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Le guerrier se tordait sur la table de l’apothicaire. Écorché, la chair à vif et suintante, il ressemblait davantage à l’un de ceux qui habitaient au-delà du voile qu’à un humain de naissance.

Cette chair avait coulé comme de la cire, ce qui lui donnait une apparence humide et collante. Ses traits avaient fondu, s’étaient amalgamés jusqu’à donner l’impression qu’il portait un masque de secte grotesque. Ses orbites étaient deux puits rouges torturés, dont les globes oculaires s’étaient liquéfiés en laissant des sillons de larmes, et ce qu’il restait de sa bouche s’ouvrait et se fermait dans son martyre. Des filets de chair collée reliaient ses lèvres, ou du moins l’endroit où ses lèvres s’étaient trouvées.

Des outils de découpe à servomoteurs, des mèches à pointe de diamant et des scies monofilamentaires taillaient les sections fumantes de son armure MkIII dévastée. Chaque morceau tombait au sol dans un bruit retentissant, éclaboussant de sang et d’huile le revêtement immaculé. La peau du guerrier avait adhéré à son armure, et il se débattait et gémissait à mesure que cette dernière lui était arrachée comme l’exosquelette d’un scarabée, exposant de nouvelles mutilations en dessous. Des vapeurs chaudes s’élevaient de la matière exposée, empestant le feu chimique acide et la viande brûlée.

Il n’était pas le seul ; chaque table de l’apothecarion était occupée, et des dizaines de guerriers avaient été déposés partout où la place le permettait. Les grognements, les rugissements des mourants et des blessés se mêlaient au bruit de fond des ordres frénétiques, des scies à os, des systèmes de survie d’urgence, des hypo-injecteurs et des applicateurs de peau synthétique.

Des aiguilles, des tubes et des stimulants pénétraient de force dans ses veines et sa colonne vertébrale. Un tube respiratoire lui fut enfoncé dans la gorge. Il fut pris de convulsions ; sa pression artérielle chuta dramatiquement, et des alarmes se mirent à retentir.

Dans une poussée d’énergie fiévreuse, il se libéra des sangles qui le retenaient. Alors que les assistants médicaux se précipitaient, il arracha le tube dans sa gorge, et agrippa l’apothicaire le plus proche d’une main fondue, pareille à une griffe, pour l’attirer à lui. Les muscles de son cou enflèrent comme des câbles humides alors que lui-même se redressait.

Il gargouilla quelques mots incompréhensibles en postillonnant son sang sur la plaque faciale de l’apothicaire.

Les assistants peinèrent à le maintenir allongé. Même dans son état, ils se retrouvaient comme des enfants face à sa force augmentée. Sa poigne était comme un étau.

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