En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d’Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu’elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s’acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain OT, jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde…
Une déception pour moi, je ne m’attendais pas du tout à ça, je m’attendais à un roman sur la fin du monde, avec une héroïne en cavale (même pas !) bref un résumé, une couverture, un titre qui porte à confusion…
Norma a 19 ans et, du jour au lendemain, elle se voit obligée de vivre dans une tiny house (minuscule maison sur roues) dans le désert de l'Arizona. Son frère, père d'une petite Liz, 8 ans, est incarcéré pour un temps indéterminé. C'est donc Norma qui a la garde de Liz en attendant. La vie n'est pas simple mais Norma s'accroche pour subvenir aux besoins de sa nièce et trouve un travail en tant que serveuse de nuit dans un "diner".
Pour tromper l'ennui et alléger son quotidien, Norma écoute chaque jour une émission de radio. L'animateur, un certain OT, y passe des chansons de blues entrecoupées de monologues enflammés sur la protection de l'environnement. Pour lui, la fin du monde est plus proche que jamais. En effet, il se base sur l'Horloge de l'Apocalypse (horloge réelle, créée peu de temps après le début de la guerre froide et mise à jour depuis 1947 par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l'université de Chicago, sur laquelle minuit représente la fin du monde - la fin de l'humanité, non de la Terre), qui égrène ses minutes en fonction des grandes décisions des dirigeants du monde et permet de dénoncer le danger qui pèse sur l'humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques...
D'abord sceptique, Norma devient de plus en plus réceptive aux propos d'OT. Surtout qu'elle découvre que la plupart des habitants de la petite bourgade sont, en plus d'être racistes et violents, totalement fermés d'esprit vis-à-vis du changement climatique et accros au diesel à l'excès (adeptes du cal rolling - pratique consistant à modifier un moteur diesel afin d'émettre une épaisse fumée noire et incluant le retrait du filtre à particules de son véhicule -, une fête dédiée au diesel est même organisée) !
C'est donc, logiquement, que ces « spécimens » souhaitent mettre fin aux émissions de radio d'OT, par tous les moyens... Norma découvre qu'OT, pour lequel elle s'est éprise sans jamais l'avoir rencontré, est en danger. Elle va donc tenter de lui venir en aide.
Les chapitres sur l'histoire de Norma sont entrecoupés de courts paragraphes chronologiques sur les modifications de l'Horloge de l'Apocalypse (année, minutes restantes avant la fin du monde et raisons qui expliquent l'ajout ou le retrait des minutes avant minuit) créant un parallèle intéressant concernant la dégradation de l'environnement.
L'écriture est fluide et le suspense est bien présent de bout en bout du récit. Mais on peut regretter une exagération, voire des clichés sur les habitants des États-Unis : tous portent une arme, même l'un des personnages qui est un enfant, beaucoup sont violents et dangereux, le seul policier du récit est totalement incompétent et laxiste... Certes le cal rolling existe bel et bien mais l'auteur met tellement l'accent dessus que cela en deviendrait presque risible...
Toutefois, Lorris Murail alerte, de façon brutale mais peut-être nécessaire, son lectorat sur l'état actuel de la Terre. Le message passe et le lecteur prend conscience, si ce n'était pas déjà le cas, de la menace qui pèse sur l'humanité.
Depuis le 25 janvier 2018, date de sa dernière mise à jour, l'Horloge de l'Apocalypse indique minuit moins deux minutes...
J’ai été déçu par cette lecture. En effet, étant donné le titre, la couverture et le résumé, je m’attendais à trouver un roman très intense sur la fin du monde, ce qui n’est pas du tout le cas. il s'agit plutôt d’une « alerte écologique » qui passe par le biais des discours du jeune OT et de la découverte d’une ville où les gens s’évertuent à « consommer » à outrance du diesel dans le but de manifester leur « je m’en fou de la planète ». Une intrigue « policière » vient en fond qui a certainement pour but d’ajouter un peu de piment. Mais malheureusement, je n’ai pas accroché à l’histoire et ce malgré que l’écologie fasse parti de mes préoccupations. C’est vraiment dommage car je pense que l’auteur voulait faire passer un message -que l’on comprend aisément d’ailleurs et c’est certainement la seule raison qui fait que ce livre est intéressant- mais il est relaté dans une histoire peu attrayante.
J'ai bien aimé ! ... :) ... même si je l'ai trouvé un peu "lourd" .
Je suis moi même très impliquée dans le futur de notre belle planète , je fais attention et essaye d'éduquer mes enfants en respectant cette terre qui nous accueille.
Comme Norma, à la fin j'étais plombée ! ... OUI !! OUI OUI OUI !
je sais qu'il est minuit moins 2 minutes ! que nous sommes en train de tout détruire ! qu'il n'existe peut être pas de retour au carnage que nous sommes en train de faire subir a la terre !
j'aurai étranglé OT ... parce que la vérité blesse. Blesse et fait peur...
Mais ce qui m'a plu dans ce livre c'est que je suis sure que tout cela est vrai !
Tout ces fous qui brûlent du diesel pour le plaisir, qui polluent juste pour polluer , qui ont des idées arrêtée , en se disant .. "<< on s'en tape , de toute façon SI un jour tout s'écroule on ne sera plus là , on a tout , alors profitons de tout même si on en a pas besoin >> !
Criant de vérité ...
Ce qui me chiffonne un peu c'est l'histoire de Norma, Liz et Kemba ,je pense que l'auteur a essayé d'intégrer une histoire pour nous faire lire ce livre sans être catalogué de livre sur l'écologie.
Sur fond d'apocalypse et de discours sur l'environnement le climat et le réchauffement climatique l'auteur nous propose une histoire assez intéressante point après je n'ai pas totalement été convaincu par la manière même si le fond est intéressant.
Ce livre est plein de bon sens. Tout ce qui est décrit pourrait se réaliser un jour dans plusieurs années. Même si certains passages restent bizarres, j’ai trouvé ce livre fort intéressant. Il sensibilise beaucoup à ce qui se passe actuellement dans le monde, à ce qu’on veut en faire, à ce qu’on va en faire. L’histoire se passe certes en Amérique mais elle pourrait se passer n’importe où dans le monde. Le sujet du réchauffement climatique n’est pour moi pas à prendre à la légère, il faudrait en effet préserver la planète pour les générations futures.
Je conseille ce livre, à tout ceux dont la question du réchauffement climatique leur tiens à coeur et puis même à tous les autres. Par contre certains passages du livre peuvent d’avérer bizarre et dans trop de sens.
Je n'ai apprécié ce roman. Pour faire simple, je n'ai rien compris à l'histoire. Tout ce qui se passe n'a aucun sens, les personnages n'ont aucun sens, le lieu n'a aucun sens. J'étais dans un flou total pendant ma lecture et la fin est encore pire (???). Bref, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
Nous suivons Norma dans son quotidien avec sa nièce qui évolue dans une ville où les habitants sont dans l’extrême : ils sont fermés et racistes. Après les élections de Trump, l’horloge s’est dangereusement approchée de minuit. Que va-t-il se passer une fois que les aiguilles auront atteint cette heure ?
Je ne m’attendais pas du tout à cette lecture en refermant ce roman. PKJ est pour moi la ME que j’adore, j’achète pas mal de romans chez eux et j’adore ce qu’ils font dans leur ligne éditoriale mais je dois dire que ce roman est complètement hors sujet en ce qui concerne sa quatrième de couverture et je suis assez déçue de voir cela. J’ai eu la chance ...
Une déception pour moi, je ne m’attendais pas du tout à ça, je m’attendais à un roman sur la fin du monde, avec une héroïne en cavale (même pas !) bref un résumé, une couverture, un titre qui porte à confusion…
Lecture très mitigée pour ma part. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à l'héroine et à entrer dans son histoire. J'ai trouvé son environnement difficilement crédible. En tout cas j'espère que ce genre de région n'existe nul part !
Résumé
En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d’Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu’elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s’acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain OT, jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde…
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