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L'Héritier des Petrakis



Description ajoutée par odrey971 2019-03-25T16:20:57+01:00

Résumé

« Saurez-vous me séduire d’un seul baiser ? » Audacieuse comme elle ne l’a jamais été, Alice défie du regard Adoni. Une provocation à laquelle le milliardaire grec ne tarde pas à répondre, en l’enlaçant de ses bras musclés. Mais, quand leur étreinte fiévreuse se prolonge en une nuit de passion, Alice prend peur et s’enfuit, sans un mot d’adieu. Sans même savoir qu’elle donnera bientôt naissance à l’héritier des Petrakis…

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Classement en biblio - 19 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-09-24T19:14:01+02:00

** Extrait offert par Annie West **

1.

Adoni Petrakis se massa discrètement le cou. Il avait eu une rude semaine. Le mois entier à vrai dire avait été difficile, et, bien qu’il fût trop tôt pour se coucher, il n’avait plus qu’une envie : s’éclipser.

De toute façon, la soirée n’allait pas tarder à toucher à sa fin. Il avait fait sa part, offert la salle de bal de son prestigieux hôtel londonien à son ami Leo pour sa réception de mariage, assisté au dîner, écouté les discours. À présent que le gâteau était mangé et les photos prises, il pouvait quitter les lieux.

Certains invités commençaient d’ailleurs à être gentiment éméchés, et les seules femmes avec lesquelles il aurait volontiers prolongé la soirée de manière intime étaient déjà en couple, ou bien visiblement intéressées par sa fortune notoire. Ayant reçu par le passé une leçon cuisante d’une croqueuse de diamants, Adoni alla prendre congé des jeunes mariés et rejoignit le hall de l’hôtel.

Puisqu’il n’avait pas trouvé de compagnie agréable pour les heures suivantes, il décida de les passer à étudier son dernier contrat ; ou peut-être ferait-il un saut dans la salle de musculation, car il se sentait nerveux. Voir ce jeune couple s’engager dans le mariage lui avait rappelé le sien, hâtivement annulé des années auparavant.

Chryssa avait beau représenter un mauvais souvenir, il n’avait pu empêcher son esprit de vagabonder dans l’époque lointaine où la vie lui paraissait simple et où il croyait en l’amour.

Adoni tapa le code de l’ascenseur privé réservé à ses appartements de propriétaire de l’hôtel. Il venait d’entrer dans la cabine lorsqu’une jeune femme se précipita à l’intérieur. Elle trébucha sur ses hauts talons. Il allait tendre les bras pour la stabiliser lorsqu’elle tomba contre son torse.

— Je suis désolée, murmura-t-elle. J’espère que je ne vous ai pas fait mal.

Et, sans lui laisser le temps de réagir, elle lui serra le bras et ajouta :

— Je vous en prie, ne me trahissez pas.

— Vous trahir ?

— Chut ! répliqua-t-elle tout en tendant la main pour déclencher la fermeture des portes. Il risque de vous entendre.

Elle se réfugia alors dans le coin de la cabine.

— Est-ce que vous vous sentez bien ? demanda Adoni devant son air affolé. Quelqu’un vous a-t-il agressée ?

— Grand Dieu, non ! Bien que ce vieux crapaud m’aurait volontiers étranglée avec joie. Il me déteste.

Elle se plaqua alors une main sur la bouche avant de lever les yeux vers lui.

Adoni remarqua soudain l’étonnante nuance bleu-gris de ses iris, regrettant que son ombre à paupières trop prononcée en atténue l’éclat. Elle n’était probablement qu’une toute jeune fille de dix-huit ou vingt ans maximum qui avait essayé de se vieillir avec ce maquillage et sa coiffure aux boucles figées par la laque.

— Je n’avais pas l’intention de déverser sur vous ma rancœur. Excusez-moi de vous importuner avec cette affaire.

— Il semble que cet homme soit une personne à éviter.

— Absolument. Si j’avais su qu’il serait présent, je n’aurais jamais dit oui à Emily.

— Quelle Emily ?

Pourquoi sa compagne d’ascenseur l’intriguait, Adoni l’ignorait, mais il avait du temps à lui consacrer : seuls ses dossiers l’attendaient dans sa chambre, avec un verre de bon brandy.

— La mariée. Vous assistiez bien à la soirée, non ? Il me semble vous avoir vu dans la salle, ténébreux et l’air maussade.

Elle tendit brièvement la tête vers lui comme pour l’examiner de plus près.

— Je suis certaine qu’il s’agissait de vous. Les autres demoiselles d’honneur minaudaient de manière ridicule en s’incitant mutuellement à aller vous inviter à danser. De vraies gamines !

— Ah…, se contenta de dire Adoni.

Voilà pourquoi le visage de la jeune femme lui avait paru familier. Il se souvint alors l’avoir vue assise en bout de table, dans sa robe au jaune si terne qu’il lui donnait mauvaise mine. Mais elle était peut-être malade.

— Vous êtes certaine de vous sentir bien ?

— Oui. Enfin, tant que je ne suis pas en compagnie de ces gens.

Adoni la regarda, fasciné malgré lui de la voir porter à nouveau une main à sa bouche et lever ses grands yeux vers lui, l’air de s’excuser.

— Ce doit être le champagne, murmura-t-elle. C’est incroyable, je n’en ai bu que deux coupes. Cela ne peut pas me faire un tel effet, si ?

— Lequel ? demanda Adoni, réprimant à grand-peine un sourire.

— Me rendre si… bavarde. En temps normal, je réfléchis avant de parler.

— Vous arrive-t-il souvent de boire ?

— Jamais. C’est la première fois que je goûtais du champagne.

— Alors c’est probablement lui le responsable.

Cette jeune femme l’amusait, mais ses amis devaient la chercher, aussi reprit-il d’un ton sérieux :

— N’est-il pas temps pour vous de rejoindre la soirée ?

— Non ! s’exclama-t-elle en frissonnant de tout son corps et en lui attrapant le bras. Pas tant qu’il est encore là.

Elle appuya sur le bouton du dernier étage.

— Je suis désolée, j’espère que cela ne vous dérange pas de monter. J’irai n’importe où du moment que c’est loin de lui.

— Vous voulez dire le crapaud ?

Un immense sourire illumina son délicat visage. Adoni éprouva une bizarre sensation. Il la trouvait touchante malgré son maquillage trop chargé.

— Tout juste ! Comment l’avez-vous deviné ? Ténébreux, maussade, mais futé aussi ! Vous me plaisez, monsieur…

— Petrakis. Adoni Petrakis.

— Adoni, comme Adonis ? demanda-t-elle les yeux écarquillés.

Il se contenta d’acquiescer de la tête, s’attendant à ce qu’elle se montre soudain plus entreprenante. Son patronyme attirait les femmes, et plus encore depuis qu’il avait bâti son propre empire.

— C’est un nom grec.

— Je sais, dit-elle, mais il ne vous convient pas du tout.

Elle plissa alors les yeux pour l’examiner avec attention, tandis qu’Adoni regardait la moue de sa bouche, surpris de la trouver si sexy en dépit du rouge à lèvres trop vif qui contrastait avec la blancheur d’albâtre de sa peau. Il était habitué à être complimenté par la gent féminine, pas à la décevoir !

— Savez-vous qui était Adonis ? demanda-t-il.

— Bien sûr, répliqua-t-elle, accompagnant ses mots d’un geste dédaigneux de la main. Un sublime jeune homme de la mythologie grecque, aimé d’Aphrodite et tué par un sanglier.

Elle se mordit alors la lèvre.

— Ou peut-être quelqu’un d’autre, je n’arrive plus à me souvenir. Mais vous n’êtes certainement pas un Adonis.

Adoni ne put, cette fois, réprimer un sourire. Aucune femme n’avait jamais osé lui parler de la sorte.

— Je ne suis pas assez beau ?

— On ne peut pas vous qualifier de splendide. Beau, oui, mais d’une façon sérieuse, dangereuse même. Et ces sourcils sévères…

Elle approcha une main de son visage, s’arrêtant toutefois avant de le toucher.

— Vous tenez plus d’Ares, le dieu de la guerre. Sexy mais dur.

* * *

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent au moment où Adoni se demandait s’il devait considérer sa remarque comme une insulte ou comme un compliment. La jeune femme fit quelques pas dans l’entrée de l’appartement.

— Oh ! c’est joli. Cela vous dérange si je reste un petit moment, jusqu’à ce qu’il soit parti ?

Comme elle s’avançait dans le salon, son talon se prit dans les franges du tapis. Elle vacilla. Adoni la rattrapa aussitôt par le bras. Sa peau était fraîche et douce. Elle reprit son équilibre, une main posée sur son torse.

— Vous êtes sûre de n’avoir bu que deux coupes de champagne ?

— Certaine. Et cela suffit largement car je me sens… différente.

Elle leva les yeux vers lui, le regard légèrement flou.

— Vous trouvez mon comportement bizarre ?

Adoni pensait surtout que, malgré son maquillage et sa robe peu seyante, cette jeune femme était particulièrement attirante et dégageait une certaine vulnérabilité.

— Je crois que vos amis risquent de s’inquiéter de votre absence.

— Non. D’ailleurs, ce ne sont pas mes amis. Je ne connais personne en bas à part Emily, qui est ma cousine, et ses parents. Aucun d’eux cependant n’éprouve le moindre intérêt pour moi. Il en a toujours été ainsi. Ils ont uniquement fait appel à moi pour remplacer une des demoiselles d’honneur tombée malade.

Elle s’interrompit et grimaça.

— Je connais bien sûr le crapaud aussi, ajouta-t-elle, mais n’ai vraiment aucune envie de le voir. Pourrais-je m’asseoir quelques minutes ? Je ne me sens pas encore assez en forme pour prendre le train et rentrer chez moi.

Adoni réfléchit très vite. De toute évidence, elle n’était pas dans son état normal, et elle était aussi bien trop candide pour qu’il la laisse partir seule dans les rues de Londres.

— Très bien, restez ici. Je vais nous préparer du café.

— Ça, c’est gentil ! Je n’aurais jamais imaginé des talents d’homme au foyer à Ares ; je le vois plutôt débordant de passion et d’énergie.

À nouveau, son visage s’illumina. Elle adressa à Adoni un large et beau sourire, auquel il se surprit à répondre. Cette jeune femme avait beau tenir de drôles de propos, il aimait son sens de l’humour, et le fait qu’elle soit si spontanée avec lui.

— Cela vous dérangerait-il que j’utilise votre salle de bains ?

— Pas du tout. Celle des invités se trouve au bout de ce couloir à gauche.

* * *

Lorsque Adoni revint de la cuisine avec du café et une assiette de biscuits, le salon était vide. Il posa son plateau sur la table basse. Qu’est-ce qui lui avait pris de laisser entrer chez lui une inconnue dont il ignorait jusqu’au prénom ? Il savait seulement qu’elle ne tenait pas l’alcool et possédait une certaine connaissance de la mythologie grecque.

Inquiet de savoir ce qu’elle pouvait bien faire, il alla frapper à la porte de la salle de bains.

— Vous allez bien ?

— Oui. Excusez-moi, je n’en ai plus pour longtemps.

— Vous n’êtes pas malade, n’est-ce pas ?

— Non. Je me sentais juste un peu… poisseuse.

Adoni n’eut pas le temps de comprendre ce qu’elle entendait par là car elle choisit ce moment pour sortir, ses escarpins à la main.

— J’ai pris une douche, ça va beaucoup mieux maintenant.

Et trébuchant sur l’ourlet de sa robe, elle atterrit dans les bras d’Adoni, qu’il referma instinctivement autour de son corps frêle.

— Je suis désolée. Cette robe a été faite pour une fille plus grande que moi.

— Et qui portait des chaussures, j’imagine, murmura-t-il, troublé par leur bref contact physique.

— En plus !

La jeune femme releva alors l’ourlet de sa robe et s’engagea dans le couloir.

— Je sens une délicieuse odeur de café ! s’exclama-t-elle.

Adoni la suivit, non sans avoir jeté un coup d’œil à ses fines chevilles, surpris de la nouvelle personne qu’il venait de découvrir. La peau claire de son visage à l’ovale parfait, débarrassée de son maquillage sophistiqué, mettait en valeur le bleu de ses yeux et sa bouche aux lèvres d’un rose délicat. Sa coiffure élaborée avait disparu. Ses longs cheveux châtains recouvraient ses épaules, mouillant le corsage de sa robe.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mogo26 2019-03-25T15:19:13+01:00
Pas apprécié

Sans grands intérêts ça passe le temps

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Dates de sortie

L'Héritier des Petrakis

  • France : 2019-01-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-02-20 - Poche (English)

Activité récente

Gwlado l'ajoute dans sa biblio or
2020-03-20T20:31:09+01:00

Titres alternatifs

  • Contracted for the Petrakis Heir - Anglais
  • Contracted for the Petrakis Heir (One Night With Consequences #38) - Anglais
  • Das erotische Versprechen des Fremden - Allemand
  • Atrapada por su amor - Espagnol

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Note globale 6.5 / 10

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