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Eragon était fasciné par l'animal endormi, qui émettait à présent une sorte de mélopée. Il le prit délicatement dans ses bras et le déposa sur le lit, près de l'oreiller. Les paupières closes, la mine satisfaite, le petit dragon enroula sa queue autour de la colonne de lit. Eragon s'allongea à son côté, la main sur les yeux. (p. 62)
Afficher en entierIl désigna les rayonnages qui les entouraient :
-Ces livres sont mes amis, mes complices. Ils me font rire, pleurer, comprendre le sens de la vie.
Afficher en entier"-Je ne savais pas que tu existais jusqu'à que tu déboules pour interrompre ma sieste. Ca ne veut pas dire que tu n'existais pas avant de me réveiller."
Afficher en entier"Ce qui compte, c'est d'agir, affirma la dragonne. La vie ne vaut rien quand tu renonces à changer ton sort et à la vivre. Mais considère les options qui s'offrent à toi. Choisis-en une, et consacre-toi à elle. A chaque pas que tu feras, ton espoir grandira, et tu te rapprocheras du but."
"Mais qu'est ce que je peux faire ?"
"Ecoute ce que te dit ton coeur. Seul un désir suprême peut te porter."
Afficher en entier-Tout s'est bien passé ? T'a-t-on reçu favorablement ?
-Je le pense, dit Eragon? Mais ton roi est prudent.
-C'est pourquoi il a survécu aussi longtemps...
"Je n'aimerais pas que Hrothgar soit fâché contre nous" remarqua Saphira.
Eragon lui jeta un regard. "Non, moi non plus. Je me demande ce qu'il a pensé de toi. Il ne semble guère apprécier les dragons, bien qu'il ne l'ait pas dit clairement."
Ces mots firent sourire Saphira : "En cela, il a agit sagement. Après tout, il ne m'arrive qu'au genou !"
Afficher en entierparfois, il n'y a pas de réponse
Afficher en entierChacun est libre de croire ou de ne pas croire ce qu'on lui raconte. Ainsi, d'aucuns prétendent qu'on ne peut pas se déplacer, ni survivre sur la Crête ; et, cependant, toi, tu en es capable. Le possible et l'impossible ne sont parfois qu'une seule et même chose, envisagée sous deux angles différents.
Afficher en entier-Pourriez-vous nous indiquer la maison de Jeod, s'il vous plaît ?
-Je pourrais, répondit la femme sans cesser d'écrire.
-Et... accepteriez-vous de nous le dire ?
-Oui.
Elle se tut, puis se mit à griffonner encore plus vite. La grenouille coassa et fixa les voyageurs d'un œil torve. Tous deux attendirent, mal à l'aise. La femme n'en dit pas plus. Eragon s'apprêtait à intervenir quand Angela leva les yeux :
-Bien sûr, je vous le dirai ! Vous n'avez qu'à demander.
-P... Pardon ? bégaya Eragon.
-Vous m'avez demander si je pouvais vous indiquer la maison de Jeod ; ensuite, vous m'avez demandé si j'accepterais de vous le dire. Mais vous n'avez toujours pas posé la question !
Afficher en entier-Ce n'est pas facile. Personne ne peut le décider à ta place. Beaucoup de gens sont morts pour leurs idées ; ce destin est devenu tristement banal... Le vrai courage est peut-être de vivre pour ce qu'on croit, quitte à souffrir.
Afficher en entierNe vous soumettez à personne, ni de corps, ni de coeur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! Prêtez votre oreille à chacun, mais réservez votre cœur aux hommes qui le méritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leur obéissez pas aveuglément. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez pas votre temps à émettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu'un vous est supérieur parce qu'il est plus haut placé ou plus fortuné que vous. Soyez équitables envers tous afin que personne ne cherche à se venger de vous. Soyez prudents avec l'argent. Croyez ferme en ce que vous professez, afin que les autres vous écoutent.
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