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La seule mesure du succès est la victoire en elle-même.
Ce qui importe, à la guerre, plus que tout le reste, c'est le résultat final. S'il n'y a pas de victoire... Alors le combat était inutile.
Afficher en entierLes louanges formulées par des pairs sont importantes quand elles sont méritées. Sans elles, même le plus indéfectible des hommes se sentira mésestimé.
Afficher en entierCe sont les hommes d'équipage qui se mutinent. Quand un capitaine détourne son propre vaisseau, cela s'appelle de la baraterie.
Afficher en entierNous sommes de la Death Gard. Nous ne sommes pas censés faire preuve de finesse. Nous sommes les artisans d'une guerre directe et brutale, rien d'autre ; nous ne cherchons pas les accolades et les honneurs, seulement à faire notre devoir.
Afficher en entierDans le vide de l’espace, les vaisseaux se rassemblaient.
Les coques crénelées et leurs grandes formes ornementales, qui dérivaient calmement au milieu de l’obscurité silencieuse, ressemblaient à une congrégation d’édifices gothiques, d’une complexité de cathédrale, comme arrachés à la surface de mondes et devenus des bâtiments de guerre. Leurs grands nez sculptés, ciselés en pointes de flèche hautaines et redoutables, étaient tous tournés vers une même destination. Sur certains brûlaient des torches qui défiaient l’absence d’oxygène : au bout de ces tubes, des lueurs plasmiques traînaient leurs sillages orange clair de gaz turbulents, le long des kilomètres de flancs métalliques. Ces feux n’étaient allumés que lorsque l’heure était au conflit. L’éclat de la chaleur qu’ils dilapidaient était un message adressé à l’ennemi.
Nous vous amenons les feux de l’illumination.
La nef en tête de flottille était taillée dans un acier de la couleur d’un ciel d’orage, avec une proue d’un vert océan, et avançait lentement, en un mouvement inexorable, comme l’aurait fait une dague dans la main d’un tueur patient. Ce vaisseau n’arborait que peu d’ornements, lesquels étaient de nature martiale ; des exergues gravés sur son étrave en lettres de la hauteur d’un homme, de longues lignes de texte, rappelant toute une vie de batailles livrées, de planètes visitées, d’adversaires réduits en épaves. Seules deux décorations proéminentes venaient rompre sa monotonie : un aigle bicéphale doré, les ailes déployées à l’avant du pont de navigation, et un grand emblème fait d’un alliage lourd de fer et de nickel, un unique crâne serti dans un cadre d’acier en forme d’étoile, à la pointe même de la lame de proue, vigilant et menaçant.
D’autres vaisseaux s’alignaient derrière le premier ; leur formation reproduisait les schémas de bataille en fer de lance de leurs passagers. Faisant écho à l’inébranlable résolution de ces occupants, le croiseur de tête arborait fièrement sur sa coque un nom inscrit en caractères de haut gothique : Endurance.
Ceux qui arrivaient derrière variaient en classes et en tailles, plus petites ou plus grandes que la sienne : l’Indomitable Will, le Barbarus’s Sting, le Lord of Hyrus, le Terminus Est, l’Undying, le Spectre of Death, et bien d’autres encore.
Telle était la flotte qui se regroupait dans l’ombre du soleil baptisé Iota Horologii, pour porter la Grande Croisade et la volonté de l’Empereur de l’Humanité sur l’un des gigantesques mondes-cylindres des jorgall. Transportés par milliers à bord de ces croiseurs, les instruments de cette volonté, les Astartes de la 14e légion, la Death Guard.
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