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Liste des extraits

Le phénix est un ange, dont le claquement d'ailes est un roulement de tonnerre.

Ce tonnerre est la note effrayante annonçant la cataclysme,

Et le grondement des vagues qui détruiront le paradis.

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On ne sait jamais où sont les limites avant de les avoir franchies. Je te connais, Fulgrim, et je sais quels désirs interdits tu retiens enchaînés dans les replis les plus enfouis de ton âme. Mieux vaux l'assassiner au berceau que de conserver en soi un désir inasouvi.

Expose-toi à ta plus grande peur, Fulgrim. Après cela, la peur n'aura plus d'emprise sur toi, et ta peur d'être libre se flétrira aussi. Tu seras libre.

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L'hérésie n'a pas de signification purement objective. Cette catégorisation n'existe que du point de vue d'une position au sein de la société s'étant précédemment définie comme représentant l'orthodoxie. Quiconque épouse des idées ou des actions qui ne se conforment pas à ce point de vue peut être alors perçu comme hérétique par d'autres membres de cette société convaincus que leur propre façon de penser est la bonne.

L'hérésie est un jugement de valeur, l'expression d'un autre point de vue dans un système de croyances établies.

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Nous nous sommes démenés pendant des mois pour accomplir cette tâche quand nous aurions dû comprendre que nous n'y arriverions pas. Nous cherchons à éradiquer toutes nos faiblesses, mais appeler à l'aide n'en est pas une, mes frères. La faiblesse revient à croire qu'aucune aide ne nous est nécessaire. Continuer de lutter sans espoir quand d'autres nous aideraient volontiers est une idiotie, et je me suis montré aussi aveugle que vous, mais cela est terminé.

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Les seuls vrais paradis sont ceux que nous perdons.

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Le danger pour la plupart d'entre nous, n'est pas de viser trop haut et de rater notre but, mais de viser un objectif trop bas et de l'atteindre.

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la perfection est atteinte, non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien retirer.

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Ce qui nous met à l'épreuve nous apportera le triomphe, ce qui fait souffrir nos coeurs nous emplira de joie. Car la seule vraie satisfaction est d'apprendre, d'aller de l'avant et de s'améliorer. Et rien de tout cela ne peut arriver sans rejeter l'erreur, l'ignorance et l'imperfection. Nous devons passer outre les ténèbres pour atteindre la lumière.

Le Primarque Fulgrim, Conquête de la perfection.

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« Le danger pour la plupart d’entre nous, » disait Ostian Delafour en ces rares occasions où on le poussait à parler de son don, « n’est pas de viser trop haut et de rater notre but, mais de viser un objectif trop bas et de l’atteindre. » Il souriait alors modestement, et tentait de se ramener à l’arrière-plan de la conversation. L’adulation braquée sur lui le mettait mal à l’aise.

Il n’y avait qu’ici, dans son atelier en désordre, entouré de ses burins dispersés, de ses marteaux et de ses râpes, qu’il se sentait dans son élément, en s’affairant à dégrossir la pierre pour créer des merveilles. Il approcha du bloc qui trônait au centre de la pièce, passa la main parmi les boucles serrées de cheveux courts qui couronnaient son front haut, et recula pour prendre la mesure de sa prochaine session de travail.

La colonne de marbre était un pavé blanc haut de quelque quatre mètres, dont aucun des côtés luisants n’avait encore été attaqué au ciseau. Ostian en fit le tour, laissant courir ses mains argentées sur la surface lisse, en cherchant à ressentir la forme qu’elle renfermait, et l’endroit où il porterait son premier coup dans la pierre. Cela faisait une semaine que des serviteurs avaient remonté ce bloc des baies de chargement du Pride of the Emperor, mais il n’avait pas encore achevé de visualiser comment il allait en extraire son chef-d’œuvre.

Le marbre était arrivé à bord du vaisseau-amiral des Emperor’s Children depuis les carrières de Proconnèse, sur la péninsule anatolienne, là d’où était provenue une bonne partie de la pierre employée dans la construction du palais de l’Empereur. Ce bloc avait été détaché à la main du mont Ararat, un pic accidenté et inaccessible, mais réputé pour la richesse de ses gisements de marbre blanc. Sa valeur était incalculable, et seule l’influence du primarque des Emperor’s Children avait permis qu’il fût livré à la 28e expédition.

Ostian savait que d’autres le qualifiaient de génie. Pour lui, ses mains n’étaient que le moyen de libérer ce qui vivait déjà à l’intérieur du marbre. Son talent, que sa modestie lui interdisait d’appeler du génie, consistait à discerner ce que serait le résultat final avant même de poser la première subbia contre la pierre. Le marbre encore vierge pouvait contenir en lui chacune des pensées de l’artiste.

Ostian Delafour était un homme au visage mince et intègre, et dont les longues mains fines, couvertes d’un métal qui brillait comme le mercure, n’avaient de cesse de jouer avec ce qui passait à portée d’elles, comme si ses doigts avaient possédé une vie au-delà de ce qu’il leur dictait. Un long sarrau blanc recouvrait sa chemise crème et son costume de soie noire élégamment coupé, dont la nature formelle contrastait avec l’atelier mal rangé où il passait le plus clair de son temps.

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