L'Homme craie

Après avoir lu « Les incandescentes », il me fallait lire un autre roman de C.J. Tudor et mon choix s’est porté sur « l’homme craie ». Bien que différent, il n’en reste pas moins que j’ai adoré me plonger dans ce roman entre passé et présent !

Eddie n’est plus tout à fait un enfant et n’est pas encore tout à fait un adolescent. Et pourtant sa vie est déjà marquée par des évènements troublants qui l’ont façonné. De tout le roman, je l’ai perçu comme quelqu’un d’étant fragile.

Les amis sont importants pour lui, Gros Gav comme il aime à surnommer son meilleur ami, Hoppo, Nicky et enfin Mickey qu’il apprécie le moins !

Ensemble, ils ont parcouru les bois, ont échappé aux coups d’autres adolescents. Ensemble, ils sont allés à la fête foraine et c’est là que sa vie a changé. Comment se remettre d’un grave accident même si tu n’es que le témoin ?

Mais Eddie a toujours refusé d’en parler. C’est un traumatisme dont il ne se remet pas.

1986 est l’année des chamboulements, pas seulement pour Eddie mais aussi pour le reste de ses amis.

Dès le début, j’ai senti qu’il avait un faible pour Nicky…mais Nicky s’en va. Suite à des évènements dont il est témoin. Sa jeunesse fut jalonnée de souvenirs doux amers.

La mort est tapie dans l’ombre et par deux fois, ils vont devoir y faire face mais est-ce que leur amitié y survivra ?

2016 est l’année de la nostalgie. Eddie se rappelle le passé, nous les confie ainsi que les personnes qui l’ont marqué et qui l’ont aidé.

La relation qu’il a entretenu avec son père, quand il était adolescent est extrêmement touchante.

L’amitié qui l’a uni à Mr Halloran m’a touché. Elle est remplie de tristesse. L’adulte qui protège l’enfant. Et l’enfant qui ne peut pas protéger l’adulte car il est trop jeune. Eddie a ressenti l’injustice, l’impuissance.

2016 est aussi l’année où enfin sans le savoir, les réponses à ses questions vont voir le jour. Et pour finir par découvrir le meurtrier de la fille aux manèges. Mais aussi la vérité sur la mort de deux autres personnes. Passé et présent se rejoignent.

J’ai dévoré « l’homme craie », je l’ai adoré, et maintenant, j’ai une sensation de vide, de tristesse, pour l’enfant que fût Eddie et pour l’adulte qu’il est devenu.

C.J Tudor ne fait pas dans la dentelle, elle a cette plume fluide, et met un point d’honneur à que son roman soit doux amer et sait le faire ressentir au lecteur.

Encore un coup de cœur.

Nous n'étions pas d'accord sur la manière dont ça avait commencé. Était-ce lorsqu'on s'était mis à dessiner les bonshommes à la craie, ou lorsqu'ils sont apparus tout seuls ? 1986. Le jeune Eddie et ses amis élaborent un langage secret pour communiquer : de petits bonshommes tracés à la craie. Ce qui n'était qu'un jeu prend une tournure tragique lorsque l'un de ces dessins les conduit jusqu'au cadavre d'une jeune fille. Trente ans après le drame, alors qu'Eddie le pense derrière lui, le passé refait surface... Le jeu n'est pas terminé.

Pour être honnête, ce roman se classe aisément parmi mes meilleures lectures de tous les temps. J'ai d'emblée été charmée par une alternance temporelle extrêmement bien connectée, en progression continue. À trente ans d'intervalle, chacun des mystères soulevés dans le passé trouve effectivement sa résolution au présent : M. Halloran, la Fille du Manège, Eddie, les bonshommes de craie... Complexe et inédite, cette intrigue s'allie à une plume fluide accompagnée d'une narration à la première personne. Chaque chapitre se termine par un cliffhanger, apportant une frustration addictive. En outre, j'ai beaucoup aimé suivre les mêmes protagonistes à travers les années ; d'abord dans un groupe d'enfants soudés à la dynamique incertaine, avant de les retrouver adultes et plus isolés que jamais. Apathiques, ils contribuent à l'ambiance du récit et à la mise en place du final où chacun dévoile une lourde vérité, sa propre part de responsabilité dans une atroce histoire commune. J'ai adoré, tout simplement : c'est un coup de cœur.

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L’homme craie est omniprésent. Trente ans plus tard, Eddie se souvient. De son professeur albinos à la terrible histoire. Des drames successifs. Du cadavre que ses amis et lui ont découvert. Et des petits bonshommes dessinés à la craie. La lumière du présent va-t-elle lui permettre d’éclaircir le passé ?

Quand j’ai trouvé ce livre, que j’avais souvent vu passer sur Instagram et doté d’un résumé plus qu’alléchant, offert pour l’achat de deux autres romans, je n’ai pas hésité et j’ai profité de la promotion. La lecture des premiers chapitres m’a aussitôt refroidie.

Pendant un moment, je me suis demandé si je n’avais pas rouvert Ça (Stephen King), or si vous suivez mes chroniques, vous devez connaître mon désamour pour cette duologie…

Tout y est ! Un gang des ratés composé de plusieurs garçons et d’une seule fille (une rousse au père violent de surcroît), des morts et des accidents qui s’enchaînent, une alternance passé / présent avec un intervalle de trente ans, le tout dans une petite ville où règne beaucoup de noirceur.

Le récit a néanmoins réussi à me happer au fil des pages, là où je devais me forcer à progresser dans Ça. Je souhaitais connaître le fin mot de l’histoire, élucider le mystère autour de l’homme craie, et je dois avouer que, contrairement à la plupart des thrillers que j’ai lus récemment, je n’ai pas vu venir le dénouement.

Ce qui devrait être un point positif, me direz-vous ? Eh bien non. Pour la simple et bonne raison qu’il tombe à plat, et que c’est son évidence, son absence totale de surprise et de profondeur, qui le rend paradoxalement si inattendu.

L’auteur en promet trop, ou a trop voulu calquer Stephen King. Seulement, dans Ça (je n’arrive pas à croire que je suis sur le point d’écrire quelque chose en sa faveur), on a un unique et véritable ennemi, surnaturel qui plus est, et accessoirement tueur en série… ce qui n’est pas le cas dans L’homme craie.

Il n’y a pas une explication, il y a des explications. Et encore, pas pour tout. Comme le dit l’un des personnages, il vaut parfois mieux ne pas tout savoir. Sauf que c’est trop facile, trop… « tout ça pour ça ».

Je ressors frustrée de cette lecture. Malgré un début rebutant de par sa ressemblance avec l’œuvre de Stephen King, la suite s’est révélée plus intéressante, mais j’attendais bien davantage du final. Mon intérêt est retombé comme un soufflet en même temps que l’intrigue.

Je ne déconseille pas ce roman, parce que mon avis relève de la subjectivité la plus pure, mais je ne le recommande pas non plus. Si, d’aventure, vous vous laissez tenter, ou si vous l’avez déjà lu, je serais ravie de savoir ce qu’il vous a inspiré.

L'histoire démarre bien, une lettre reçue, des amis retrouvés, le passé qui ressurgit. Mais je n'ai pas était emballé plus que ça. Rien d'extraordinaire. Une fin attendue.

Un petit moment de lecture somme toute agréable, rien de plus...

Bonne lecture

C'est un très bon thriller. Le côté psychologique est très intéressant. Quand on voit ce qu'ils ont vécu à douze ans, on se demande comment nous on aurait réagi et quand 20 ans, après les secrets et mensonges de chacun resurgissent, on ne peut que constater une fois encore que les apparences sont souvent trompeuses et que l'on ne peut connaître quelqu'un sur les bouts des doigts même en le côtoyant depuis le plus jeune âge. Le style de l'auteur est simple mais hyper efficace. On est transporté dans le futur et le présent aisément et on arrive à suivre toutes leurs péripéties avec des fois de l'enthousiasme et des fois de la peur.

Pour les mordus de thrillers, c'est un livre que l'on ne peut que recommander.

C'est le 1er livre de l'auteur et j'ai bien aimé.

Ce qui m'a le plus séduite ce sont les aller retour entre 2016 et 1986.

J'ai aussi été embarquée par l'amitié de cette petite bande d'ados un peu naïf il faut l'avouer.

Et il y a l'ambiance générale du livre, de cette petite ville où tout le monde se connaît et où les "ont dit" sont légion...

Laissez vous tentez par cette lecture, vous ne le regretterais pas.

J'ai une grande habitude des polars, mais là... Je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Hâte de lire les suivants.Spoiler(cliquez pour révéler)Pauvres gosses, devoir vivre avec ça...

Je suis satisfait de découvrir une autrice que je ne connaissais pas, et d'autant plus que son roman m'a plu.

Page turner efficace et addictif, il remplit à merveille son contrat. Le suspense est total et au service d'un scénario bien construit, alternant deux époques à trente ans d'intervalle et permettant ainsi de dévoiler progressivement les tenants et aboutissants d'une histoire qui tient toutes ses promesses.

Il ne me reste plus qu'à découvrir un autre roman de C. J Tudor.

J'ai beaucoup aimé ce thriller avec une belle alternance passé/présent. Le personnage principal a une personnalité que j'adore, il ne cache pas ses peurs et ses doutes et c'est admirable, ça casse les codes ! Par contre j'ai trouvé vraiment vache avec Thomas à l'accuser de la sorte.

Ses amis et lui ont eu un passé très difficile mais c'est super de les voir toujours liés après tant d'années. Tous les personnages ont des vices et ça n'exclut pas les enfants. On peut voir cette violence et cette insouciance dont ils font preuve à l'égard des autres. Très belle leçon !

Livre très addictif et le suspense est gardé jusqu'au bout. Beaucoup de révélations à la fin, mais la dernière m'attriste beaucoup...

Thriller passionnant, une petite pépite que je recommande très vivement !!!