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Pendant trente ans, la guerre a été mon école de médecine. C'est là, sur les champs de bataille, que j'ai compris que la folie des hommes n'avait pas de limites. Avant, il n'y avait que les plaies par armes blanches, puis sont venus les bâtons à feu, les arquebuses.....J'ai fait la campagne du Piémont, j'étais au siège de Perpignan, de Boulogne puis de Damvillers. J'étais enfermé dans Metz, assiégé par Charles Quint. Autour de moi, les hommes crevaient comme des mouches, un de mes pires souvenirs. J'ai vu tant de choses, monsieur......Mais je vous ennuie, avec mes digressions.....

Jean protesta, mais Paré était déjà debout.

- J'irai au Châtelet morguer vos cadavres demain à la première heure. Je me suis levé matin, et l'âge est là. Si je veux poursuivre, je dois me reposer, "attendu qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et rien de plus incertain que son heure". A vous revoir, monsieur de Moncel

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Un chemin creux le mena au lieu du rendez-vous, un petit bois où était dissimulée une charrette de foin tirée par une mule. Il n’attendit pas longtemps. Ses compagnons sortirent des fourrés où ils s’étaient dissimulés. Il n’y eut pas un mot d’échangé. Chacun savait le danger qu’il courait. S’ils étaient capturés, la Chambre criminelle les enverrait à la question avant de revenir à Montfaucon sans toucher terre, dans la carriole des condamnés.

Ils quittèrent leur abri, montant le chemin en pente douce qui menait au gibet, se signant devant la grande croix de pierre.

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Charles regarda avec horreur les trois étages de restes humains pourris, déchiquetés, de squelettes polis par les pluies et le gel. Il avala sa salive et se remit en marche, longeant les pauvres maisons du bourg Saint-Laurent. Les portes étaient encore ouvertes, mais personne ne traînait sur le seuil à discuter comme dans d’autres hameaux. Ici, on parlait bas, on évitait de lever les yeux vers le gibet, surtout au crépuscule, quand venaient les ombres.

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Le jour baissait déjà quand le jeune étudiant passa la porte Saint-Martin. Devant lui s’étendait une plaine lugubre où gémissait un vent glacé. Charles hésitait encore. Bien sûr, il avait donné sa parole, mais au moment de passer à l’acte, il ne rêvait plus que de fuir le plus loin possible et ce n’était pas ce qu’il voyait qui allait lui donner du courage.

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Le nouveau venu avait l’assurance et les manières d’un fils de famille aisée qui se sent partout chez lui. Son père et ses frères appartenaient à une longue lignée de médecins appréciée à la Cour. Ses vêtements étaient de bon drap, sa tournure élégante, et le manche de sa dague italienne était orné d’un cabochon de grenat. Mathieu Piètre et Charles Ferrières étaient aussi différents qu’il était possible de l’être et cette différence les avait rapprochés au lieu de les éloigner. Ils étaient devenus amis dès la première année. Mathieu, jouant les protecteurs, initiant son jeune camarade à ce monde étrange, complexe et très hiérarchisé qu’était la faculté de médecine de Paris avec ses règles, ses interdits et ses tabous.

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Charles souffla sur ses doigts glacés et remua ses épaules douloureuses. Il était venu là dès l’aube pour oublier le pacte qu’il avait conclu quelques jours auparavant. En s’obligeant à travailler, il gardait captives les pensées qui l’agitaient et l’angoisse qui les accompagnait. Il avait déjà couvert de sa belle écriture appliquée une main de papier quand un pas léger lui fit lever la tête. Un de ses professeurs, Gabriel Le Fèvre, son corps maigre flottant dans sa robe rouge, se tenait devant lui. Charles avait suivi ses cours en chaire supérieure, l’année précédente. Le médecin enseignait les « choses contre nature », la pathologie et la thérapeutique.

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Ce matin-là, Charles Ferrières étudiait à la bibliothèque de la faculté. Le jeune philiâtre – il était maître ès arts et venait d’avoir vingt ans – préparait l’examen qui ferait de lui un bachelier, deuxième étape dans le long parcours menant au métier de médecin.

Charles parlait et écrivait couramment le latin et le grec, il avait étudié les aphorismes d’Hippocrate, se sentait à l’aise en physiologie, hygiène, pathologie et botanique. Ses connaissances en anatomie, en revanche, ne le satisfaisaient pas plus qu’elles ne satisfaisaient ses camarades.

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Les portes de la faculté de médecine de Paris s’étaient rouvertes le 18 octobre, jour de la Saint-Luc, saint patron des médecins.

Une messe solennelle avait eu lieu, à laquelle assistaient docteurs régents1, bacheliers, philiâtres et bedeaux revêtus de leurs longues robes. L’enseignement reprendrait en novembre mais sur les murs et dans les rues étaient déjà placardées les affiches indiquant les heures des cours et les programmes. Les lectures du matin auraient lieu, dès six heures, dans les salles basses de la rue de la Bûcherie, les cours de botanique au jardin médicinal de la rue des Rats.

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Monsieur aurait dû se résigner – son confesseur le lui répétait : « C’est la volonté de Dieu de vous éprouver ainsi » –, mais il n’y arrivait pas. Il voulait vivre. Désespérément.

Il avait subi saignées et lavements, écouté pythonisses et mages, consultant même l’astrologue florentin de la reine mère, Cosme Ruggieri, en son hôtel parisien.

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Peu de temps après, Benoît de la Varenche ordonna à son valet de préparer sa litière. Une fois installé dans la chaise vitrée garnie de coussins dont les brancards reposaient sur le dos de deux solides mulets, il renvoya ses serviteurs. L’inconnu prit la bride du mulet de tête et l’équipage quitta la propriété de Saint-Germain, tournant vers la forêt, avant de disparaître à la vue des domestiques.

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