompréhensibles. Soudain elle s'assit, les yeux remplis d'une terreur insurmontable.
Elle miaula comme un chat.
Elle aboya.
Elle hennit.
Afficher en entierChris releva la tête et resta pétrifiée.
Glissant rapidement comme une araignée derrière Sharon, à quatre pattes mais arquée en arrière, la tête réapparaissant entre ses jambes, Regan dardait frénétiquement la langue et sifflait comme un serpent.
- Sharon, souffla Chris d'une voix éteinte, en fixant toujours Regan.
Sharon s'arrêta. Regan aussi. Sharon se retourna et ne vit rien. Et puis elle poussa un hurlement en sentant la langue pointue de Regan la piquer à la cheville. Chris pâlit.
- Appelez le docteur. Tirez-le du lit ! Qu'il vienne immédiatement.
Quel que fût l'endroit où allât Sharon, Regan la suivait.
Afficher en entier- Et pourtant même de cela, même du mal... sortira le bien. D'une façon ou d'une autre... D'une façon que nous ne comprendrons ou que nous ne verrons jamais. (Merrin fit une pause.) Peut-être le mal est-il le creuset du bien, hasarda-t-il, méditatif. Et peut-être Satan lui-même... Satan, malgré lui... sert-il, contre sa propre volonté, à accomplir la volonté de Dieu.
Afficher en entier- Vous n'avez pas la foi.
Karras se raidit :
- Foi en quoi ?
- En moi, cher Karras ; en moi ! (Quelque chose de moqueur et de méchant dansa dans ses yeux.) Toutes ces preuves, tous ces signes dans les cieux...
- Oh, mais quelque chose de très simple ferait l'affaire, proposa Karras. Par exemple, le Diable sait tout, n'est-ce pas ?
- Non, presque tout Karras... presque. Vous voyez. On ne cesse de dire que je suis orgueilleux. Je ne le suis pas. Maintenant, que manigancez-vous, renard ?
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