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C'est lui qui bouge le premier. Il m'attire à lui et m'embrasse, m'embrasse fougueusement, et je me laisse aller dans ses bras.
Afficher en entierJe prends la mesure de ce que j'ai dit et j'en suis tout étourdie, j'ai les oreilles qui sifflent et le sang qui afflue au visage. Je vois aussi combien c'est vrai. Soudain, il ne reste que cette certitude, la plus vraie et la plus sûre du monde. Je suis amoureuse. Voilà ce qui n'allait pas chez moi. Je suis tombée amoureuse. Et moi qui chante des histoires d'amour, je n'avais rien vu.
Afficher en entier- Vous n'êtes pas comme eux.
- Je suis leur bourreau, Lief.
- Ils vous y contraignent.
- Cela n'y change rien ...
- Pour moi, si, proteste-t-il d'une voix douce. Plus que vous ne l'imaginez.
Afficher en entierJ'en reste bouche bée : je suis stupéfaite de le voir là, et si grand ! Il ressemble à un vrai prince, ce n'est plus le garçon dégingandé à l'air maussade que je voyais parfois de loin en allant au temple. Il a les épaules larges et ses boucles brunes effleurent sa tunique lorsqu'il incline la tête en direction de sa mère. Je réalise avec stupeur qu'il est vraiment beau. Mon fiancé est beau, malgré une certaine cruauté dans les traits, qui lui vient de sa mère. Il a les mêmes yeux marron attentifs.
Afficher en entier- C'est moi l'assassin , je suis le bourreau des traîtres. Évidement que je suis damnée !
- Tu n'as jamais tué personne, dit-il d'un ton brusque. Ce n'est pas vrai.
- Tu as tort.
Il pousse un grognement de pure frustration et frappe le mur tout près de ma tête avec son poing, me faisant sursauter.
- Que faut- il que je te fasse pour te le prouver ?
- Tu ne peux rien prouver du tout.
- Si, je peux, dit -il lentement. Je peux.
Il se penche vers moi, et colle sa bouche sur la mienne.
Afficher en entier- Qu'entendez-vous par "libres"?
- Comme toi. Tu peux aller où bon te semble et faire ce qui te chante. Je ne sais pas ce que ça fait.
- Je ne suis pas libre ma dame, dit-il lentement. Je ne suis pas plus libre de mes actions que vous. Vous envisagez le fait d'avoir des choix comme les gens qui ont envie de voler. Ils voient un aigle qui s'élance dans les airs et y plane, ils se disent que ce doit être merveilleux de voler. Mais les pigeons peuvent voler, et les moineaux aussi. Personne ne s'imagine être un moineau, pourtant. Personne ne rêve de ça.
Afficher en entierMa mère avait l'habitude de dire que tout ce qui brille n'est pas d'or. Elle avait raison : parfois les yeux brillent. Les yeux brillent... jusqu’à ce que la vie les quitte.
Afficher en entierMême lorsqu’il n’y a pas de prisonniers, j’entends leurs cris.
Je connais tout sur les âmes. Avant de devenir Daunen incarnée, j’étais la fille de la Mangeuse de péchés.
Afficher en entier-Il t'a embrassée, dit-il lentement.
-Je ne voulais pas.
-Je voulais le tuer.
-Partons, Lief.Ça n'aura plus d'importance.
-Twylla, c'est le prince. Je ne peux pas l'égaler.
-Mais tu l'as déjà supplanté !
En entendant cela, il m'attire à lui et, lorque nos bouches se rencontrent , je sens le goût du sel sur ses lèvres, et j'ai beau l'embrasser, le sel revient toujours ; je ne sais pas si ce sont ses larmes ou les miennes.
Afficher en entierAlors, viens avec moi. Prends le contrôle de ta vie et viens avec moi. Je croyais que c’était ce que tu voulais ? (Sa bouche se tord et il cherche ses mots.) De toute façon, je ne peux pas rester ici, qu’importe les manigances de cette reine folle. Je ne peux pas te regarder devenir la femme d’un autre. Oui, il en sera blessé, et ils se lanceront à notre poursuite. (Les mots jaillissent de sa bouche maintenant.) Mais cela en vaut la peine, non ? Pour avoir une chance d’être ensemble ? Je crois en nous. Je crois que je suis fait pour toi et que tu es faite pour moi. Je préfère mourir plutôt que vivre sans toi. Et si tu n’éprouves pas la même chose, je comprendrai, et je partirai. Jamais plus je ne t’importunerai. Mais réfléchis, je t’en conjure. Peux-tu souffrir de rester avec lui alors que j’emporte don cœur avec moi ?
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