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1777 : Le Maroc reconnaît l'indépendance des Etats-Unis
En 1776, la déclaration d'indépendance des treize colonies fait perdre aux navires états-uniens la protection du pavillon britannique. L'occasion est belle pour Muhammad III, qui nourrit l'ambition de développer le commerce atlantique : le Maroc, le premier, autorise les navires portant le drapeau du nouvel Etat à entrer dans ses ports, début d'une relation spéciale entre les deux pays.
Au cours de l'hiver 1777, la guerre d'indépendance menée par les Américains contre la Grande-Bretagne entre dans une phase particulièrement importante. Les deux batailles qui ont lieu à Saragota, située dans l'Etat de New York, du 19 septembre au 7 octobre, s'achèvent par une victoire pour la jeune nation. (...) Le 19 décembre, un mois après la victoire de Saragota, ses soldats prennent leur quartier d'hiver à Valley Forge, dans l'Etat de Pennsylvanie, sans savoir qu'ils sont sur le point de remporter une autre victoire, symbolique celle-là, de l'autre côté de l'Atlantique.
En effet, le lendemain, l'indépendance des treize colonies est reconnue pour la première fois par une puissance étrangère : le Maroc. Jusqu'à cette date, en dépit de son contenu révolutionnaire, l'acte d'émancipation des Etats-Unis n'a reçu de la France qu'un soutien militaire, sans reconnaissance officielle de la part de la monarchie. (...)
HURET Romain
Afficher en entier1699 : Maria Sibylla Merian s'enfonce dans les forêts du Suriname
C'est pour y observer les fleurs et les insectes que la naturaliste quitte Amsterdam pour la colonie néerlandaise du Surinam. Dans une territoire tout entier orienté vers une économie sucrière en plein essor, ses recherches, seule ou presque au coeur de la forêt vierge, détonnent. Elles apportent à Maria Sibylla Merian la renommée dès son retour en Europe.
En 1699, Maria Sibylla Merian quitte Amsterdam pour accomplir un extraordinaire voyage : âgée déjà de 52 ans, elle décide de son propre chef - et à ses propres frais - de partir pour l'Amérique, et, plus précisément, pour la colonie néerlandaise du Surinam, afin d'y observer fleurs et insectes. Une fois sur place, depuis la maison qu'elle occupe à Pamaribo, elle explore les plantations, bien sûr; mais aussi la forêt vierge, et collecte plantes, animaux, images et témoignages.
Le travail est si difficile, avec la "très grande chaleur" qui règne, qu'elle manque de peu de le "payer de sa vie" comme elle l'écrit à un médecin nurembourgeois. (...)
DEMONT Vincent
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