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L'héritage



Description ajoutée par lorlan 2016-12-02T16:17:25+01:00

Résumé

Dans l'Ouest américain au début du XXe siècle et en Angleterre de nos jours, l'histoire poignante d'un secret de famille courant sur plusieurs générations. Une véritable saga littéraire, portée par une construction subtile et une écriture délicate. L'Héritage, ou comment le choix d'une vie peut avoir des répercussions aussi douloureuses qu'insoupçonnées.

L'Ouest américain au début du XXe siècle et la vieille aristocratie anglaise de nos jours, deux époques pour évoquer le destin d'une famille brisée par les non-dits. Un premier roman à l'écriture délicate, dans la lignée d'une Kate Morton ou d'une Maggie O'Farrell.

Quand elles étaient enfants, Erica Calcott et sa soeur Beth passaient toutes leurs vacances à Storton, le manoir de leur grand-mère Meredith. Jusqu'au jour où leur cousin Henry disparaît, brisant d'un coup la famille et plongeant Beth dans une intense dépression.

Vingt-cinq ans plus tard, Meredith vient de mourir et les soeurs Calcott reprennent le chemin de leur enfance. Tandis que Beth s'enfonce davantage dans la souffrance, Erica entreprend de trier les affaires de leur aïeule et tombe sur une photo de leur arrière-grand-mère Caroline avec un petit garçon dans les bras. Qui est-il ? Et, surtout, qu'est-il devenu ?

Erica décide de fouiller l'histoire de ses ancêtres, et notamment celle de Caroline. Elle est loin d'imaginer qu'elle s'apprête à mettre au jour leur véritable héritage, un secret si douloureux que quatre générations plus tard, les soeurs Calcott en portent encore le fardeau...

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Classement en biblio - 75 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par siegrid 2011-03-03T14:38:30+01:00

1

Au moins, est-ce l'hiver. Comme nous ne venions d'ordinaire qu'en été, la maison semble différente. Ni aussi horriblement familière ni aussi imposante. Storton Manor, sinistre et massif, couleur du ciel bas d'aujourd'hui. Un édifice victorien néogothique aux fenêtres à meneaux en pierre, à la charpente vermoulue, verdie par le lichen. Des feuilles mortes s'amoncellent contre les murs et la mousse s'étend jusqu'au seuil du rez-de-chaussée. Je descends de la voiture et respire calmement. L'hiver a été très anglais jusqu'à présent, humide et boueux. Les haies qui se profilent au loin ont l'air de plaies violacées. J'avais décidé de porter des teintes chatoyantes, pour braver le lieu dont l'austérité pèse sur ma mémoire. À présent, je me sens grotesque, clownesque.

À travers le pare-brise de ma Golf blanche en piteux état, j'aperçois les mains de Beth et les pointes effilées de sa longue tresse, striée de gris, ce qui semble trop tôt, beaucoup trop tôt. Elle avait une hâte fébrile d'arriver, or la voilà figée comme une statue. Ses mains pâles et fines mollement croisées sur ses genoux, elle attend, passive. Quand nous étions petites, nos cheveux blonds, presque blancs brillaient comme ceux d'anges ou de jeunes Vikings ; au fil des années, ils ont perdu leur éclat et sont devenus d'un châtain terne. Je teins les miens pour les éclaircir. Nous nous ressemblons de moins en moins. Je me souviens des têtes rapprochées de Dinny et Beth en train de comploter : les cheveux si noirs du garçon, ceux de Beth si blonds. À l'époque, j'étais dévorée de jalousie ; maintenant leurs têtes symbolisent le yin et le yang dans mon imagination. Ils s'entendaient comme larrons en foire.

Les fenêtres aveugles reflètent les arbres nus du parc. Ils paraissent plus grands et se penchent trop vers la maison. Il faudrait les élaguer. Suis-je en train de penser à ce qu'il y a à faire, à des améliorations ? Est-ce que je me figure habiter ici ? Le manoir nous appartient désormais ; les douze chambres, les plafonds démesurés, le majestueux escalier, les pièces du sous-sol aux dalles patinées par des pieds serviles. Tout est à nous. À condition que nous y vivions. C'est ce que Meredith souhaitait depuis toujours. Meredith, notre grand-mère, rancunière et mesquine. Elle voulait que notre mère vienne s'y installer avec nous tous, et la regarde mourir. Meredith a réagi au refus de maman en rompant ses liens avec elle, de sorte que nous avons pu continuer à mener une vie heureuse à Reading. Si nous n'y emménageons pas, le manoir sera vendu et l'argent versé aux bonnes œuvres. Meredith : une philanthrope par-delà la tombe, par esprit de contradiction. La maison nous appartient, mais uniquement pour un temps car je ne crois pas que nous supporterons d'y habiter.

Il y a une raison à cela. Si je tente de la capter, elle s'évapore. Seul un prénom remonte à la surface : Henry. Le garçon qui a disparu, qui s'est tout à coup volatilisé. Les yeux rivés aux branches qui donnent le vertige, je me dis que je sais pourquoi nous ne pouvons vivre ici, pourquoi il est même insensé que nous soyons ne serait-ce que venues. Je sais. Je sais pourquoi Beth refuse de sortir de la voiture. Vais-je devoir, pour qu'elle y consente, recourir aux cajoleries pour la convaincre d'avaler quelque chose ? Aucune plante ne pousse entre ici et la maison, il y a trop d'ombre. À moins que le sol ne soit empoisonné. Une odeur de pourriture, de moisissure s'en élève. Humus, le mot employé pendant le cours de sciences naturelles me revient. Des milliers d'insectes grignotent, travaillent, digèrent la terre. Il n'y a pas un bruit. Le moteur est arrêté. Le silence règne dans les arbres, dans la maison, partout. Je remonte dans la voiture.

Beth fixe ses mains. Je ne crois pas qu'elle ait levé les yeux vers le manoir. Soudain, je doute d'avoir eu raison de l'emmener ici. Soudain, je crains d'avoir trop tardé et la peur me noue l'estomac. Les tendons de son cou saillent comme autant de cordelettes. Elle est tassée sur son siège, silhouette anguleuse tout en pointes et en arêtes. Elle a tellement maigri, elle a l'air si fragile. Ma sœur a tellement changé. Des facettes de sa personnalité sont impénétrables. Elle a fait des choses que je ne comprends pas, eu des pensées que je n'imagine pas. Ses yeux, rivés sur ses genoux, sont vitreux et immenses. Maxwell veut de nouveau la faire hospitaliser. Quand il m'en a parlé au téléphone il y a deux jours, je l'ai rembarré. Mais à présent, quels que soient mes efforts pour m'en empêcher, je ne traite plus Beth de la même manière. Et je lui en veux. C'est ma grande sœur. Elle devrait être plus forte que moi. Un large sourire aux lèvres, je lui tapote le bras : « On entre ? J'ai besoin d'un remontant. » Ma voix résonne dans le petit habitacle. Je me représente les flacons en cristal de Meredith, alignés dans le salon. Enfant, je m'y faufilais et examinais les mystérieux liquides, les regardais accrocher la lumière, les débouchais pour les humer, enfreignant l'interdit. En un sens, c'est grotesque de boire son whisky maintenant qu'elle est morte. Par ma sollicitude, j'essaie de montrer à Beth que je sais qu'elle n'avait aucune envie de revenir ici. Elle pousse un profond soupir, sort et s'avance à grands pas vers la maison. Je me dépêche de la suivre.

Même si, comme tous les lieux de l'enfance, il semble plus petit à l'intérieur, le manoir n'en reste pas moins immense. À Londres, je partage un appartement en colocation ; lors de mon emménagement, il m'avait paru grand car il y avait assez de pièces pour qu'on ne soit pas obligé d'écarter le linge qui séchait pour regarder la télé. Ici, le gigantisme du vestibule me donne l'envie ridicule de faire la roue. Nous hésitons avant de poser nos sacs au pied de l'escalier. C'est la première fois que nous venons seules, sans nos parents, et nous trouvons cela tellement étrange que nous tournons en rond comme des moutons. Nos rôles sont définis par les habitudes, les souvenirs, les usages. Dans cette maison, nous sommes des enfants. Il vaut mieux ne pas s'y appesantir car Beth vacille, l'affolement gagne son regard.

« Mets la bouilloire en route, je vais nous chercher de quoi boire un café arrosé.

— Voyons, Erica, ce n'est même pas l'heure du déjeuner.

— Et alors ? On est en vacances, non ? »

Sauf que ce n'est pas vrai. Absolument pas. Je ne sais pas à quoi correspond ce séjour, mais pas à des vacances en tout cas.

« Je me contenterai de thé », répond Beth en se dirigeant vers la cuisine.

Son dos est menu et ses épaules pointent d'une manière inquiétante à travers le tissu de son chemisier : elle a maigri depuis la dernière fois que je l'ai vue, seulement dix jours auparavant. J'ai envie de la secouer, de la forcer à aller bien.

Il fait froid et humide dans la maison ; j'appuie sur les boutons d'un compteur antédiluvien jusqu'à entendre les bruits de démarrage : plainte de tuyaux enfouis, glouglous de l'eau. Des cendres infectes s'amoncellent dans les cheminées ; la corbeille à papier du salon contient des Kleenex et un trognon de pomme pourrie. Empiéter ainsi sur la vie de Meredith me rend mal à l'aise, légèrement nauséeuse. Comme si je risquais d'apercevoir son reflet au détour d'un miroir – physionomie revêche, cheveux teints en un or artificiel. Je m'immobilise devant la fenêtre et contemple le jardin d'hiver, une pagaille de plantes aux immenses tiges, effondrées, non taillées. Les senteurs de nos étés me reviennent : crème solaire à la noix de coco ; soupe à la queue de bœuf au déjeuner, quelle que soit la chaleur ; parfums capiteux et suaves des roses et de la lavande autour du patio ; odeur âcre et lourde des gros labradors de Meredith, exhalant leur haleine chaude sur mes mollets. Comme c'est différent maintenant ! Ces souvenirs pourraient remonter à des siècles et concerner quelqu'un autre. Quelques gouttes de pluie ricochent sur la vitre, je me sens à des années-lumière de tout et de tout le monde. Beth et moi sommes vraiment seules ici. Dans cette conspiration du silence. Au bout de tant d'années où rien n'a été résolu, où Beth s'est détruite à petit feu, où j'ai tout occulté.

D'abord, nous devons trier afin de mettre de l'ordre dans l'accumulation d'affaires et d'objets. Il y a tellement de pièces, tellement de meubles, tellement de commodes, de placards et de cachettes dans cette maison. La perspective de sa vente et de l'interruption de la lignée familiale qui s'est perpétuée jusqu'à Beth et moi devrait m'attrister. Il n'en est rien. Peut-être parce qu'elle revenait de droit à Henry ; la cassure date de sa disparition. L'espace d'un instant, j'observe Beth qui sort des mouchoirs en dentelle d'un tiroir pour les poser sur ses genoux. Elle les prend un par un, examine les motifs, effleure les fils. La pile qu'elle forme n'est pas aussi impeccable que celle du tiroir. Cela ne rime à rien. Voilà le genre de choses qu'elle fait et que je ne comprends pas.

« Je vais me promener. »

Refoulant mon exaspération, je me lève, les genoux ankylosés. Beth sursaute comme si elle avait oublié ma présence.

« Où vas-tu ?

— Me balader, je viens de te le dire. J'ai besoin de prendre l'air.

— Ne traîne pas », me recommande Beth.

Encore un tic qui la prend parfois, me parler comme si j'étais une gamine têtue, comme si je pouvais fuguer. Je soupire : « Non. Une vingtaine de minutes, pour me dégourdir les jambes. » Je crois qu'elle se doute du but de ma promenade.

Mes pas m'entraînent. La pelouse en lambeaux est bosselée – mer clapoteuse d'herbes pliées qui me mouillent les pieds. Tout était si bien entretenu, si magnifique autrefois. En fait, j'avais vaguement pensé que les choses allaient à vau-l'eau depuis le décès de Meredith, il y a un mois. C'est ridicule, le jardin était visiblement négligé depuis plusieurs saisons. Quant à nous, nous l'avons négligée, elle. J'ignore comment elle s'occupait de tout cela avant sa mort – pour peu qu'elle s'en soit occupée. Elle n'était vraiment pas au centre de mes préoccupations. Cela faisait des lustres que Beth et moi n'accompagnions plus nos parents, qui lui rendaient visite environ tous les ans. On le comprenait, je crois ; on ne nous l'a jamais vraiment reproché ; on ne nous a jamais harcelées pour nous obliger à y aller. Peut-être Meredith aurait-elle aimé nous voir, peut-être pas. Cette femme difficile à saisir n'était pas une grand-mère affectueuse. Elle n'avait même pas été maternelle – notre mère était partie dès qu'elle l'avait pu. Certes notre arrière-grand-mère, Caroline, habitait encore le manoir du temps de son enfance et de sa jeunesse : une autre source de désagréments. Meredith est morte brusquement, d'une attaque. Un jour elle était sans âge, une vieille dame, d'aussi loin que remontent mes souvenirs, et le lendemain elle n'existait plus. La dernière fois que je l'ai vue, c'était aux noces d'argent de mes parents, dans un hôtel surchauffé aux sols recouverts de tapis pelucheux. Elle trônait à table comme une reine, parcourant la pièce d'un regard glacial et perçant, les lèvres pincées.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par mlles007 2023-07-02T20:03:58+02:00
Bronze

J’aime toujours les romans de genre, entre passé et présent et histoires de famille.

Ce roman n’est pas mon préféré du style mais il est prenant et bien écrit.

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Commentaire ajouté par casey74 2023-07-01T13:50:37+02:00

J'ai apprécié ce roman et j'ai particulièrement aimé le personnage d'Erica.

Mais, comme pour les romans de Kate Morton à laquelle plusieurs commentaires font référence, je n'arrive pas à adhérer complétement...

J'ai vraiment eu du mal avec Caroline (Je peux même dire qu'elle m'a agacée) et l'histoire manque un peu de suspense à mon goût.

Mais cela reste une lecture agréable grâce au style et à la majorité des personnages.

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Commentaire ajouté par polacrit 2020-05-06T09:14:14+02:00
Or

A la mort de leur grand-mère, Beth et sa soeur Erica héritent de Storton Manor, somptueux domaine familial où, enfants, elles ont passé toutes leurs vacances, malheureusement laissé à l'abandon. La seule condition pour en devenir propriétaires: l'habiter. Sinon, le manoir sera vendu et l'argent de la vente versé aux bonnes œuvres.

Pourtant, le domaine devrait revenir à Henry, leur cousin mystérieusement disparu vingt-trois années plus tôt, à l'âge de onze ans, sans laisse aucune trace. L'enquête menée par la police est restée lettre morte. Ce mystère qui a bouleversé leur famille semble toujours planer sur les murs du domaine, comme une ombre maléfique, accablant Beth d'un poids qu'elle semble ne plus pouvoir porter, comme si elle savait ce qui s'est réellement passé ce jour d'été lointain.

Mais il n'est pas le seul: Erica, en triant les affaires de sa grand-mère, trouve une très vieille photo qui l'intrigue: une jeune femme pose avec sur ses genoux un bébé âgé d'environ six mois, aux cheveux noirs, au visage brouillé. C'est Caroline son arrière-grand-mère. Qu'est devenu cet enfant? Pourquoi a-t-il disparu de l'arbre généalogique de la famille? Autant de questions laissées sans réponse qui continuent d'empoisonner le présent et empêchent les deux sœurs de s'épanouir. Mais Erica est bien décidée à faire la lumière, quoiqu'il puisse lui en coûter, en bien comme en mal...

Lhéritage, The legacy dans la version originale parue en 2010, a été publié par les éditions Belfond en 2011. Le récit est raconté au présent à la première personne selon le point de vue d'Erica, la narratrice, comprenant des flash-back racontés au passé; l'histoire se déroule au rythme de ses souvenirs imbriqués dans le présent: "Je tends la bras derrière la tête de lit en chêne sombre, laisse courir mes doigts sur les montants jusqu'à ce que je le sente. Il est cassant maintenant, couvert de poussière, ce bout de ruban -un ruban en plastique rouge provenant d'un cadeau d'anniversaire. Je l'avais attaché là à huit ans pour avoir un secret que je serais la seule à connaître. Ainsi je pouvais y penser dès le retour à l'école." (Page 29)..."Ce n'était jamais le cas dans notre enfance. Il y avait peu de désaccords et de disputes entre nous. La différence d'âge, peut-être, à moins que ce ne soit parce que nous avions un ennemi commun. Même quand on nous avait enfermées deux journées entières, deux longues journées ensoleillées, nous ne nous étions pas crêpé le chignon." (Page 78).

Construction du récit: d'incessants allers-retours nous emmènent du début du vingtième siècle, dans les années 1902-1905, à aujourd'hui, quatre générations plus tard.

Thèmes: secrets de famille; disparition d'enfant; poids des secrets: "Que serait-il arrivé si Henry n'avait pas disparu? Peut-être que Mérédith ne serait pas devenue si désespérée? Peut-être que maman ne se serait pas brouillée avec elle, poussée à bout, ayant épuisé sa patience et son indulgence. Clifford et Mary auraient continué à venir, n'auraient pas été lésés." (Page 327).

Un premier roman qui témoigne du sens de la description de l'auteur, son aptitude à créer des atmosphères chaleureuses ou mystérieuses, champêtres ou désenchantées, selon le moment de l'histoire: "Excessivement éclairée, la salle à manger de La Fiorentina était cloîtrée derrière des fenêtres que la vapeur des plats chauds et les exhalaisons avaient gainées d'une buée opaque. Une lumière jaune ricochait par intermittence sur les verres, les bijoux et l'argenterie rutilante." (Page 34)

Certes, le scénario de L'Héritage est construit sur les thèmes galvaudés et fort à la mode des secrets de famille issus du passé qui perturbent les nouvelles générations, mais avec tant de brio et de finesse que l'on est tout à fait enclin à mettre de côté cet aléa. D'autant que Katherine Webb enrichit son propos grâce à des personnages à la personnalité attachante et à la psychologie décrite avec beaucoup de justesse, et à une intrigue captivante. Voilà un bon début !!

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Commentaire ajouté par stephanie01 2019-03-08T17:05:04+01:00
Pas apprécié

c'est ma première lecture de cette auteur et je n'ai pas du tout apprécié ce roman. j'ai pourtant persévéré. j'aimais la partie de caroline en 1904-5, mais quand on revenait au présent, je trouvais ça lourd, long et sans intérêt. il n'y avait aucun rebondissement ou suspense qui me poussait à vouloir en savoir plus. plus j'avançais et moins j'avais d'intérêt. j'imagine que ça ne me rejoignais simplement pas.

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Commentaire ajouté par Nymphae 2018-04-08T16:35:03+02:00
Argent

[ Je pense que je n’étais pas dans une bonne passe de lecture pour apprécier au mieux cette histoire. J’ai mis un mois à le lire alors que je n’aurai pas mis plus de deux semaines en temps normal… Mon avis sera peut etre donc un peu tronqué à cause de péripéties de la vie privée en parallèle. ]

Cette histoire nous est racontée via deux histoires différentes : d’un coté celle de Carolie et de l’autre, celle d’Erica.

Autant celle de Caroline m’a beaucoup plu car il y avait beaucoup d’intrigues sur la vie de ce personnage, autant celle d’Erica m’a quelque peu ennuyée : celle d’Erica et de sa sœur paraissait tirée en longueur.

On découvre d’abord Caroline qui est à l’origine de ces drames et de ces secrets de famille. Son histoire est sentimentalement belle et on s’attache à cette demoiselle et à sa vie difficile.

Ensuite découvre Erica et sa sœur Beth, on se rend très vite compte que les réponse à toutes les interrogations soulevées pourraient etre révélées dès les premières pages. Mais l’auteure en a décidé autrement et nous offre de nombreux chapitres avant le dénouement. On tourne autour de la réponse pendant tous les chapitres qui les concernent et j’ai trouvé leur histoire quelque peu longues de fait…

Mais le lien entre les deux histoires et très bien tissés et on nous tient en haleine pour voir comme ces deux ci se retrouveront au final.

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Commentaire ajouté par ally08 2018-01-06T01:16:04+01:00
Or

J'avais un peu peur de le commencer mais finalement j'ai beaucoup aimer. Je ne l'ai pas lâcher j'ai eu difficile à m'arrêter pour faire autre chose

Je me suis attachée aux personnages. Je trouve que c'est une belle histoire et je suis bien tentée à lire d'autre de cette auteure. Je le conseille pour ceux qui aiment les histoires de famille avec des secrets.

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Commentaire ajouté par Palmyre 2017-07-31T21:32:01+02:00
Argent

J'ai lu avant ce roman-ci, "La vérité à propos d'Alice" qui m'avait aussi bien plu. J'aime aussi les histoires de secret de famille, comme dans les romans de Kate Morton (j'en ai lu deux de cet auteur).

Par contre dans ce roman-ci j'avais deviné un des secrets dès le début du roman! J'ai quand même passé un bon moment de lecture.

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Commentaire ajouté par marionmyla 2016-05-18T10:41:41+02:00
Diamant

J'adore ce genre de roman historique, l'amour, les secrets de famille sur plusieurs generations, meme si j'avais deviné le dénouement, ce livre m'a fait voyagé et j'ai adoré !

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Commentaire ajouté par Weena 2015-05-15T16:21:38+02:00
Diamant

J'ai découvert cet auteur par ce roman et je dois dire que j'ai hâte de lire ses autres romans.

J'ai dévoré ce livre ! J'ai aimé l'histoire qui passe d'une époque à l'autre (un peu comme les romans de Kate Morton !).

Au final un très bon roman que je conseille aux amateurs du genre

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Commentaire ajouté par Lilith86 2013-08-12T09:10:13+02:00
Bronze

Encore une réussite de Katherine Webb !

J'adore les romans qui nous balade entre plusieurs époques et celui ci est vraiment bien maitrisé.

On a pas moins de 4 générations dans ce livre et autant d'aventures.

On tourne les pages à toutes vitesse pour comprendre quel drame à pu traumatiser nos deux héroïnes.

L'ambiance est pesante, glauque et on veut vraiment sortir de ce manoir et pouvoir les aider.

Je conseille vraiment cet auteur à tous les amateurs de fresques familiale.

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Dates de sortie

L'héritage

  • France : 2013-04-04 (Français)
  • France : 2013-04-04 - Poche (Français)

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